Pour en avoir subi quelques uns dans la zone des Pyrénées centrales (le plus fort à 4,9 sachant que Richter est une échelle logarithmique qui mesure la puissance mécanique développée par le séisme), ce que je suis en mesure de dire, c'est que :
1. Le ressenti dépend de la nature du séisme à chaque fois, de sa profondeur, de comment se sont propagées les ondes, de sa durée, de l'endroit où l'on est (au Rez de chaussée, c'est tout à fait différent que si tu es ne serait-ce qu'au 1er étage d'un bâtiment), de la nature du terrain,...
2. A 2,8 de magnitude comme indiqué dans l'article, tout le monde n'y fait pas forcément attention. On croit aisément qu'un 40 tonnes passe dans le rue. Le bruit est généralement très sourd. Et si c'est de nuit, on n'est pas forcément réveillé.
3. L'observatoire de Midi-Pyrénées en charge de la surveillance de l'activité sismique de la chaine a toujours précisé qu'il vaut mieux, sur un endroit donné de fracture ou de collision de plaque tectoniques (c'est la cas des Pyrénées), une certaine quantité de petits tremblements répartis dans le temps que plusieurs années de calme. En effet les petits tremblement permettent de relâcher régulièrement les contraintes prvoquées dans le sous-sol par le grlissement des plaques. S'il n'y a pas relâchement périodique, il y a au contraire accumulation. Et lorsque le point de rupture est atteint, la conséquence est un tremblement de terrre majeur.
Ce message a été modifié par jfd_ - 04 septembre 2009 - 22:59 .
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