Toujours pas d'infos concernant le déroulement de l'incident?
Pour moi cela reste un TPH inutilement compliqué et je prédis qu'il va souffrir de toutes sortes de problèmes liés à sa conception tarabiscotée.
Les spécifications des supercondos ont-elles été publiées? Certans infos sont disponibles, pour le reste c'est suffisamment conventionnel pour effectuer quelques calculs. Je m'étais penché dessus il y a quelques mois en refaisant les calculs avec des modules Maxwell aussi bien du point de vue électrique que financier mais je n'avais rien posté. J'avais préparé des liens mais je ne suis pas sûr d'avoir tout conservé et là je n'ai ni le temps ni l'envie de me replonger dedans dans l'immédiat.
Perso je trouve un peu contradictoire d'investir massivement dans un système de récupération d'énergie pour en gaspiller en recourant à un refroidissement à eau pour le moteur (sous la forme retenue, avec un échangeur intermédiaire et un circuit ouvert à eau de mer je n'aurais rien dit).
Après, on regardant de près il y a toutes sortes de bizarreries.
Je précise que je n'ai rien contre BMF, je ferais les mêmes remarques s'il s'agissait de tout autre constructeur.
Pour enfoncer le clou: les photos ne font que comnfirmer que les commandes Seirel ne sont pas du tout ma tasse de thé. Déjà que Frey et Sisag ont de HMI dépassés mais là, rien que les images de conduite piquent les yeux.
Normalement on tourne deux mordaches consécutives de 90°. De plus, contrairement à ce qui est prescrit par les EN, le recours à des mordaches plus courtes mais en plus grand nombre est préférable.
Je me demande même s'il y a bien l'espace de contrôle habituel d'env. 10 mm entre les deux mordaches (on ne voit pas très bien sur la photo).
Habituellement le câble porteur arrive sur le tambour d'ancrage côté mur puis est enroulé vers le côté extérieur du tambour d'ancrage.
Avec le brin libre côté mur comme sur la photo il reste trop peu de place pour passer une clé Inbus lors du serrage de la mordache, ce qui explique peut-être l'absence de croisement des plaques de serrages mentionné précédemment.
Accessoirement on notera la présence de taquets de retenue à relativement faible résistance (vissés après-coup) et disposés uniquement vers le haut du tambour d'ancrage et non répartis sur l'entier du pourtour du tambour d'ancrage.
Edité:
Sur cette photo, si le brin libre ressort parallèlement au mur, l'espace entre le mur et la tête de vis serait suffisant pour alterner l'orientation des mordaches.
Par contre sur la photo montrant les mordaches, on dirait qu'elles sont proches du mur, comme si le câble se rapprochait du mur après la sortie du tambour d'ancrage, peut-être pour moins solliciter les profilés retenant les mordaches.
Edité:
Selon les photos il y a deux retenues en sortie de tambour: celle discutée plus haut et celle de photo ci-dessous, soit avant d'entrer dans l'enrouleur de la réserve de câble:
En pareil cas, l'espace de contrôle devrait se situer entre la mordache supérieure de la photo et les profilés de retenue scellés dans le béton armé. Ou alors cet espace est situé entre les deux mordaches comme cela pourrait être le cas d'après la photo mais dans ce cas une mordache unique serait considérée comme suffisante pour la reprise de la force résiduelle en sortie de tambour d'ancrage.
Si la force de tension maximale et l'angle d'enroulement (que l'on pourrait estimer d'après les photos) sont connus il est facile d'estimer la force résiduelle en sortie de tambour d'ancrage, les formules sont standard.