Forums Remontées Mécaniques: La Compagnie des montagnes de ski du Québec - Forums Remontées Mécaniques

Aller au contenu

Page 1 sur 1
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet

La Compagnie des montagnes de ski du Québec Un futur mini Vail quebecois?

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Jean-Marie 

  • TSD4 du Plan du Four
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 203
  • Inscrit(e) : 05-janvier 15

Posté 11 janvier 2024 - 04:12

Après avoir fait une entée remarquable au Québec avec un bail d'exploitation du Mont Grand Fond La Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de e-Liberty Groupe va transformer la montagne pour l'année prochaine avec l'installation d'un TSD6 UNIG Doppelmayr mais la compagnie a des grandes ambitions pour le Québec.
À suivre si un tel projet va se réaliser!

Citation

Voici un article du journal le Soleil du 10 Janvier 2024
https://www.lesoleil...XIBY3HFQQ4DM7A/

La Compagnie des montagnes de ski du Québec lorgne plusieurs montagnes au Québec

Par Guillaume Roy, Initiative de journalisme local
10 janvier 2024 à 04h30
Le nouveau joueur dans l’industrie du ski au Québec est en train de créer une petite révolution. Après avoir acquis la gestion du Mont Grand-Fonds et du Mont Lac-Vert, l’'entreprise franco-suisse examine ses options pour l’achat ou la gestion du Mont-Édouard, du Mont-Sainte-Anne, de Stoneham, du Mont Comi et d’autres montagnes québécoises.

«Notre groupe est très présent en Europe et on arrive sur le continent nord-américain en investissant au Québec, souligne d’emblée Christian Mars, président de la Compagnie des montagnes de ski du Québec (CMSQ). On voit de belles opportunités, parce que plusieurs stations sont gérées de manière amateur par des municipalités. Sans vouloir être critique de l’administration, les gestionnaires n’arrivent pas à dégager suffisamment d’argent pour renouveler les infrastructures et le matériel en fin de vie. On arrive à un moment où il existe de belles opportunités pour investir et relancer des stations ».

La Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de e-Liberty Groupe, une entreprise qui a développé une billetterie en ligne pour plus d’une centaine de stations en Europe, a les moyens de ses ambitions. «Notre groupe fait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars, alors on peut dire qu’on a les reins solides et qu’on sait gagner de l’argent», commente Christian Mars.
Les retombées n’arriveront pas simplement d’un coup de baguette magique et il faudra attendre un peu avant de voir les bénéfices des investissements.

C’est au Mont Grand-Fonds que le groupe a réalisé son premier investissement au Québec, en prenant la gestion de la station en septembre 2023. «Les pourparlers avaient commencé en avril et nous avons déjà investi 14 millions de dollars dans la montagne», ajoute ce dernier, parlant de l’acquisition d’une dameuse, de six canons à neige et de l’ajout d’un nouveau télésiège débrayable à six places, unique au Canada, qui permettra d’atteindre le sommet en quatre minutes plutôt que les 15 minutes nécessaires avec l’ancien modèle.


«On fait cet investissement dans une optique quatre saisons, pour développer le vélo de montagne, la randonnée et d’autres activités », dit-il invoquant une piste de luge d’été et d’hiver, ainsi qu’un parc d’hébertisme.

Depuis le 1er janvier, la CMSQ gère également le Mont Lac-Vert, à Hébertville, où l’entreprise compte investir au moins 25 millions de dollars. Et ce n’est qu’un début. «S’il y a une opportunité, on avance, remarque Christian Mars. On regarde partout, au Mont-Édouard, au Mont Orignal, à Bromont », lance-t-il. Des pourparlers sont également en cours avec le Mont Comi à Rimouski.
Les investissements dans les agglomérations des régions fait partie d’une des stratégies de la CMSQ, mais l’entreprise lorgne aussi le Mont-Saint-Anne et Stoneham, la propriété de Resorts of the Canadian Rockies, qui n’est pas ouvert à la vente pour l’instant. «C’est bloqué tant que le gouvernement ne bougera pas», remarque Christian Mars, qui a fait allusion à des investissements de 200 millions de dollars nécessaires pour remettre à niveau le Mont-Sainte-Anne.

Révolutionner le monde de la montagne au Québec

La CMSQ veut mettre en place un nouveau modèle d’affaires pour contrer le modèle des grandes entreprises américaines, qui s’accaparent de plus en plus de montagnes, aux États-Unis comme en Europe. «On a l’ambition de devenir un opérateur de ski mondial», soutient Christian Mars.

