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Les Pléiades Riviera vaudoise - Suisse

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Fael 

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Posté 10 février 2019 - 21:21

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Introduction

La station des Pléiades se trouve sur les hauteurs de Vevey, une ville située sur la rive nord du Léman, dans le canton de Vaud. Il n'y a pas de village associé à ce domaine skiable, la clientèle provient uniquement des villes et villages de plaine situés dans les environs. On peut bien sûr y accéder en voiture, mais il existe également une ligne de chemin de fer qui relie la gare de Vevey directement aux pistes et qui, du point de vue historique, a été le premier accès à cet endroit. C’est une station familiale qui est très utilisée par les écoliers et les jeunes de la région. Malgré la basse altitude, la station n'est pas équipée de canons à neige. Cet endroit est également connu pour ses très nombreuses possibilités de ski de fond. Le sommet des Pléiades est un belvédère et un lieu de promenade apprécié, tant en hiver qu'en été. Au printemps, une importante floraison de narcisses a lieu dans les prés de Prantin et de la Châ. Il existe des sentiers spécialement aménagés pour aller les admirer. Durant la saison estivale, un sentier didactique sur le thème de l'astronomie, le parcours Astropléiades, est balisé au départ de la gare des Pléiades.


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Plan de situation de la station. Source de la carte : geodata © swisstopo.

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Le plan des pistes.

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Le domaine des Pléiades (à gauche) sur le plan de la Riviera qui montre également les trains et les funiculaires exploités par le groupe MOB ainsi que le domaine des Rochers de Naye.


Histoire

Avant le début du XXème siècle, la région des Pléiades, qui domine la ville de Vevey au bord du Léman, abrite surtout des alpages utilisés par les habitants de Blonay et Saint-Légier, deux villages situés à mi-chemin entre le bord du lac et le sommet.

En 1899, une concession est demandée pour la construction de deux lignes de train entre Vevey et Chamby d'une part et entre Vevey et Châtel-Saint-Denis d'autre part. La première ligne est destinée à rejoindre à Chamby le chemin de fer Montreux - Oberland bernois (MOB) dont la construction est envisagée à la même période. Le tronçon Vevey - Saint-Légier - Blonay - Chamby ouvre en octobre 1902, permettant ainsi la jonction avec le tronçon Montreux - les Avants du MOB, ouvert l'année précédente. La ligne Saint-Légier - Châtel-St-Denis, quant à elle, ouvre en 1904.

Les initiateurs du projet envisagent la construction d'une voie Blonay - les Pléiades qui permettrait à tous l'accès à ces hauteurs et ainsi augmenter pour les touristes l'attrait des autres lignes. La concession est obtenue en 1904 et la ligne ouvre au public en été 1911. Contrairement aux trois autres tronçons, celui-ci est équipé d'une crémaillère, de type Strub. Les trains des Pléiades peuvent également circuler sur le tronçon à adhérence Vevey - Blonay, ce qui permet d'organiser des trains Vevey - les Pléiades sans changement. Toutes ces lignes sont exploitées par la compagnie des chemins de fer électriques veveysans (CEV) qui est issue de la fusion des sociétés pour le chemin de fer Vevey - Châtel-St-Denis et Vevey - Chamby. On peut également noter qu'elles ont été électrifiées dès leur construction.

C'est l'ouverture de cette voie qui amène les premiers skieurs aux Pléiades, le train permettant de passer de la ville aux pâturages enneigés en moins d'une heure. Le terminus est également un lieu de promenade et un point de vue apprécié. À cette époque, les skieurs peuvent monter à pied au sommet de Bondenoces, le point culminant de la montagne qui se trouve environ cinquante mètres plus haut que le terminus du train. De là, il est possible de descendre soit du côté nord en direction de Châtel-St-Denis, soit du côté sud en direction de Blonay pour ensuite reprendre le train aux arrêts de Lally, Ondallaz ou Fayaux. Des concours de ski sont parfois organisés aux Pléiades dès les années 1920.

