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Ce sujet rassemble les informations historiques sur les remontées du Mont d'Arbois à Megève :
- chronologie
- évolution des plans des pistes
- le téléphérique et la télécabine du Mont d'Arbois
- le secteur Vorasset
- l'Idéal et les Etudiants
- la Princesse
Chronologie des équipements :
1934 : Construction du TPH du Mont d’Arbois (Bleichert)
1949 : Construction du TKE du Mont d´Arbois (Ski Trainer / Vogler)
1957/1958 : Rénovation du TPH du Mont d’Arbois (Neyret-Beylier)
1960 :
Construction du TKD Petit Vorasset (Poma) jusqu’à la cote 1451 m.
Construction du TKD Grand Vorasset (Poma) avec départ sur le plateau à la cote 1294 m
Raccourcissement du TKE du Mont d’Arbois qui devient le TKE des Débutants (Vogler)
1966 : Construction du TKD Idéal (Poma) avec départ en contrebas de l’arrivée du téléphérique
1967 : Remplacement du TKE Vogler des Débutants par un TKD Poma
1970 :
Construction du TKD des Etudiants en 1970 (Poma)
Prolongement par l’aval du TKD Idéal avec départ abaissé près du TKD des Etudiants
1971 : Achat d’un téléski Duport déplaçable, implanté suivant l’enneigement au sommet du Mont d’Arbois (Duport Mandarines) ou à la Cote 2000 (Duport Bariaz)
1974 : Construction de la TCD4 de la Princesse (Poma)
1976 : Construction du TKD du Golf ou du Jardineige (Poma)
1977 : Prolongement par l’amont et réaménagement de l’arrivée du TKD des Etudiants
1985 : Remplacement du téléphérique par la TCD10 du Mont d’Arbois
1986 :
Ouverture du Rocharbois (8 février)
Augmentation de débit de la TCD10 du Mont d’Arbois
1987 :
Remplacement du TKD Idéal par un TSD4 Poma
Raccourcissement par l’aval du TKD Grand Vorasset avec un départ remonté à la cote 1470
Prolongement par l’amont du TKD Petit Vorasset jusqu’à la cote 1515 m
1994 : Reconstruction de la gare intermédiaire de la TCD4 Princesse après un incendie un an plus tôt
1997 : Reconstruction de la gare aval du TSD4 Idéal après un incendie
2002 :
Remplacement de la télécabine de la Princesse par une TCD8 Poma
Remplacement des gares du TKF Duport Mandarines
Réduction de débit sur le TSD4 Idéal
2006 : Remplacement de la motrice du TKD des Débutants
2012 : Création d’une retenue collinaire
2013 : Remplacement de la motrice du TKD du Petit Vorasset
2020 : Construction du TKE de la Cry
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Histoire du domaine Megève Mont d'Arbois
#2
monchu 
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Posté 20 février 2022 - 17:22
Plans des pistes
Plan de la fin des années 30.
Plan de 1949.
Plan de 1955.
Plan de 1955.
Plan de 1956.
Plan de 1956.
Plan de 1956.
Plan de 1958 (avec les dénivelées).
Plan de 1960.
Plan de 1966.
Plan de 1975.
Plan de 1981.
Plan de 1985.
Plan de 1989.
Plan de 1992.
Plan de 1994.
Plan de la fin des années 30. Plan de 1949. Plan de 1955. Plan de 1955. Plan de 1956. Plan de 1956. Plan de 1956. Plan de 1958 (avec les dénivelées). Plan de 1960. Plan de 1966. Plan de 1975. Plan de 1981. Plan de 1985. Plan de 1989. Plan de 1992. Plan de 1994.
#3
monchu
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Posté 20 février 2022 - 17:37
Téléphérique et télécabine du Mont d'Arbois
L'histoire du téléphérique du mont d'Arbois de 1934 à 1985 est décrite dans ce reportage :
^^Cliquez sur l'image pour accéder au reportage^^
Les bâtiments de l’ancienne gare aval du téléphérique ont été transformés. Les parties basses donnant sur la rue et le parking ont été conservées. Elles abritent encore aujourd'hui la salle des machines et les bureaux. Au-dessus de la salle des machines, le contour et les lanceurs ont été construits à l'air libre, puis recouverts d'une longue charpente bois en forme de chalet, qui a reçu un vernis sombre pour l'intégrer dans le bâtiment de liaison existant qui a été conservé. C'est l'architecte Pierre Duclos, de Praz-sur-Arly, qui a dessiné et intégré la nouvelle gare aval.
L’axe de la ligne a été légèrement décalé pour que la télécabine survole l’ancienne gare amont. La nouvelle gare supérieure a été implantée contre la télécabine de la Princesse. La télécabine du Mont d'Arbois actuelle est entrée en service le 15 décembre 1985. Elle représentait un investissement de à 35 millions de francs.
L’ancien téléphérique et la nouvelle télécabine, avec en jaune les parties du bâtiment d'origine qui ont été conservées.
Montage des lanceurs à l’air libre. A droite, le bâtiment d’accueil a été conservé.
La nouvelle télécabine est annoncée dans les brochures de la station avec le débit théorique de 2600 personnes/heure qu'elle n'atteindra jamais.
Quelques années plus tard, les brochures ne parlent plus que d'une télécabine à grand débit.
La télécabine atteint enfin le sommet du mont d'Arbois sur le plan des pistes de 1985.
La première année, la télécabine fonctionnait avec 60 véhicules (59 cabines et un plateau de service tournant en permanence), ce qui assurait un débit provisoire de 1900 personnes/heure. Ces premières cabines étaient toutes blanches, sans sérigraphie.
Au cours de la saison 85/86 avec uniquement les 59 cabines d'origine sans sérigraphie.
