monchu, le 9 07 2011, 19:59, dit :
En conclusion, les JO de Grenoble ont certes couté plus d'un milliard de francs de l'époque, et certains équipements n'ont pas eu la pérennité escomptée, comme le tremplin de St Nizier. Mais près de la moitié des dépenses concernait des infrastructures de transport et de télécommunications, qui auraient de toute façon été engagées par la suite, et qui ont simplement été devancées.
Oui, absolument. La construction de certains équipements, comme la rocade de contournement de la ville (Rocade sud) était devenue indispensable au développement de la vallée.
S'agissant des JO de Grenoble, les échecs financiers du programme se sont révélé très peu nombreux : ils concernent le grand tremplin de Saint Nizier (et, dans une moindre mesure, le petit tremplin d'Autrans), et la piste de bob de l'Alpe d'huez. Pour le premier échec, il est dû au positionnement de ces équipements, dans des zones de basse altitude, et où le ski alpin n'était pas une partique très développée (encore que le saut, lui, a toujours été pratiqué dans le Vercors). Le deuxième est dû au caractère très confidentiel de la pratique du Bob en France, mais il s'agit d'une discipline olympique.
Dans les deux cas, il y a aussi très certainement eu des erreurs de politique locale après les JO. Ainsi, le tremplin de St Nizier n'a jamais été mis en valeur, et alors qu'une requalification était envisagée dans les années 1990, il n'y a pas vraiment eu d'impulsion s'agissant des décideurs. La fin, dans les années 1990 également, et dans l'indifférence générale, de l'exploitation de l'essentiel du parc de remontées de St Nizier (téléphérique du Moucherotte notamment), a porté un coup fatal aux projets en la matière.