Au début des années 1930, l'école de ski des Pléiades (section Veveysane de l'École Suisse de Ski) est créée. Elle donne des cours de ski au sommet, alors que le train est toujours le seul moyen d'accès et qu'il n'y a aucune remontée mécanique. Déjà à l'époque, des écoliers de la région viennent y apprendre les rudiments du ski.

Au début des années 1950, la société anonyme du remonte-pente des Pléiades est créée et en 1955 elle fait construire un téléski sur le versant nord de la montagne. Il s'agit d'un téléski à ceintures construit par la société Oehler de Aarau selon le brevet de Beda Hefti un ingénieur fribourgeois. Sur ces appareils, les clients sont tractés à l’aide de ceintures qu’il faut enfiler avant chaque montée. Il part du lieu-dit Prés Bettex à 960 mètres d'altitude et conduit au lieu-dit la Châ, 400 mètres plus haut après plus de 1600 mètres de ligne. Il dessert par conséquent une belle et longue piste, relativement bien enneigée vu l'exposition nord. Malheureusement, elle n'est pas directement atteignable depuis la gare ferroviaire puisqu'il est nécessaire de monter jusqu'au sommet de Bondenoces pour y accéder, ce qui représente environ 15 minutes de marche à ski. Au retour, il est également nécessaire de marcher puisque le téléski arrive environ 30 mètres au dessous du sommet.


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Le dernier pylône du téléski à ceintures des Pléiades-Nord. On remarque également le « restaurant du monte-pente », devenu plus tard le restaurant de la Châ (archives de la Feuille d'avis de Lausanne - https://scriptorium.bcu-lausanne.ch).


L'année suivante, un nouveau téléski est construit par les CEV. Il est implanté au lieu-dit Lally et son arrivée est située à côté d'un arrêt de la ligne de train. Il n'est pas directement accessible depuis celui-ci et n'est pas du tout relié au remonte-pente des Pléiades-Nord, comme on l'appelle alors, puisqu'il faut reprendre le train puis marcher pour passer de l'un à l'autre.


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La fin de la ligne du premier téléski de Lally (1956 - 1982). On voit à l'arrière la gare du train ainsi que l'hôtel des sapins (D.R.).


En 1959, la route donnant accès aux Pléiades est déneigée durant l'hiver pour la première fois. Ceci permet donc l'accès en voiture aux champs de ski. Néanmoins, ni le terminus du train ni les téléskis sont accessibles directement depuis la route, celle-ci se terminant au lieu-dit les Motalles en bordure de la tourbière des Tenasses où il n'y a à cette époque aucune remontée-mécanique. Par contre, cet endroit est très adapté pour le ski de fond et l'accès à ces pistes est plus aisé par la route.

Durant l'hiver 1963 - 1964, il n'a jamais été possible d'ouvrir les deux téléskis en raison du manque de neige. Dès lors, la situation financière des installations a commencé à se dégrader et dès 1967, la commune de Blonay (sur laquelle se trouve en partie la station) couvre le déficit des installations. C'est également en 1967 qu'un télécorde démontable est installé dans la combe située en contrebas du terminus du train, c'est le téléski de la Cuvette. Il offre pour la première fois une installation pour débutants directement accessible depuis la gare et il est inauguré en janvier 1968.

Au début des années 1970, les CEV envisagent de construire un téléski atteignant le sommet de Bondenoces depuis les Motalles. Il permettrait de relier les deux domaines, c'est-à-dire le téléski de la Cuvette au sud et celui de la Châ (Pléiades-Nord) au nord. Il donnerait également aux automobilistes un accès au domaine. Malgré quelques oppositions d'organismes de protection de l'environnement en raison de la proximité avec la tourbière des Tenasses, une zone protégée, le nouvel appareil est construit en 1974. Il s'agit d'un téléski débrayable Poma, long d'environ 500 mètres. Sa construction, qui a lieu au mois de novembre, est gênée par la neige qui rend nécessaire l'intervention d'un hélicoptère pour le montage des pylônes. Une fois le montage achevé, la neige a disparu et le téléski n'ouvrira pour la première fois qu'à la fin mars 1975.