Après l’ouverture du téléphérique Rocharbois en février 1986, la liaison avec Rochebrune devint effective. Le débit fut augmenté pour la saison 1986/87. L’ajout de 15 cabines supplémentaires permit d’atteindre le débit définitif de 2400 personnes/heure. Ces cabines reçurent dès l’origine la sérigraphie bleue et jaune aux couleurs du Mont d’Arbois. Elles circulèrent parmi les cabines blanches d’origine, avant que la sérigraphie ne leur soit appliquée plus tard.
A gauche une cabine de 1985, à droite une cabine de 1986.
Il y a en moyenne 3 cabines de 1985, sans sérigraphie, pour une cabine de 1986, avec sérigraphie.
Voici quelques photos de la ligne dans les premières saisons, avec des différences minimes par rapport à aujourd’hui :
La gare de départ dans les toutes premières années, avec la station du Rocharbois en bois clair au premier plan.
La gare et le club-house.
Le pylône compression en sortie de gare, tout neuf, sans les protections thermiques.
A l'époque, les pinces T sont une nouveauté. Elles peuvent rester en ligne le soir contrairement aux pinces S. L’exploitant réalise des économies en ne décyclant pas la ligne le soir.
Le P2 sans les protections thermiques.
La grenouillère.
Le bas de la ligne dans les premières années.
L’ancienne gare d'arrivée tout en haut. L'ouverture pour les quais est encore visible, elle n'a pas encore été transformée en une extension du restaurant.
Le départ d'une cabine devant l'ancien télésiège de la Caboche au fond.
Une vue classique en milieu de ligne.
Une autre vue classique.
Le haut de la ligne et le téléski Duport Mandarines.
L’arrivée en 1986 avec des pylônes sans protection thermique. A droite la gare amont motrice du téléski Idéal.
L’arrivée après 1987 avec des pylônes équipés de protections thermiques. A droite la gare amont du télésiège Idéal. A l’arrière, le restaurant l’Igloo.
L'histoire du téléphérique du mont d'Arbois de 1934 à 1985 est décrite dans ce reportage :
^^Cliquez sur l'image pour accéder au reportage^^
Les bâtiments de l’ancienne gare aval du téléphérique ont été transformés. Les parties basses donnant sur la rue et le parking ont été conservées. Elles abritent encore aujourd'hui la salle des machines et les bureaux. Au-dessus de la salle des machines, le contour et les lanceurs ont été construits à l'air libre, puis recouverts d'une longue charpente bois en forme de chalet, qui a reçu un vernis sombre pour l'intégrer dans le bâtiment de liaison existant qui a été conservé. C'est l'architecte Pierre Duclos, de Praz-sur-Arly, qui a dessiné et intégré la nouvelle gare aval.
L’axe de la ligne a été légèrement décalé pour que la télécabine survole l’ancienne gare amont. La nouvelle gare supérieure a été implantée contre la télécabine de la Princesse. La télécabine du Mont d'Arbois actuelle est entrée en service le 15 décembre 1985. Elle représentait un investissement de à 35 millions de francs.
L’ancien téléphérique et la nouvelle télécabine, avec en jaune les parties du bâtiment d'origine qui ont été conservées. Montage des lanceurs à l’air libre. A droite, le bâtiment d’accueil a été conservé. La nouvelle télécabine est annoncée dans les brochures de la station avec le débit théorique de 2600 personnes/heure qu'elle n'atteindra jamais. Quelques années plus tard, les brochures ne parlent plus que d'une télécabine à grand débit. La télécabine atteint enfin le sommet du mont d'Arbois sur le plan des pistes de 1985. La première année, la télécabine fonctionnait avec 60 véhicules (59 cabines et un plateau de service tournant en permanence), ce qui assurait un débit provisoire de 1900 personnes/heure. Ces premières cabines étaient toutes blanches, sans sérigraphie.
Au cours de la saison 85/86 avec uniquement les 59 cabines d'origine sans sérigraphie. Après l’ouverture du téléphérique Rocharbois en février 1986, la liaison avec Rochebrune devint effective. Le débit fut augmenté pour la saison 1986/87. L’ajout de 15 cabines supplémentaires permit d’atteindre le débit définitif de 2400 personnes/heure. Ces cabines reçurent dès l’origine la sérigraphie bleue et jaune aux couleurs du Mont d’Arbois. Elles circulèrent parmi les cabines blanches d’origine, avant que la sérigraphie ne leur soit appliquée plus tard.
A gauche une cabine de 1985, à droite une cabine de 1986. Il y a en moyenne 3 cabines de 1985, sans sérigraphie, pour une cabine de 1986, avec sérigraphie. Voici quelques photos de la ligne dans les premières saisons, avec des différences minimes par rapport à aujourd’hui :
La gare de départ dans les toutes premières années, avec la station du Rocharbois en bois clair au premier plan. La gare et le club-house. Le pylône compression en sortie de gare, tout neuf, sans les protections thermiques. A l'époque, les pinces T sont une nouveauté. Elles peuvent rester en ligne le soir contrairement aux pinces S. L’exploitant réalise des économies en ne décyclant pas la ligne le soir. Le P2 sans les protections thermiques. La grenouillère. Le bas de la ligne dans les premières années. L’ancienne gare d'arrivée tout en haut. L'ouverture pour les quais est encore visible, elle n'a pas encore été transformée en une extension du restaurant. Le départ d'une cabine devant l'ancien télésiège de la Caboche au fond. Une vue classique en milieu de ligne. Une autre vue classique. Le haut de la ligne et le téléski Duport Mandarines. L’arrivée en 1986 avec des pylônes sans protection thermique. A droite la gare amont motrice du téléski Idéal. L’arrivée après 1987 avec des pylônes équipés de protections thermiques. A droite la gare amont du télésiège Idéal. A l’arrière, le restaurant l’Igloo.