«On ne veut pas nécessairement acheter des stations, dit-il, faisant allusion aux baux emphytéotiques signés pour la gestion des monts Grand-Fonds et Lac-Vert. On est ouvert à tout, dont les partenariats commerciaux».

Par exemple, le Mont Grand-Fonds et le Massif de Charlevoix ont signé une entente pour permettre aux détenteurs de billets de saison de skier dans les deux montagnes sans frais supplémentaires.Les investissements dans les agglomérations des régions fait partie d’une des stratégies de la CMSQ, mais l’entreprise lorgne aussi le Mont-Saint-Anne et Stoneham, la propriété de Resorts of the Canadian Rockies, qui n’est pas ouvert à la vente pour l’instant. «C’est bloqué tant que le gouvernement ne bougera pas», remarque Christian Mars, qui a fait allusion à des investissements de 200 millions de dollars nécessaires pour remettre à niveau le Mont-Sainte-Anne.

Révolutionner le monde de la montagne au Québec

La CMSQ veut mettre en place un nouveau modèle d’affaires pour contrer le modèle des grandes entreprises américaines, qui s’accaparent de plus en plus de montagnes, aux États-Unis comme en Europe. «On a l’ambition de devenir un opérateur de ski mondial», soutient Christian Mars.

«On ne veut pas nécessairement acheter des stations, dit-il, faisant allusion aux baux emphytéotiques signés pour la gestion des monts Grand-Fonds et Lac-Vert. On est ouvert à tout, dont les partenariats commerciaux».

Par exemple, le Mont Grand-Fonds et le Massif de Charlevoix ont signé une entente pour permettre aux détenteurs de billets de saison de skier dans les deux montagnes sans frais supplémentaires.Miser sur le quatre saisons

Le Québec ne peut pas rivaliser avec les dénivelés de 2000 mètres que l’on retrouve dans les Alpes. Mais on retrouve une multitude de produits à mettre en marché pour offrir l’expérience québécoise, estime Christian Mars, un adepte de sport qui ne s’est pas ennuyé lors de son premier voyage de ski au Québec. «J’ai skié différemment, dans les sous-bois. Je suis arrêté près du feu pour prendre une bière, avant d’aller faire un tour de motoneige. Ça n’existe pas une journée comme ça en Europe», dit-il, ajoutant avoir apprécié sa sortie aux baleines et la pêche sur glace.

«C’est le multiactivité qui permettra de développer un modèle pérenne et rentable.»

— Christian Mars
Ce modèle multiactivité doit aussi se décliner sur quatre saisons pour rentabiliser les investissements faits en montagne. Le développement du vélo de montagne, de la randonnée, de la course en sentier, de parcours d’hébertisme et de luge font aussi partie des plans de l’entreprise pour créer de vrais villages de montagne qui vivent à l’année. « En ouvrant à l’année, on change l’économie du système et on y croit», note Christian Mars, qui croit que la vie en montagne permet de maintenir un meilleur équilibre de vie dans un monde en accélération constante.

2

#2 L'utilisateur est hors-ligne   Jean-Marie 

  • TSD4 du Plan du Four
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 203
  • Inscrit(e) : 05-janvier 15

Posté 11 janvier 2024 - 04:19

Un autre article du journal Le Quotidien du 10 Janvier 2024 sur l'exploitation par La Compagnie des montagnes de ski du Québec du Lac Mont Vert à Hebertville au Saguenay La Sait Jean

https://www.lequotid...Dk4NS4zNi4wLjA.

Citation

Le nouveau gestionnaire du Mont Lac-Vert souhaite y investir plus de 25 millions

Par Guillaume Roy, Initiative de journalisme local
10 janvier 2024 à 04h00
Après avoir annoncé un plan d’investissement de 55 millions de dollars au Mont Grand-Fonds, la Compagnie des montagnes de ski du Québec souhaite investir au moins 25 millions de dollars au Mont Lac-Vert. Et ce n’est qu’un début.

La Compagnie des montagnes de ski du Québec (CMSQ) est devenue gestionnaire du Mont Lac-Vert le 1er janvier 2024, à la suite d’un processus entamé en novembre. «C’est la Ville [d’Hébertville] qui nous a approchés pour gérer le Mont Lac-Vert au cours des derniers mois, remarque Christian Mars, président de CMSQ. Je suis allé visiter la montagne et on a trouvé les conditions gagnantes pour reprendre la gestion».


Tout le processus s’est fait rapidement, car la Ville cherchait ardemment un partenaire pour reprendre la gestion de la montagne, qui a généré un déficit de plus de 300 000 dollars l’an dernier, un énorme fardeau pour la petite municipalité de 2500 âmes qui gère la station depuis 2016. «On a essayé plusieurs formules, d’abord avec le privé, puis avec une coopérative et sous la gestion de la municipalité, mais les opérations ont toujours été déficitaires», remarque le maire d’Hébertville, Marc Richard.
«Je suis convaincu qu’on a tout ce qu’il faut pour devenir un mini Saint-Sauveur», ajoute-t-il.