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Le départ du téléski des Motalles (archives de la Presse Riviera/Chablais - https://scriptorium.bcu-lausanne.ch, photo Dominique Muller).


C'est également à cette période que la société du remonte-pente des Pléiades qui, rappelons-le, avait construit le premier téléski en 1955, est dissoute. Le téléski de la Châ est repris par les CEV, ce qui permet de n'avoir plus qu'une seule société d'exploitation pour le train et toutes les installations. Les nouveaux propriétaires doivent tout de suite envisager l'avenir de cet appareil. Il s'agit en effet d'un des derniers téléski à ceintures en service et le confort n'est plus du tout adapté aux exigences de la clientèle. De plus, l'autorisation arrive à échéance au printemps 1975 et son exploitation ne peut pas être poursuivie. Il y a donc deux possibilités : abandonner cette piste ou remplacer le téléski.

Les CEV optent pour le remplacement de l'installation. Celui-ci a lieu durant l'été 1975. Pour permettre une ouverture plus fréquente, la partie inférieure du tracé est abandonnée et le départ est ramené à 1080 mètres d'altitude. D'un autre côté, le tracé est légèrement prolongé au sommet afin de rapprocher l'arrivée du sommet de Bondenoces. C'est à nouveau Poma qui est chargé de ce remplacement mais, pour permettre des économies, les pylônes treillis de l'ancien téléski Oehler sont conservés et Poma les adapte pour en faire un téléski débrayable. Sur 15 pylônes, trois seulement sont tubulaires et installés par Poma. La saison 1975 - 1976 voit également apparaître des abonnements combinés train et téléskis, au départ de Vevey ou de Blonay. En 1977, l'équipement d'une des pistes pour le ski nocturne est envisagé, mais ce projet ne se réalisera finalement pas.

En 1982, le téléski de Lally, toujours isolé des autres, est remplacé. Les modernisations se poursuivent avec en 1987 celle du téléski de la Cuvette. C'est à nouveau Poma qui s'en charge et qui installe un téléski à perches fixes, avec pylônes cette fois contrairement à son prédécesseur. Le restaurant au sommet est également rénové cette même année.

En 1989, la station organise une compétition sur sa piste des Motalles. Malheureusement, la neige n'est pas vraiment au rendez-vous et même si la piste serait praticable, la montée du téléski ne l'est pas. Les organisateurs prennent donc la décision de faire enneiger la montée du téléski avec de la neige apportée par hélicoptère. Ce téléski des Motalles a d'ailleurs mauvaise réputation en raison de sa très forte pente (pas loin de 90 %), inadaptée à son rôle central dans cette station fréquentée par de nombreux débutants. En plus, en cas de chute, la piste de descente ne se trouve pas à proximité. Pour améliorer cet aspect et pour respecter la nouvelle réglementation sur la pente des téléskis, des travaux sont effectués en 1991 pour diminuer la pente jusqu'à « seulement » 70 %.

Dès 1995, le remplacement du téléski des Motalles, toujours trop raide malgré la correction effectuée quelques années plus tôt est envisagé. La seule façon d'éviter cette forte pente est d'installer un télésiège, un téléski sur un autre tracé n'étant pas possible. La construction d'un télésiège fixe deux places proposé par la société Von Roll est retenue. L'installation d'un second télésiège sur la pente située à proximité de l'alpage de Prantin, sur le versant est de la montagne est également envisagée. Cette pente est en effet bien adaptée pour y faire une piste et est plus haute en altitude que l'itinéraire voisin de la Châ, dont l'ouverture est très limitée par les conditions d'enneigement. Cependant, ces travaux devisés à 3,2 millions de francs ne sont pas faciles à financer dans une station qui fait presque chaque année près de 200'000 francs de déficit, qui sont pris en charge par les communes de la région.