#4
monchu
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Posté 20 février 2022 - 17:54
Petit et Grand Vorasset
L’aménagement du Petit et du Grand Vorasset a débuté en 1949. Les installations ont été complètement restructurées en 1960 et en 1987. Le schéma suivant indique l’évolution des tracés au cours du temps :
En 1949, la STMMA installa un téléski dans la partie basse de la pente du Mont d’Arbois. Ce « monte-pente » était tracé en parallèle du téléphérique, jusqu’au 2ème pylône, près du virage de l’actuel téléski du Petit Vorasset. L’appareil rachetait 170 m de dénivelé entre 1285 et 1455 m d’altitude. La longueur de la ligne était de 852 m. Avec une vitesse de 2 m/s, il assurait un débit de 275 personnes/heure.
Le « monte-pente » du Mont d’Arbois en bas à gauche.
L’appareil était un téléski à enrouleurs léger, de conception Vogler, distribué en France sous la marque Ski-Trainer.
Publicité pour le Ski Trainer mentionnant le téléski de Megève.
La gare de départ était constituée d’un pylône treillis supportant la poulie motrice fixe et le balancier compression. L’ensemble était abrité sous une structure métallique très large. Le départ se faisait à l’extérieur devant la gare.
La gare de départ, avec le premier pylône du téléphérique au premier plan, et l’Hôtel du Mont d’Arbois à l’arrière-plan.
La structure métallique recouvrait la gare motrice.
Sous la structure, un pylône treillis supportant la poulie motrice.
En brun, le pylône treillis de la motrice.
Le départ juste après la sortie de la gare.
La ligne était constituée de pylônes légers maintenus par des haubans. Le constructeur avait conçu des pylônes démontables, mais ils semblent n’avoir jamais été déplacés ou démontés, même en été.
Les pylônes haubannés, avec des filets pour éviter l’accrochage des sellettes.
Les derniers pylônes de ligne.
La fin de ligne en hiver.
La poulie retour.
La deuxième étape de l’aménagement a eu lieu en 1960. La STMMA fit construire une chaîne de 2 téléskis débrayables Poma, le Petit et le Grand Vorasset, du pied des pistes jusqu’à la gare d’arrivée du téléphérique. Le but était de développer le ski sur ce versant, notamment sur la piste des Pylônes et les nouvelles pistes n°3 (aujourd’hui les Bridans) et n°4 (les Voltigeurs). Cette chaîne de téléskis offrait aussi une alternative au téléphérique qui souffrait d’un débit faible malgré la rénovation entreprise par Neyret-Beylier en 1957 et 1958.
Le tracé des téléskis était différent du tracé actuel. Le TKD du Petit Vorasset était plus court qu’actuellement. Il montait en ligne droite jusqu’à la cote 1451 m, reprenant le parcours du téléski à enrouleurs sur un axe décalé de quelques mètres sur la gauche. L’ancien « monte-pente » fut raccourci et devint un téléski pour débutants limité à la partie basse, sur le plateau. Le TKD du Grand Vorasset était plus long qu’aujourd’hui. Son départ se situait à la cote 1294 m, au bout du plateau, à l’extrémité du hameau des Pettoreaux.
Plan des pistes de la fin des années 60, avec le TKD du Petit Vorasset (4), le TKD du Grand Vorasset (5) et le TKE raccourci pour les débutants (3).
Les téleskis du Vorasset à gauche sur cette publicité de 1964.
La gare B du TKD du Petit Vorasset à droite.
La ligne du TKD du Petit Vorasset à gauche, et le TKE des Débutants raccourci à droite.
Le bas du tracé.
Le début du parcours.
A gauche un pylône du TKE, reconnaissable à ses haubans et son filet de protection pour les sellettes, à droite un pylône tubulaire du TKD, et l’hôtel du Mont d’Arbois à l’arrière.
Au centre, la ligne d’origine du TKD Grand Vorasset, du plateau au sommet du téléphérique.
En bas à droite, la gare treillis du TKD Grand Vorasset à son emplacement d’origine.
La gare en été.
Le milieu de ligne.
Le haut du tracé tout juste défriché.
L’arrivée du TKD Grand Vorasset depuis le sommet du Mont d’Arbois.
La troisième étape de l’aménagement se situe en 1967. Le vieux téléski à enrouleurs des Débutants a été remplacé un TKD Poma à gare B.
A gauche, le TKD Petit Vorasset inchangé, au centre le nouveau TKD des Débutants et à droite le téléphérique.
La nouvelle gare dépasse légèrement de l'ancien bâtiment.
La gare B du TKD des Débutants.
Le départ.
En 1975, un petit téléski à pinces fixes est installé dans le bas du plateau. Déplacé et remplacé par un téléski à perches débrayables, il prendra le nom de téléski du Golf ou téléski du Jardineige.
A gauche, le TKF du Golf.
A gauche, la ligne du TKD du Golf, à droite celle du Petit Vorasset.
Le TKF déplacé vers le jardin des neiges.
La dernière évolution importante du secteur remonte à 1987. La TKD du Grand Vorasset a été raccourci par l’aval pour favoriser le ski sur le haut du domaine. Sa longueur est passée de 1350 à 1062 mètres. La gare treillis de départ a été remontée à son emplacement actuel et les 4 premiers pylônes de ligne ont été supprimés. Le TKD du Petit Vorasset a été prolongé par l'amont jusqu'à son arrivée actuelle pour permettre l'accès à la nouvelle gare de départ du TKD Grand Vorasset. Un virage à l’envers a été créé à base de pylônes de télésiège, achetés probablement en même temps que le TSD4 Idéal. Deux autres pylônes récupérés du TKD Grand Vorasset ont été ajoutés pour rallonger la ligne de 852 à 1034 m.
Comparaison des tracés du TKD Petit Vorasset (AF) et Grand Vorasset (AG) avant et après 1987.
La partie rajoutée en 1987 avec les 2 pylônes d’angle et les 2 pylônes récupérés.
Fûts du pylône d’angle de 1987.
Le secteur a ensuite subi quelques changements mineurs. La motrice du TKD des Débutants a été remplacée en 2006, celle du TKD Petit Vorasset en 2013. Le Mont d’Arbois s’est doté d’une retenue collinaire en 2012 et du TKE de la Cry en 2020.