La CMSQ a signé un bail emphytéotique de 33 ans, renouvelable trois fois avec la municipalité d’Hébertville pour la gestion du Mont Lac-Vert et du camping municipal. L’entreprise n’aura pas à verser de redevances, mais elle devra payer des taxes sur les actifs, transformant d’emblée une dette de fonctionnement annuel pour la Ville en argent sonnant. Des pourparlers sont aussi en cours avec la MRC de Lac-Saint-Jean Est pour la gestion d’un terrain situé sur les terres non organisées de 10 hectares en bordure du lac Kénogami. «La ville sera bénéficiaire de tous les développements que l’on fera, par les taxes, les emplois et la richesse créée», estime Christian Mars.Et ces investissements sont énormes pour la petite municipalité. Dans un premier temps, la CSMQ souhaite investir 9,6 millions de dollars dans la station de ski et 1,5 million de dollars dans le camping.

«On nous a présenté un plan d’investissement global très intéressant qui nous a plu», lance Christian Mars. La CMSQ compte notamment acheter six à 10 nouveaux canons à neige de nouvelle génération, qui permettent l’enneigement à -2°C (contrairement à l’ancienne génération qui devait attendre des températures de -10°C). L’ajout de tels canons a permis au Mont Grand-Fonds d’ouvrir la station dès le 9 décembre cette année, note-t-il.Le plan d’investissement de la phase 1 atteint plus de 25 millions de dollars, car l’entreprise compte investir près de 12 millions de dollars pour aménager une route menant au sommet de la montagne pour développer un village alpin comptant près de 150 lotissements. Une partie sera développée pour faire de la location et l’autre pour l’ensemble résidentiel, note Christian Mars, qui souhaite intégrer le futur village alpin à la nature avoisinante. La construction des chalets n’est pas incluse dans le montant initial de 25 millions de dollars évoqués.«On va commencer par prendre la station en main pour voir à quel endroit nous devrons investir, mais il y aura d’autres investissements, car on part de très loin», ajoute le président qui souhaite développer une vision multiactivités quatre saisons à la station, en continuant de développer le vélo de montagne et d’autres activités.

«On a un joyau à développer avec la proximité du lac Vert et du lac Kénogami », estime Marc Richard.

1

#3 L'utilisateur est hors-ligne   Malou 

  • TSF1 Proctor Mountain
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 108
  • Inscrit(e) : 20-octobre 18

Posté 11 janvier 2024 - 05:25

Citation

...et de l’ajout d’un nouveau télésiège débrayable à six places, unique au Canada, qui permettra d’atteindre le sommet en quatre minutes plutôt que les 15 minutes nécessaires avec l’ancien modèle.


Elle aura quoi d'unique au Canada cette remontée? :huh:
0

#4 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 11 janvier 2024 - 13:30

Voir le messageMalou, le 11 janvier 2024 - 05:25 , dit :

Citation

...et de l’ajout d’un nouveau télésiège débrayable à six places, unique au Canada, qui permettra d’atteindre le sommet en quatre minutes plutôt que les 15 minutes nécessaires avec l’ancien modèle.


Elle aura quoi d'unique au Canada cette remontée? :huh:


Franchement je ne sais pas, peut-être des bulles ? C'est peut-être du marketing seulement. J'entends parler de cette compagnie de plus en plus...
Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
0

#5 L'utilisateur est hors-ligne   Clément05 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 6 657
  • Inscrit(e) : 22-mai 11

Posté 11 janvier 2024 - 14:31

Un TSD à coques existe déjà à Lake Louise si je ne m'abuse :) .

Une bonne nouvelle à court terme pour les montagnes en difficulté mais je crains que e-Liberty se transforme en un Vail Resorts local en lisant l'article... Je n'ai jamais compris l'intérêt de ces achats sur plusieurs continents, comme si le tourisme du "ski-avion" avait un quelconque potentiel et une chance d'être viable. "acteur mondial du ski", investissement dans les canons à neige avec une petite touche de 4 saisons, ça sent la recette à l'ancienne quand même.