À la fin de l'an 2000, les CEV se séparent de l'exploitation des téléskis des Pléiades. Une nouvelle loi interdit en effet à une entreprise ferroviaire d'exploiter des remontées mécaniques si celles-ci ne sont pas rentables. Les installations deviennent donc pour un franc symbolique la propriété des communes de Blonay et de St-Légier sur lesquelles se trouve la station. L'exploitation est confiée à la coopérative des Pléiades qui est créée à cette occasion.

Pendant ce temps, le financement du grand projet de 1995 se concrétise avec l'accord successif des huit communes soutenant le domaine. Cependant, quelques modifications ont dû être apportées au projet. Le télésiège prévu à Prantin est abandonné et c'est finalement un téléski qui est envisagé à cet endroit. Il est également décidé de prolonger enfin le téléski de la Châ jusqu'au sommet de Bondenoces. Finalement, suite à la disparition de la société Von Roll à la fin des années 1990, l'exploitant doit se tourner vers un autre constructeur pour son nouveau télésiège.

Les travaux ont lieu en été 2004. C'est la société Poma (Baco-Poma) qui construit les deux installations : un téléski débrayable à Prantin et un télésiège quatre places à pinces fixes aux Motalles, les télésièges deux places ne faisant plus partie du catalogue de cette société. Cette année voit également la disparition du téléski de Lally qui souffrait de son isolement et était par conséquent très peu fréquenté. Le coût des travaux est plus élevé que prévu (3,95 millions soit 750'000 francs de dépassement) et pour éviter un dépassement plus important, le prolongement du téléski de la Châ est abandonné.


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Plan de situation des différentes installations du passé et du présent aux Pléiades. Source de la carte : geodata © swisstopo.


Dans la seconde moitié des années 2010, la station doit se pencher sur l'avenir de la piste de la Châ. En effet, le téléski, qui date de 1975 tout en conservant de nombreux éléments de l'installation de 1955, ne répond plus aux exigences de l'autorité de surveillance et ne pourra pas être exploité après 2019. Tout comme en 1975, il se pose la question suivante : faut-il abandonner cette piste ou remplacer le téléski ? Les communes concernées ont alors décidé de tenter une fois encore le remplacement de cette installation, puisqu'elle dessert la plus belle piste du domaine. Tout comme en 1975, il est à nouveau prévu de remonter la gare aval pour augmenter le nombre de jours d'ouverture. Finalement, il est décidé de remplacer le téléski par deux installations, la première s'arrêtant à l'endroit où se trouvait la gare amont du téléski Oehler et la seconde partant à proximité et arrivant au sommet de Bondenoces vers le sommet du télésiège des Motalles. Ceci permettrait aux Pléiades d'avoir pour la première fois de son histoire une installation qui atteint le véritable sommet. Au printemps 2019, les communes de Blonay et de Saint-Légier acceptent de financer une grande partie du projet.

Après une ouverture particulièrement longue durant l'hiver 2018-2019, le téléski de la Châ ferme définitivement ses portes le 4 mars 2019 avant d'être démonté en mai de la même année. Durant l'été, le téléski inférieur (Châ 1), qui permet la desserte des deux pistes de la Châ, est construit. Contrairement au planning initial, le second téléski (Châ 2), reliant le restaurant de la Châ au sommet de Bondenoces, est installé en même temps et les deux appareils entrent en service durant l'hiver 2019-2020. Il s'agit de téléskis à enrouleurs monoplace fournis, pour la première fois aux Pléiades, par Garaventa. Ce remplacement marque le retour de ce type d'installations sur le domaine, qui n'en comptait plus depuis le démontage du téléski de Lally.