L’aménagement du Petit et du Grand Vorasset a débuté en 1949. Les installations ont été complètement restructurées en 1960 et en 1987. Le schéma suivant indique l’évolution des tracés au cours du temps :
En 1949, la STMMA installa un téléski dans la partie basse de la pente du Mont d’Arbois. Ce « monte-pente » était tracé en parallèle du téléphérique, jusqu’au 2ème pylône, près du virage de l’actuel téléski du Petit Vorasset. L’appareil rachetait 170 m de dénivelé entre 1285 et 1455 m d’altitude. La longueur de la ligne était de 852 m. Avec une vitesse de 2 m/s, il assurait un débit de 275 personnes/heure.
Le « monte-pente » du Mont d’Arbois en bas à gauche.L’appareil était un téléski à enrouleurs léger, de conception Vogler, distribué en France sous la marque Ski-Trainer.
Publicité pour le Ski Trainer mentionnant le téléski de Megève.La gare de départ était constituée d’un pylône treillis supportant la poulie motrice fixe et le balancier compression. L’ensemble était abrité sous une structure métallique très large. Le départ se faisait à l’extérieur devant la gare.
La gare de départ, avec le premier pylône du téléphérique au premier plan, et l’Hôtel du Mont d’Arbois à l’arrière-plan. La structure métallique recouvrait la gare motrice. Sous la structure, un pylône treillis supportant la poulie motrice. En brun, le pylône treillis de la motrice. Le départ juste après la sortie de la gare. La ligne était constituée de pylônes légers maintenus par des haubans. Le constructeur avait conçu des pylônes démontables, mais ils semblent n’avoir jamais été déplacés ou démontés, même en été.
Les pylônes haubannés, avec des filets pour éviter l’accrochage des sellettes. Les derniers pylônes de ligne. La fin de ligne en hiver. La poulie retour. La deuxième étape de l’aménagement a eu lieu en 1960. La STMMA fit construire une chaîne de 2 téléskis débrayables Poma, le Petit et le Grand Vorasset, du pied des pistes jusqu’à la gare d’arrivée du téléphérique. Le but était de développer le ski sur ce versant, notamment sur la piste des Pylônes et les nouvelles pistes n°3 (aujourd’hui les Bridans) et n°4 (les Voltigeurs). Cette chaîne de téléskis offrait aussi une alternative au téléphérique qui souffrait d’un débit faible malgré la rénovation entreprise par Neyret-Beylier en 1957 et 1958.
Le tracé des téléskis était différent du tracé actuel. Le TKD du Petit Vorasset était plus court qu’actuellement. Il montait en ligne droite jusqu’à la cote 1451 m, reprenant le parcours du téléski à enrouleurs sur un axe décalé de quelques mètres sur la gauche. L’ancien « monte-pente » fut raccourci et devint un téléski pour débutants limité à la partie basse, sur le plateau. Le TKD du Grand Vorasset était plus long qu’aujourd’hui. Son départ se situait à la cote 1294 m, au bout du plateau, à l’extrémité du hameau des Pettoreaux.
Plan des pistes de la fin des années 60, avec le TKD du Petit Vorasset (4), le TKD du Grand Vorasset (5) et le TKE raccourci pour les débutants (3). Les téleskis du Vorasset à gauche sur cette publicité de 1964.La gare B du TKD du Petit Vorasset à droite.La ligne du TKD du Petit Vorasset à gauche, et le TKE des Débutants raccourci à droite.Le bas du tracé. Le début du parcours. A gauche un pylône du TKE, reconnaissable à ses haubans et son filet de protection pour les sellettes, à droite un pylône tubulaire du TKD, et l’hôtel du Mont d’Arbois à l’arrière. Au centre, la ligne d’origine du TKD Grand Vorasset, du plateau au sommet du téléphérique. En bas à droite, la gare treillis du TKD Grand Vorasset à son emplacement d’origine.La gare en été. Le milieu de ligne. Le haut du tracé tout juste défriché. L’arrivée du TKD Grand Vorasset depuis le sommet du Mont d’Arbois. La troisième étape de l’aménagement se situe en 1967. Le vieux téléski à enrouleurs des Débutants a été remplacé un TKD Poma à gare B.
A gauche, le TKD Petit Vorasset inchangé, au centre le nouveau TKD des Débutants et à droite le téléphérique. La nouvelle gare dépasse légèrement de l'ancien bâtiment. La gare B du TKD des Débutants. Le départ. En 1975, un petit téléski à pinces fixes est installé dans le bas du plateau. Déplacé et remplacé par un téléski à perches débrayables, il prendra le nom de téléski du Golf ou téléski du Jardineige.
A gauche, le TKF du Golf. A gauche, la ligne du TKD du Golf, à droite celle du Petit Vorasset. Le TKF déplacé vers le jardin des neiges. La dernière évolution importante du secteur remonte à 1987. La TKD du Grand Vorasset a été raccourci par l’aval pour favoriser le ski sur le haut du domaine. Sa longueur est passée de 1350 à 1062 mètres. La gare treillis de départ a été remontée à son emplacement actuel et les 4 premiers pylônes de ligne ont été supprimés. Le TKD du Petit Vorasset a été prolongé par l'amont jusqu'à son arrivée actuelle pour permettre l'accès à la nouvelle gare de départ du TKD Grand Vorasset. Un virage à l’envers a été créé à base de pylônes de télésiège, achetés probablement en même temps que le TSD4 Idéal. Deux autres pylônes récupérés du TKD Grand Vorasset ont été ajoutés pour rallonger la ligne de 852 à 1034 m.