Ils regardent du côté de Bromont mais vue la solide gestion de la montagne pas sûr qu'ils aient leur chance... Au contraire du MSA ou de Stoneham où leur arrivée pourrait être une bonne nouvelle.
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
0

#6 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Administrateurs
  • Messages : 23 241
  • Inscrit(e) : 17-octobre 06

Posté 11 janvier 2024 - 14:59

Très intéressant tout ça. Merci J-Marie pour ces liens vers les articles.
Franchement au Québec si RCR avait l'idée de vendre ses deux domaines skiables... Et si un investisseurs pouvait travailler correctement ici ce serait génial.
Le Mont Sainte-Anne devrait être une station majeur avec de bons équipements.

Un TSD6 au Mont Grand-Fond, vue d'Europe ce sera parfait, parfait !!
0

#7 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 11 janvier 2024 - 18:06

Ouï mais c'est triste de voir un Samson de moins

Je n'espère vraiment pas avoir affaire à un nouveau Vail Resort. Je ne crois pas que Bromont voudra vendre vu sa santé financière. Mais si des stations de ski sont ressuscitées ou que les stations rcr sont vendues ce serait bien.
Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
0

#8 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 12 janvier 2024 - 13:49

Sans surprise Charles Desoudry affirme que Bromont n'est pas à vendre :
https://www.lavoixde...5FOOHUBZFS2MJY/

Citation

La Compagnie des montagnes de ski du Québec (CMSQ), filiale d’une compagnie européenne qui s’implante depuis peu dans l’industrie à travers la province, dit avoir la station de Bromont dans sa mire pour une future acquisition. Or, une vente ne figure pas du tout dans les cartons du grand patron de l’entreprise récréotouristique estrienne, Charles Désourdy.

D’entrée de jeu en entrevue, le président de Bromont, montagne d’expériences (BME) a mis les pendules à l’heure. «Que [la CMSQ] mentionne la montagne de Bromont comme possibilité [d’acquisition], on ne peut pas empêcher ça. Mais, il n’y a eu aucun contact avec eux et on n’a aucun intérêt», a indiqué Charles Désourdy à La Voix de l’Est.

De son côté, le président de la CMSQ, Christian Mars, vise les plus hauts sommets de l’industrie. «On a l’ambition de devenir un opérateur de ski mondial», a-t-il mentionné. Le Québec est l’un des jalons du déploiement de l’organisation tentaculaire. «Après avoir acquis la gestion du Mont Grand-Fonds et du Mont Lac-Vert, l’entreprise franco-suisse examine ses options pour l’achat ou la gestion du Mont-Édouard, du Mont-Sainte-Anne, de Stoneham, du Mont Comi et d’autres montagnes québécoises», ont récemment dévoilé les Coops de l’information.

«S’il y a une opportunité, on avance. On regarde partout, au Mont-Édouard, au Mont Orignal, à Bromont », a fait valoir Christian Mars au cours du même entretien. Selon ce dernier, l’entreprise a les moyens d’atteindre ses objectifs. «Notre groupe fait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars, alors on peut dire qu’on a les reins solides et qu’on sait gagner de l’argent.»

Christian Mars dit vouloir implanter un modèle d’affaires qui révolutionnerait l’industrie récréotouristique en montagne, notamment en ce qui concerne l’accès aux nombreuses activités proposées comme les sports de glisse et le vélo de montagne. «Notre but ultime est de créer un forfait commun pour tout le Québec», a-t-il dit.

De son côté, Charles Désourdy se dit ouvert en partie à ce type de vision. «Le partage d’escompte entre stations, c’est ce qui fonctionne partout. On veut faire partie de ces abonnements de saison multimontagnes. Quand tu achètes un all you can eat, a-t-il imagé, tu es libéré et tu décides où tu vas skier.»

Le grand patron de la station de Bromont ne voit par ailleurs pas la percée de l’entreprise européenne au Québec comme une menace. «Il y a déjà Vail et Alterra. Des conglomérats, il y en a plein en Amérique du Nord. [CMSQ] ne réinventera pas la roue. Comme opérateurs au Québec, on esquisse tous un sourire quand on voit leur plan d’affaires.»

Christian Mars affirme également que «le multiactivité permettra de développer un modèle pérenne et rentable», évoquant entre autres comme cibles le vélo de montagne, la randonnée, la course en sentier, puis les parcours d’hébertisme et la luge. Le président de BME met un bémol. «Tout le monde veut être quatre saisons. Tout le monde veut le vélo de montagne. Quand tu as de l’hébergement, tu peux penser avoir plein d’activités [connexes] qui sont très peu rentables. Mais, quand tu es au milieu de nulle part, il faut que tout ce que tu offres soit rentable.»