Le domaine skiable

Il se compose de deux pistes bleues et quatre pistes rouges, qui s'étendent entre 1082 et 1397 mètres d'altitude. Elles sont desservies par trois téléskis et un télésiège. Un télébob et deux télécordes, un à proximité de la gare des Pléiades et l'autre aux Motalles, complètent l'offre. Le domaine se divise en deux grandes parties, une sur le versant sud de Bondenoces et l'autre sur le versant nord. Ces deux moitiés sont reliées entre elles par le télésiège des Motalles qui atteint le point culminant du domaine, d'où il est possible de changer de versant. En plus de son rôle de liaison, le télésiège dessert deux pistes, une sur chaque versant. Du côté nord se trouvent les deux pistes de la Châ qui sont beaucoup plus longues que les autres et qui constituent le secteur pour skieurs plus avancés.

Le versant sud

Depuis le sommet du télésiège des Motalles, on atteint moyennant quelques mètres de marche le point culminant du domaine. De là, une piste regagne les Tenasses et la gare aval directement alors que l'autre atteint d'abord la gare des Pléiades, terminus de la ligne de chemin de fer, avant de longer la piste et le téléski de la Cuvette pour finalement regagner la piste descendant aux Motalles. C'est sur se versant que se trouvent les deux accès au domaine skiable. Les usagers arrivant en train aboutissent au sommet de la piste de la Cuvette alors que ceux venant en voiture peuvent atteindre, moyennant quelques minutes de marche, la gare aval du télésiège des Motalles. On peut également signaler que les pistes de ski de fond partent du parking des Motalles et mentionner l'existence de deux restaurants : un au bas des Motalles et l'autre à proximité du terminus du train, avec vue sur le lac.

Ce secteur se démarque donc par la présence de la piste de la Cuvette, bien adaptée aux les débutants. La plus intéressante des deux variantes de la piste des Motalles se trouve également sur ce versant.


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Pour beaucoup, le point de départ d'une journée de ski aux Pléiades est la voie 7 de la gare de Vevey, là où s'arrêtent les trains pour Blonay et les Pléiades.

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Mais pour le moment, le seul signe indiquant la présence d'une station de ski est ce plan des pistes. On y trouve l'ouverture des installations des Pléiades, des Rochers de Naye et de leur trains respectifs.

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Après environ 40 minutes de trajet, le train atteint les Pléiades. Dans la dernière courbe qui le conduit à la gare, on aperçoit pour la première fois le domaine skiable et plus précisément la piste et le téléski de la Cuvette.

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La gare des Pléiades avec à quai une rame ABeh 2/6 de la série GTW construite par la société Stadler. Ces véhicules sont en service sur la ligne Vevey - les Pléiades depuis début 2016 en remplacement d'ancien matériel datant des années 1970.

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La ligne de chemin de fer et la station amont du téléski de la Cuvette, qui est le premier élément rencontré par les usagers arrivant en train. À gauche, on voit le sommet de Bondenoces (1397 m).

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Avant de s'engager sur les pistes, il vaut la peine d'admirer le panorama. Ici, le restaurant des Pléiades avec tout à gauche le Léman, au centre le Mont Pèlerin (1080 m) et le Jura à l'arrière.

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Vue depuis le sommet des Pléiades en direction de l'ouest avec le lac Léman au centre.

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Vue en direction du sud.

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Vue en direction du sud-est.

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Vue en direction du nord-est.

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Passons maintenant au domaine skiable avec ici la piste et le téléski de la Cuvette, le secteur pour débutants de la station. À l'arrière plan, on voit de gauche à droite : le Moléson et Teysachaux (2002 et 1909 m), le Pralet (1568 m), la Dent de Lys (2013 m) et le Molard (1751 m).

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En continuant à descendre au delà de la gare aval de la Cuvette, on rejoint la piste des Motalles.

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Une fois arrivé au bas de la piste, on rejoint la gare aval du télésiège. Celle-ci se trouve en bordure de la tourbière des Tenasses. Cet endroit est particulièrement apprécié par les skieurs de fond. Le parking se trouve également à proximité.

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La montée en télésiège, dans la forêt.

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Une fois au sommet, on peut regagner le versant sud en se dirigeant vers la gauche. La piste s'éloigne de la gare amont du télésiège des Motalles pour atteindre le sommet de Bondenoces (1397 m) avant de descendre sur le versant sud.