Comparaison des tracés du TKD Petit Vorasset (AF) et Grand Vorasset (AG) avant et après 1987. La partie rajoutée en 1987 avec les 2 pylônes d’angle et les 2 pylônes récupérés. Fûts du pylône d’angle de 1987. Le secteur a ensuite subi quelques changements mineurs. La motrice du TKD des Débutants a été remplacée en 2006, celle du TKD Petit Vorasset en 2013. Le Mont d’Arbois s’est doté d’une retenue collinaire en 2012 et du TKE de la Cry en 2020.
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monchu
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Posté 20 février 2022 - 18:14
Idéal – Etudiants
À l'origine, l'arrivée du téléphérique du mont d'Arbois n'était pas située sur le sommet géographique, mais à quelques centaines de mètres, de manière à rester dans les limites communales de Megève. Les clients qui souhaitaient basculer sur Saint Gervais devaient remonter la pente à skis. À partir de 1956, le téléski à enrouleurs du Freddy leur permettait de remonter sur la crête, mais ils devaient auparavant effectuer une traversée à flanc de coteau longue et peu pratique pour gagner la gare aval du téléski.
Ce n'est qu'en 1966 que le téléski Idéal Sports fut mis en service pour offrir un accès plus pratique au sommet géographique du mont d'Arbois, et desservir un espace de ski propre pour débutants. Dans sa première version, le téléski partait à proximité de la piste des Mandarines, à quelques centaines de mètres de la gare amont du téléphérique. Après deux virages en ligne, il arrivait au sommet du mont d’Arbois sur la commune de Saint-Gervais. Le téléski d’origine rachetait 202 m de dénivelé pour une ligne de 920 m.
Tracé initial du téléski en 1966, le prolongement de 1970 en orange
Plan des pistes de la fin des années 60 avec le tracé d’origine du téléski Idéal Sports (6).
Chantier de construction du téléski et de reconstruction du restaurant Idéal Sports.
En 1970, le secteur des Etudiants fut équipé d’un téléski. Pour éviter aux skieurs de retourner à la gare aval du téléphérique après avoir parcouru les pistes des Etudiants, le téléski Idéal Sports fut rallongé par l’aval, jusqu’à la gare inférieure du téléski des Etudiants.
Plan des pistes des années 80 avec le téléski rallongé.
Lors de sa construction en 1966, le téléski a été doté d'une motrice amont car l'électricité était disponible sur la crête. La gare aval était munie d'une tension par contrepoids réalisée par un poussard situé à l'arrière de la gare.
Voici quelques vues aériennes de l'ancienne ligne :
Le bas de la ligne après rallongement, avec les pylônes dans les encadrés jaunes.
Sous les flèches jaunes, de gauche à droite, le premier pylône, la glissière de stockage des perches, et le poussard incliné pour la tension.
Le milieu de la ligne, près de l'ancienne gare de départ du téléski avant rallongement.
Dans la pente sous le restaurant Idéal, avec l'ancienne télécabine Bettex Mont d’Arbois à l'arrière.
Au même endroit en hiver.
Partie de la ligne sous le restaurant.
Le dernier virage le long de la crête.
En bas la fin de ligne.
De gauche à droite, l'arrivée de la télécabine de la Princesse, la motrice amont du téléski et le dernier pylône de ligne.
La motrice amont en été.
Après 1985, la motrice amont légèrement rapprochée du dernier pylône, pour faire de la place à la nouvelle télécabine du mont d’Arbois.
Quelques photos depuis les pistes :
Le bas de la ligne après rallongement. Le premier virage est sur la gauche invisible sur la photo.
Le premier virage.
Sous la flèche de droite, le 2e virage.
La fin de la ligne et la motrice amont.
Le sommet du mont d’Arbois a fait l’objet d’investissements massifs à la fin des années 80, avec la construction de la télécabine en 1985, le remplacement du téléski Idéal Sports par un télésiège débrayable en 1987 et la construction de l’hôtel-restaurant l’Igloo en 1988. Comme pour la télécabine du Mont d’Arbois en 1985, la STMMA a retenu pour le nouveau télésiège de l’Idéal l’appareil le plus performant du marché à l’époque, un TSD4 Alpha Poma débitant 3000 personnes/heure. Les lanceurs ont reçu une couverture Performant.
Le télésiège a subi 2 modifications importantes. En 1997, un incendie détruisit la gare aval, dont les lanceurs et la gare Alpha ont été intégralement reconstruits. La gare Alpha, blanche et bleue à l’origine, a été reconstruite dans une couleur plus discrète, et les lanceurs ont reçu une couverture bois. En 2002, un changement de règlementation a interdit un espacement inférieur à 5 secondes entre 2 sièges d’un télésiège débrayable. L’intervalle entre 2 sièges était à l’origine de 4,8 secondes pour assurer un débit de 3000 personnes/heures. L’exploitant a donc réduit le nombre de sièges de 127 à 119 pour se mettre en conformité. Le nombre de sièges est ensuite passé à 114 en 2007, ce qui assure encore un débit de 2700 personnes/heure.
Le TSD4 en 1989.
À l'origine, l'arrivée du téléphérique du mont d'Arbois n'était pas située sur le sommet géographique, mais à quelques centaines de mètres, de manière à rester dans les limites communales de Megève. Les clients qui souhaitaient basculer sur Saint Gervais devaient remonter la pente à skis. À partir de 1956, le téléski à enrouleurs du Freddy leur permettait de remonter sur la crête, mais ils devaient auparavant effectuer une traversée à flanc de coteau longue et peu pratique pour gagner la gare aval du téléski.
Ce n'est qu'en 1966 que le téléski Idéal Sports fut mis en service pour offrir un accès plus pratique au sommet géographique du mont d'Arbois, et desservir un espace de ski propre pour débutants. Dans sa première version, le téléski partait à proximité de la piste des Mandarines, à quelques centaines de mètres de la gare amont du téléphérique. Après deux virages en ligne, il arrivait au sommet du mont d’Arbois sur la commune de Saint-Gervais. Le téléski d’origine rachetait 202 m de dénivelé pour une ligne de 920 m.
