Sur un TSF2

Après vérifications l'arceau incriminé, s'est fissuré sur son sommet (à proximité de la zone de liaison avec la suspente).
Ce type de défaillance (fissuration de l'arceau) n'est pas tout à fait nouveau (hormis qu'habituellement la zone de fissuration est située à la jonction avec la banquette) car depuis plus de 10 à 15 ans, il est demandé aux exploitants soit :
- d'équiper les arceaux concernés de câblettes de sécurisation (cela concerne les 2, 3, et 4 places


- de procéder à des contrôles visuels (par l'exploitant) et par magnétoscopie (contrôleur indépendant niveau COFREND II) à intervale régulier afin de déceler la fissure avant qu'elle ne soit fatale. Dans ce cas toute détection entraîne le rebut de l'arceau.
Donc depuis ce nouvel incident (et pas accident, car par chance il n'y a pas eu de blessés lourds ou de mort), voici ce qui a été demandé par l'administration (STRMTG au travers des BIRMTG ou BDRM) :
- tous les téléportés

Le BIRMTG/BDRM doit être immédiatement informé des constatations, et le STRMTG mettra certainement en oeuvre (en fonction du nombre d'arceaux impliqués) des mesures conservatoires en concertation avec le constructeur incriminé : obligation d'installation des câblettes de sécurisation, augmentation de la fréquence des contrôles, qualification du contrôleur (non plus l'exploitant, mais un contrôleur indépendant niveau COFREND II, ...).
- tous les téléportés

Attention, n'allez surtout pas vous mettre en tête qu'il est dangereux d'emprunter des remontées mécaniques ! Ce mode de transport est de loin le moins meurtrier, loin derrière la route, les airs, ou les voies ferrées.
Cela démontre juste qu'avec un matériel vieillissant on découvre de nouvelles pathologies. Le STRMTG, les constructeurs, et les exploitants s'efforcent tous ensemble de tout mettre en oeuvre et garantir la fiabilité des installations soit en procédent au remplacement systématique des pièces défaillantes, ou en augmentant la fréquence des contrôles afin d'anticiper sur l'arrivée de la défaillance (avec le recul sur l'évolution dans le temps des remontées mécaniques, on sait par exemple qu'un arceau contrôlé ok aujourd'hui, ne deviendra pas dangereux avant au moins 3 à 4 mois, donc un contrôle mensuel permet de suivre correctement l'évolution, et d'anticiper !).
Cela démontre juste si besoin est que tous les partenaires précédemment cités sont capables de tout mettre en oeuvre pour maintenir à son plus haut niveau le taux de fiabilité des remontées mécaniques.
Pour mémoire, en 2000 (ou 2001) une cabine

Cela prouve qu'en cas de nécessité, les organismes de contrôles et les exploitants sont capables de faire ce qui s'impose afin de garantir le maximum de sécurité aux usagers que nous sommes ! Donc, pas d'inquiétude.