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La piste rouge des Motalles. On remarque à droite la gare aval du téléski de la Cuvette.


Le versant nord

Partons à nouveau du sommet du télésiège des Motalles. Dirigeons-nous cette fois vers la droite, sur le versant nord. Après quelques dizaines de mètres, la piste atteint la gare amont du téléski de la Châ. Le restaurant du même nom se trouve encore quelques mètres plus bas, au niveau de la gare amont du téléski de Prantin. De là, en partant vers la droite on descend vers Prantin ou les Motalles, en utilisant la piste bleue de liaison. En partant vers la gauche, on descend vers la Châ, soit en utilisant la piste rouge, qui s'éloigne très vite des autres itinéraires et longe le téléski de la Châ, soit en utilisant la piste bleue, qui longe la crête séparant Prantin et la Châ et rejoint la piste rouge peu avant la gare aval. En fait, même si il existe une piste bleue et une piste rouge à la Châ, les deux sont de difficulté équivalente et elles sont généralement les deux balisées en rouge.

On trouve donc dans cette partie du domaine la piste de Prantin, où l'enneigement est en général meilleur en raison de l'exposition ainsi que les deux descentes de la Châ qui, si l'enneigement est suffisant, sont les plus belles pistes des Pléiades. Vu la très basse altitude, elles sont malheureusement assez souvent fermées, mais lorsqu'elles sont ouvertes, c'est là que les bons skieurs trouveront les plus belles descentes de la station, face à la ville de Châtel-St-Denis.


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La zone approximativement plate qui constitue le sommet du domaine skiable. On voit ici la gare amont du télésiège des Motalles (au centre) et la piste se dirigeant vers le versant nord. Tout au fond, on devine la poulie retour du téléski de la Châ. À droite, on remarque toujours le Moléson et Teysachaux.

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Après avoir parcouru quelques mètres sur une piste assez plate, on atteint la gare amont du téléski de la Châ. À cet endroit, la pente augmente légèrement.

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On atteint rapidement le restaurant de la Châ, situé entre la ligne du téléski du même nom et la gare amont du téléski de Prantin.

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Peu après le restaurant, on peut bifurquer vers la gauche pour descendre sur la piste de Prantin.

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Le bas de la piste de Prantin avec le chalet du même nom à gauche. À l'arrière, on voit de gauche à droite le Niremont (1513 m), Corbetta (1401 m), le Moléson (2002 m), Teysachaux (1909 m) et le Pralet (1568 m).

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La fin de la piste avec la station de départ du téléski. On voit à l'arrière la plaine des Tenasses et ses pistes de ski de fond.

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La « piste bleue » de la Châ. En réalité, elle est en général balisée comme piste rouge. À l'arrière, on voit le plateau avec à l'avant Châtel-St-Denis.

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La fin de la piste bleue peu avant sa jonction avec la piste rouge.

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Le début de la piste rouge de la Châ. On remarque le hameau des Conversions sur la droite et à l'arrière-plan la ville de Châtel-St-Denis, en plaine.

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La suite de la piste, qui se rapproche du téléski. On devine le Jura de l'autre côté de la mer de brouillard.

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Passage à flanc de coteau le long du téléski.

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La fin de la piste, après la jonction des itinéraires bleu et rouge.

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Ambiance de montée sur le téléski de la Châ.


La station aujourd'hui

Une grande partie de la clientèle de la station provient des villes et villages situés dans les environs. En particulier, l'accès direct en train depuis Vevey, Blonay ou un des nombreux arrêts intermédiaires, en fait une station prisée des personnes non motorisées. D'ailleurs, un des slogans du domaine est « Skiez sans prendre l'autoroute ! ».