Tracé initial du téléski en 1966, le prolongement de 1970 en orange Plan des pistes de la fin des années 60 avec le tracé d’origine du téléski Idéal Sports (6). Chantier de construction du téléski et de reconstruction du restaurant Idéal Sports. En 1970, le secteur des Etudiants fut équipé d’un téléski. Pour éviter aux skieurs de retourner à la gare aval du téléphérique après avoir parcouru les pistes des Etudiants, le téléski Idéal Sports fut rallongé par l’aval, jusqu’à la gare inférieure du téléski des Etudiants.
Plan des pistes des années 80 avec le téléski rallongé. Lors de sa construction en 1966, le téléski a été doté d'une motrice amont car l'électricité était disponible sur la crête. La gare aval était munie d'une tension par contrepoids réalisée par un poussard situé à l'arrière de la gare.
Voici quelques vues aériennes de l'ancienne ligne :
Le bas de la ligne après rallongement, avec les pylônes dans les encadrés jaunes. Sous les flèches jaunes, de gauche à droite, le premier pylône, la glissière de stockage des perches, et le poussard incliné pour la tension. Le milieu de la ligne, près de l'ancienne gare de départ du téléski avant rallongement. Dans la pente sous le restaurant Idéal, avec l'ancienne télécabine Bettex Mont d’Arbois à l'arrière. Au même endroit en hiver. Partie de la ligne sous le restaurant. Le dernier virage le long de la crête. En bas la fin de ligne. De gauche à droite, l'arrivée de la télécabine de la Princesse, la motrice amont du téléski et le dernier pylône de ligne. La motrice amont en été. Après 1985, la motrice amont légèrement rapprochée du dernier pylône, pour faire de la place à la nouvelle télécabine du mont d’Arbois. Quelques photos depuis les pistes :
Le bas de la ligne après rallongement. Le premier virage est sur la gauche invisible sur la photo. Le premier virage. Sous la flèche de droite, le 2e virage. La fin de la ligne et la motrice amont. Le sommet du mont d’Arbois a fait l’objet d’investissements massifs à la fin des années 80, avec la construction de la télécabine en 1985, le remplacement du téléski Idéal Sports par un télésiège débrayable en 1987 et la construction de l’hôtel-restaurant l’Igloo en 1988. Comme pour la télécabine du Mont d’Arbois en 1985, la STMMA a retenu pour le nouveau télésiège de l’Idéal l’appareil le plus performant du marché à l’époque, un TSD4 Alpha Poma débitant 3000 personnes/heure. Les lanceurs ont reçu une couverture Performant.
Le télésiège a subi 2 modifications importantes. En 1997, un incendie détruisit la gare aval, dont les lanceurs et la gare Alpha ont été intégralement reconstruits. La gare Alpha, blanche et bleue à l’origine, a été reconstruite dans une couleur plus discrète, et les lanceurs ont reçu une couverture bois. En 2002, un changement de règlementation a interdit un espacement inférieur à 5 secondes entre 2 sièges d’un télésiège débrayable. L’intervalle entre 2 sièges était à l’origine de 4,8 secondes pour assurer un débit de 3000 personnes/heures. L’exploitant a donc réduit le nombre de sièges de 127 à 119 pour se mettre en conformité. Le nombre de sièges est ensuite passé à 114 en 2007, ce qui assure encore un débit de 2700 personnes/heure.
Le TSD4 en 1989.
#6
monchu
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Posté 20 février 2022 - 18:20
Princesse
Depuis l’ouverture des téléphériques Megève-Mont d’Arbois et Bettex-Mont d’Arbois à la fin des années 30, deux pistes redescendaient le versant nord-ouest du Mont d’Arbois : l’une vers Demi-Quartier, passant par l’alpage de la Princesse, actuellement piste noire de la Princesse, l’autre vers Combloux, passant par les Intages, dont la partie supérieure était celle de l’actuelle piste bleue de Prapacot. Elles figuraient sur les plans des pistes et les panneaux mais aucune remontée mécanique ne les desservait.
La piste de la Princesse, en haut, sur un plan de 1955.
En bas à gauche, en pointillés, l’itinéraire de la Princesse sur un plan de la fin des années 60.
La piste de la Princesse balisée dans les années 60.
Sur la commune de Combloux, un petit téléski a été mis en service dans le bas des Intages en 1968. Au début des années 70 apparut le projet d’un deuxième téleski entre le haut des Intages et la Venaz, sur Saint-Gervais, qui aurait ouvert une porte d’entrée au Mont d’Arbois depuis Combloux. Ce projet ne fut jamais réalisé.
En pointillés, le projet de téléski entre les Intages et la Venaz, sur Combloux.
Un autre projet porté par la STMMA vit le jour en 1974. L’exploitant du Mont d’Arbois cherchait une solution pour désengorger le vieux téléphérique et les parkings saturés. La création d’une télécabine dotée d’un grand parking, reliant Demi-Quartier au sommet du Mont d’Arbois, avait pour but de capter les clients à la journée avant l’entrée de Megève, tout en agrandissant le domaine skiable.
La télécabine a été construite par Poma. Elle était conçue avec 2 tronçons et 1 seul câble tracteur, entraîné en gare amont par un moteur asynchrone de 309 kW, qui démarrait progressivement par élimination des résistances rotoriques. La tension était effectuée en aval par des contrepoids. Avec une longueur développée de 2980 m, la télécabine de la Princesse était à l’époque de sa construction la plus longue de France (par la longueur de câble). La ligne comptait 23 pylônes et 146 cabines SP4, qui étaient majoritairement stockées en gare aval. La gare intermédiaire disposait aussi de 2 petits rails de stockage latéraux pour isoler quelques cabines. En gare amont, un rail permettait d’envoyer une cabine vers un atelier. La vitesse de ligne atteignait 4 m/s et le débit maximum était de 1100 personnes/heure.