«De notre côté, on a une grosse opération de vélo de montagne et on se gratte la tête pour la rentabilité, a renchéri Charles Désourdy. Ce n’est pas évident. [Ça nécessite] beaucoup de main-d’oeuvre pour l’entretien, pour les remontées. Ce qui fait toute la différence à Bromont c’est le bénéfice du ski de soirée. C’est ce qui fait qu’on peut investir dans la montagne année après année. Les autres stations qui n’ont pas cette contribution ne sont pas capables de suivre la parade.»

Or, éclairer les pistes n’est pas une solution gagnante partout, a souligné l’homme d’affaires aguerri. La clé réside entre autres dans la proximité de grands bassins de population. «Tu dois être situé près de tes clients, a affirmé Charles Désourdy. Le soir, les gens ne font pas du ski très longtemps. Ils ne font donc pas une heure et demie de route pour aller à la station. Sutton et Orford offriraient du ski de soir et ça ne fonctionnerait pas.»

Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
2

#9 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Administrateurs
  • Messages : 23 241
  • Inscrit(e) : 17-octobre 06

Posté 12 janvier 2024 - 15:54

Très intéressant !

«Notre but ultime est de créer un forfait commun pour tout le Québec»

> Mais cela existe déjà !! C'est le Pass Partout : https://boutique.man...i-passe-partout

Je crois même qu'il y'a un Pass Provincial que Jean-Marie dispose.
0

#10 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 12 janvier 2024 - 15:56

Oui la passe de l'ASSQ
Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
0

#11 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 12 janvier 2024 - 16:39

C'est une autre raison qui m'amène à me poser des questions sur l'avenir de la CMSQ et du ski au Québec. En attendant je vais rester à l'affût sur le dossier. :)
Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
0

#12 L'utilisateur est hors-ligne   Clément05 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 6 657
  • Inscrit(e) : 22-mai 11

Posté 12 janvier 2024 - 19:37

La pass de l'ASSQ ne fonctionne pas à Charlevoix dans mes souvenirs, et je pense que la CMSQ veut un forfait saison provincial (bref, du Vail Resorts).

Il sera intéressant de voir la traduction sur le terrain de tous ces discours :) .
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
0

#13 L'utilisateur est hors-ligne   Jean-Marie 

  • TSD4 du Plan du Four
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 203
  • Inscrit(e) : 05-janvier 15

Posté 12 janvier 2024 - 19:47

C’est sur que c’est peut-être plus pour parler d’eux que CMSQ ont fait cette sortie médiatique sur Bromont. Ça donne un message à d’autres montages qu’ils sont acheteurs. Autre possibilité pourrait aussi etre des partenariats pour une passe commun un peu comme Alterra fait avec sa passe Ikon.
Ça nous prend une passe multi-station au Québec car présentement le seul produit c’est la passes provincial de l’association de ski du Québec qui est vendu de façons très limité pour seul but de financer leur activités de représentation des stations de ski.
@Rodo la passe partout c’est un produit qui donne 3 réductions de 30% à chaque station de ski pour l’hiver.
0

#14 L'utilisateur est hors-ligne   Clément05 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 6 657
  • Inscrit(e) : 22-mai 11

Posté 13 janvier 2024 - 22:14

D'ailleurs je viens de tomber sur cette publication de l'ASSQ : elle lance une carte RFID valable dans 13 stations pour le moment : https://www.facebook...rEogXiNzhMacFl/

Nul doute que l'ensemble des stations adhérentes participeront à terme :) .
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
2

#15 L'utilisateur est hors-ligne   Québécois 

  • TCD15 de Bochard
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 927
  • Inscrit(e) : 05-mars 23

Posté 20 avril 2024 - 05:31

La CMSQ offre de racheter les deux stations québécoises de RCR et en parle avec le gouvernement.

Entrevue avec Christian Mars PDG de la CMSQ :
https://ici.radio-ca...nne-achat-vente

Citation

Le groupe franco-suisse e-Liberty a détaillé ses ambitions pour relancer le Mont Sainte-Anne. L'entreprise a rencontré le gouvernement et lui a fait parvenir une proposition écrite. L'entreprise propose de reprendre les opérations de la station des mains de Resorts of the Canadian Rockies et s'engage à y investir 100 millions de dollars au cours des prochaines années. Stoneham est aussi au cœur de la vision de ce groupe, qui possède déjà le Mont Grand-Fonds, dans Charlevoix, et le Mont Lac-Vert, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. On en parle avec Christian Mars, président de la Compagnie des montagnes de ski du Québec, qui fait partie du groupe e-Liberty.

Rédaction/Traduction/aide de reportages ; contactez-moi en MP !

La vie c'est comme une remontée mécanique : Ça monte et ça descent.
0

Page 1 sur 1
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet

1 utilisateur(s) en train de lire ce sujet
0 membre(s), 1 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)