La station des Pléiades accueille chaque année durant les mois de janvier et février les écoliers de la région de Vevey qui viennent y effectuer les quelques jours de cours de ski inclus dans le cursus scolaire. Cette clientèle est importante puisque c'est en partie grâce aux communes qui y envoient leurs élèves depuis la création de la station qu'elle existe encore aujourd'hui. De plus, les enfants de la région bénéficient d'abonnements à prix réduits aux Pléiades s'ils souhaitent s'y rendre hors du cadre scolaire.

Conclusion

Cette petite station complète bien l'offre de ski de la Riviera. L'accès est plus court et les pistes plus faciles qu'aux Rochers de Naye, l'autre station de la région accessible en train. Si l'on compare à l'autre station voisine, les Paccots, le domaine des Pléiades propose des forfaits moins chers et est bien plus facile d'accès en transports publics. Durant la semaine, les écoliers remplissent les pistes et le week-end, l'affluence est souvent au rendez-vous.

Sources

  • Archives en ligne https://www.e-periodica.ch (Bulletin technique de la Suisse romande)
  • Archives en ligne https://scriptorium.bcu-lausanne.ch (24 Heures, Feuille d'avis de Lausanne, Feuille d'avis de Vevey, L'est vaudois, Le Matin, La Presse Riviera/Chablais, Tribune de Lausanne)
  • Préavis municipaux des communes de Blonay et Saint-Légier.


Les photos datent du 6 février 2018 et du 8 février 2019. Texte et photos : Fael.

Site internet de l'exploitant

Ce message a été modifié par Fael - 10 janvier 2023 - 23:26 .

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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Pra'z Ropeways 

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Posté 10 février 2019 - 22:20

Superbe présentation de cette petite station qui subsiste grâce à sa proximité avec des grandes villes tel que Lausanne par exemple :) . J'adore ces stations qui sont reliés par train :wub: :) .
A venir de nombreux reportages (voir ma page perso) !

Vive l'Espace Diamant, les Contamines-Montjoie, Hauteluce et Arêches-Beaufort !
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Chamois78 

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Posté 10 février 2019 - 22:39

Merci bien pour cette belle présentation ! :)

Pour l'ancien téléski de la Châ, ce doit être l'un des tous derniers TK à ceintures construit en Suisse car la technologie permettait déjà de construire des TKE en 1955. Il s'agit peut-être même du dernier téléski de ce type à avoir fonctionné jusqu'en 1975 ( au passage, bergbahnen.org le mentionne comme TKE2 dans sa base de données).

Je me réjouis des reportages ! ;)

Ce message a été modifié par Chamois78 - 10 février 2019 - 22:41 .

Vidéos de remontées-mécaniques sur ma chaîne YouTube : --> "Remonte-pente"
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   Bregalad 

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Posté 29 janvier 2020 - 17:49

Quelqu'un a des photos de l'ancien téléski à enrouleurs de Lally ? C'était de loin mon préféré du domaine ! La piste, autant celle descendant de La Cuvette à Lally que celle de Lally elle-même, était facile et plus ensoleillée que les autres. Il y avait sauf erreur 4 pylônes en forme de jolis portiques en treillis (comme celui de la Lécherette par exemple). Et le lâcher-sous-poulie sous l'arrêt de train était très particulière.

Selon mes vagues souvenirs, la pente à l'arrivée était forte et, si cela convenait pour redescendre, il était malaisé de remonter le talus pour avoir accès au train. Pourtant cette manœuvre était obligatoire (soit pour remonter au Pléïades en train, soit pour terminer la journée !). De plus, il y avait un nombre très impressionnant de galets (peut être 14 voir plus) directement devant la poulie de retour, et ce à niveau du rail du train. Depuis ce dernier, on ne voyait que ça sans voire le reste du téléski en contrebas, et c'était une vue très spéciale.1

PS : Pas vraiment au Pléïades, mais presque, il y avait aussi un téléski reliant le Vallon-de-Villard à Sonloup, qui a également été démantelé entre 2000 et 2019 (désolé je ne peux pas être plus précis sur la date). Je ne l'ai jamais utilisé.

Ce message a été modifié par Bregalad - 29 janvier 2020 - 17:53 .

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