Les travaux s’achevèrent au début de l’hiver 1975. La télécabine fut inaugurée le 1er mars 1975. Près de la gare aval, un espace pour débutants fut aménagé avec la construction du TKF du Petit Bois.
La gare aval et l’immense garage à droite.
Le P1.
Le bas de la ligne et le téléski du Petit Bois.
En bas à gauche, la gare intermédiaire.
La gare intermédiaire depuis le deuxième tronçon.
Le bas du deuxième tronçon.
La fin du deuxième tronçon et les P21 et P22.
Le P22 équipé des passerelles Poma Pass.
Le P22 16S/16S.
Lors de la construction, et jusqu’en 1985, la gare amont de la télécabine de la Princesse était un petit bâtiment en charpente métallique recouvert de bardage bois, flanqué de deux escaliers couverts pour la sortie et l’entrée des clients.
Le sommet du Mont d’Arbois entre 1975 et 1985.
La G3 de la télécabine, et la gare amont motrice du téléski Idéal Sports.
La gare amont depuis la ligne, avec à droite la sortie.
La sortie des skieurs s’effectuait sur la droite, à l’emplacement du garage actuel de la télécabine du Mont d’Arbois.
A droite, l’escalier pour la sortie des clients.
Lors de la construction de la télécabine du Mont d’Arbois, l’architecte a intégré la gare amont de la Princesse dans l’arrivée de la nouvelle télécabine. Le nouveau garage du Mont d’Arbois a été accolé contre la sortie de la télécabine de la Princesse, qui, a du être modifiée. Les escaliers latéraux qui servaient pour l’entrée et la sortie ont été démontés. Le terrain a été remblayé pour permettre aux clients d’entrer et de sortir de plain-pied directement dans le contour.
La gare amont intégrée dans le garage de la télécabine du Mont d’Arbois.
Le garage du Mont d’Arbois à la place de l’ancienne sortie de la Princesse.
La gare intermédiaire a été complètement détruite en mai 1993 par un incendie provoqué par la foudre ou un court-circuit dans le restaurant attenant. Elle a été reconstruite et la télécabine a rouvert le 28 janvier 1994.
L’incendie a fait fondre le câble, dont le brin montant, absent sur la photo, est tombé au sol.
Le restaurant « chez Tartine » accolé à la gare a été aussi complètement détruit.
De profil, les lanceurs sont visibles.
La gare intermédiaire en cours de reconstruction, au début de l’hiver 1993/94.
Après le désengagement de la STMMA, le domaine a été repris par la SEM Rochebrune en 2000. Le nouveau contrat de concession signé en 2001 prévoyait le remplacement de la télécabine, qui sera effectif en 2002 avec la nouvelle télécabine 8 places dotée d’un imposant garage enterré en amont entre la télécabine du Mont d’Arbois et le télésiège Idéal. Enfin en 2005, l’espace débutants au pied de la télécabine a été restructuré avec un nouveau tapis roulant.
Depuis l’ouverture des téléphériques Megève-Mont d’Arbois et Bettex-Mont d’Arbois à la fin des années 30, deux pistes redescendaient le versant nord-ouest du Mont d’Arbois : l’une vers Demi-Quartier, passant par l’alpage de la Princesse, actuellement piste noire de la Princesse, l’autre vers Combloux, passant par les Intages, dont la partie supérieure était celle de l’actuelle piste bleue de Prapacot. Elles figuraient sur les plans des pistes et les panneaux mais aucune remontée mécanique ne les desservait.
La piste de la Princesse, en haut, sur un plan de 1955. En bas à gauche, en pointillés, l’itinéraire de la Princesse sur un plan de la fin des années 60. La piste de la Princesse balisée dans les années 60. Sur la commune de Combloux, un petit téléski a été mis en service dans le bas des Intages en 1968. Au début des années 70 apparut le projet d’un deuxième téleski entre le haut des Intages et la Venaz, sur Saint-Gervais, qui aurait ouvert une porte d’entrée au Mont d’Arbois depuis Combloux. Ce projet ne fut jamais réalisé.
En pointillés, le projet de téléski entre les Intages et la Venaz, sur Combloux. Un autre projet porté par la STMMA vit le jour en 1974. L’exploitant du Mont d’Arbois cherchait une solution pour désengorger le vieux téléphérique et les parkings saturés. La création d’une télécabine dotée d’un grand parking, reliant Demi-Quartier au sommet du Mont d’Arbois, avait pour but de capter les clients à la journée avant l’entrée de Megève, tout en agrandissant le domaine skiable.
La télécabine a été construite par Poma. Elle était conçue avec 2 tronçons et 1 seul câble tracteur, entraîné en gare amont par un moteur asynchrone de 309 kW, qui démarrait progressivement par élimination des résistances rotoriques. La tension était effectuée en aval par des contrepoids. Avec une longueur développée de 2980 m, la télécabine de la Princesse était à l’époque de sa construction la plus longue de France (par la longueur de câble). La ligne comptait 23 pylônes et 146 cabines SP4, qui étaient majoritairement stockées en gare aval. La gare intermédiaire disposait aussi de 2 petits rails de stockage latéraux pour isoler quelques cabines. En gare amont, un rail permettait d’envoyer une cabine vers un atelier. La vitesse de ligne atteignait 4 m/s et le débit maximum était de 1100 personnes/heure.
Les travaux s’achevèrent au début de l’hiver 1975. La télécabine fut inaugurée le 1er mars 1975. Près de la gare aval, un espace pour débutants fut aménagé avec la construction du TKF du Petit Bois.
La gare aval et l’immense garage à droite. Le P1. Le bas de la ligne et le téléski du Petit Bois. En bas à gauche, la gare intermédiaire. La gare intermédiaire depuis le deuxième tronçon. Le bas du deuxième tronçon. La fin du deuxième tronçon et les P21 et P22. Le P22 équipé des passerelles Poma Pass. Le P22 16S/16S. Lors de la construction, et jusqu’en 1985, la gare amont de la télécabine de la Princesse était un petit bâtiment en charpente métallique recouvert de bardage bois, flanqué de deux escaliers couverts pour la sortie et l’entrée des clients.
Le sommet du Mont d’Arbois entre 1975 et 1985. La G3 de la télécabine, et la gare amont motrice du téléski Idéal Sports. La gare amont depuis la ligne, avec à droite la sortie. La sortie des skieurs s’effectuait sur la droite, à l’emplacement du garage actuel de la télécabine du Mont d’Arbois. A droite, l’escalier pour la sortie des clients. Lors de la construction de la télécabine du Mont d’Arbois, l’architecte a intégré la gare amont de la Princesse dans l’arrivée de la nouvelle télécabine. Le nouveau garage du Mont d’Arbois a été accolé contre la sortie de la télécabine de la Princesse, qui, a du être modifiée. Les escaliers latéraux qui servaient pour l’entrée et la sortie ont été démontés. Le terrain a été remblayé pour permettre aux clients d’entrer et de sortir de plain-pied directement dans le contour.
La gare amont intégrée dans le garage de la télécabine du Mont d’Arbois. Le garage du Mont d’Arbois à la place de l’ancienne sortie de la Princesse. La gare intermédiaire a été complètement détruite en mai 1993 par un incendie provoqué par la foudre ou un court-circuit dans le restaurant attenant. Elle a été reconstruite et la télécabine a rouvert le 28 janvier 1994.
L’incendie a fait fondre le câble, dont le brin montant, absent sur la photo, est tombé au sol. Le restaurant « chez Tartine » accolé à la gare a été aussi complètement détruit. De profil, les lanceurs sont visibles. La gare intermédiaire en cours de reconstruction, au début de l’hiver 1993/94. Après le désengagement de la STMMA, le domaine a été repris par la SEM Rochebrune en 2000. Le nouveau contrat de concession signé en 2001 prévoyait le remplacement de la télécabine, qui sera effectif en 2002 avec la nouvelle télécabine 8 places dotée d’un imposant garage enterré en amont entre la télécabine du Mont d’Arbois et le télésiège Idéal. Enfin en 2005, l’espace débutants au pied de la télécabine a été restructuré avec un nouveau tapis roulant.
#7
Lolo42
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Posté 28 février 2022 - 10:30
Un grand merci pour ce décorticage ! Et surtout pour ce nouveau reportage passionnant sur le téléphérique du Mont d'Arbois ! Du très grand monchu !
C'est intéressant de constater les différences de philosophie entre ce téléphérique du Mont d'Arbois et celui de Rochebrune, bien que seulement 1 an sépare les deux installations. A Rochebrune, des constructions (en particulier la gare aval) qui vont au plus simple et font fi de toute considération esthétique. Tout se limite au strict nécessaire. Les quais sont en bois à ciel ouvert, la maçonnerie n'est pas enduite. On met même en service le téléphérique avec de simple bennes ouvertes. Tout le contraire du téléphérique du Mont d'Arbois où les concepteurs ont souhaité de belles gares travaillées dans un style chalet, avec de grandes ouvertures vitrées et, pour voyager, les belles cabines "panoramiques" Pavillon aux couleurs clinquantes.
C'est intéressant de constater les différences de philosophie entre ce téléphérique du Mont d'Arbois et celui de Rochebrune, bien que seulement 1 an sépare les deux installations. A Rochebrune, des constructions (en particulier la gare aval) qui vont au plus simple et font fi de toute considération esthétique. Tout se limite au strict nécessaire. Les quais sont en bois à ciel ouvert, la maçonnerie n'est pas enduite. On met même en service le téléphérique avec de simple bennes ouvertes. Tout le contraire du téléphérique du Mont d'Arbois où les concepteurs ont souhaité de belles gares travaillées dans un style chalet, avec de grandes ouvertures vitrées et, pour voyager, les belles cabines "panoramiques" Pavillon aux couleurs clinquantes.
- Laurent -
www.remontees-mecaniques.net
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#8
Tony le savoyard
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Posté 28 février 2022 - 22:56
Merci beaucoup Monchu pour ce travail que je dois reconnaitre incroyable. Je me demande si tu es en réalité Stéphane Bern (l'animateur de "Secrets d'Histoires") 
J'ai bien apprécié ton travail, et c'est pour ca que je te demande si c'est possible de faire la même chose pour Bettex - Arbois (même si c'est largement dit dans le reportage de j'ib sur la TCD12 Bettex - Arbois)
J'ai bien apprécié ton travail, et c'est pour ca que je te demande si c'est possible de faire la même chose pour Bettex - Arbois (même si c'est largement dit dans le reportage de j'ib sur la TCD12 Bettex - Arbois)
#9
Adrien74
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Posté 01 mars 2022 - 20:14
Merci monchu pour cette partie historique du domaine du mont d’arbois très enrichie avec de nombreuses photos de toutes les périodes, pour le domaine de la princesse que je connais très bien, la DSP actuelle est en cours de résiliation anticipé (source, la commune de demi quartier) par le nouvel exploitant, en effet, il était prévue un projet d’enneigement artificiel sur le secteur et rien n’a été réalisé, c’est quand même déplorable vue le superbe TC8 qui si trouve.
#10
ventoux
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Posté 01 mars 2022 - 22:33
J'apporte ma petite contribution à cette magnifique collection de plan des pistes et au non moins magnifique reportage sur le téléphérique. Alex, tu peux récupérer les plans bien entendu ! Les dates sont imprécises.
Plan des années 30.
Plan des années 40.
Plan des années 40.
Plan des années 50.
Plan des années 60.
Plan de 1963.
Plan de 1969
et une petite photo du téléphérique
Plan des années 30.
Plan des années 40.
Plan des années 40.
Plan des années 50.
Plan des années 60.
Plan de 1963.
Plan de 1969
et une petite photo du téléphérique
Ce message a été modifié par ventoux - 01 mars 2022 - 22:35 .
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