Si c'est bien conçu et réalisé il n'y a pas de raison que l'électronique foire. Seule réserve la sensibilité à la foudre, notamment pour les télétransmissions.
Pour aboutir au résultat de la vidéo ils ont dû ponter certaines sécurités et/ou faire d'autres manip interdites, surtout que la RM semble récente. La surveillance des zones ne permet pas ce genre de surprise.
Après il faut encore un peu à la masse pour ne pas avoir arrêté l'installation quand ça commencé à foirer de la sorte. Peut-être un p'tit coup de Vodka en trop...
Justement tu expliques comment le fait de la vidéo
Même avec une seule cabine, ce serait l’automate qui a perdu la boule (cela est possible si une cabine passe devant un capteur position et l’automate interprète comme deux et voilà le résultat)
Pour info l'incident a concerné un TSCD6-8 Doppel construit en 2007 sur le domaine "Mountain Air" dans la région de Sakhaline (extrême est de la Russie).
Aucune idée quant à la cause mais au vu du nombre de véhicules concernés il ne devait pas il y avoir de préposé (ou à tout le moins de préposé conscient) sur les lieux !
Les ravages de la Vodka? Autant les taupes modèles russes font référence dans leur domaine (rien à voir avec ANTM, GNTM et encore moins avec la pâlichonne version de M6 dont le potentiel des participantes ne rivalisait même pas avec celui d'un électron libre)[même Stendhal n'a pas beaucoup aidé avec la mutation de Gaillard en Sorel, Mer Rouge ou Noire, les alizés ne soufflent pas toujours dans la bonne direction ]), la rigueur du respect de consignes techniques n'est pas exactement l'apanage inné du personnel d'exploitation russe en général.
Pour l'incident de la vidéo, les cabines étaient en partie occupées mais personne n'a été sérieusement blessé. Les sièges étaient eux heureusement vides.
Un peu HS mais perso je n'ai jamais compris pourquoi la détection du passage des véhicules ne se fait pas simplement avec à chaque point de contrôle de passage deux détecteurs inductifs installés de façon à permettre une discrimination du sens de passage. C'est classique en automation depuis la nuit des temps. Cela permet d'assigner de façon sûre un véhicule à une zone et ce quel que soit l'endroit où il s'arrête/redémarre et quel que soit le sens de passage (sens de marche avant ou arrière). L'emplacement du point d'inversion de sens de marche (y.c. "balancement") n'a aucune influence sur l'exactitude de la détection.
Il suffit de disposer deux détecteurs de façon à ce que lors du passage d'un véhicule, le premier détecteur soit d'abord activé seul, puis le deux simultanément, puis le deuxième seul.
L'électronique de discrimination est triviale, dans ma jeunesse j'avais même réalisé un module à base d'IC DIL dans les années 80 pour une application dans un autre domaine.
Le même principe de discrimination est utilisé pour l'évaluation des signaux de codeurs incrémentaux avec deux trains de signaux A et B déphasés électriquement de 90°; les roues polaires à encoches des galets de mesure Doppelmayr avec deux détecteur inductifs constituent également une version ultra-basique de codeur incrémental avec p.ex. 3 impulsions par tour).
Pour une RM débrayable le surcoût représenté par les détecteurs, le câblage et les entrées d'automates de sécurité n'est pas significatif et de plus en cas de défaillance d'un détecteur on se retrouverait dans la situation actuelle caractérisée par un seul détecteur par point de surveillance de passage.
Ce message a été modifié par Velro - 19 novembre 2017 - 06:47 .
C'est donc mon avant-dernière vidéo de la saison estivale. Pour ma dernière vidéo, je vous réserve quelque chose d'un peu différent que d'habitude, un nouveau concept ... je n'en dis pas plus pour aujourd'hui, elle sortira bientôt !
Sinon bon visionnage !
Vidéos de remontées-mécaniques sur ma chaîne YouTube : --> "Remonte-pente"
Voici ma dernière vidéo de la saison estivale 2017 :
TPH8 Fürgangen-Bellwald (Habegger)
> C'est certainement un des premiers TPH Habegger encore en activité (rénové plusieurs fois dont 1x par Garaventa-Küpfer)
> On peut voir dans la machinerie, un réducteur spécial par courroie, assez rare
Porteurs de 72 mm. Le chariot avec frein de chariot intégré fait env. 5 tonnes. Un cavalier fait 220 kg.
A noter la construction particulière des poulies motrices (une piste pour le frein de sécurité et une pour le frein de service de part et d'autre des gorges). On voit également brièvement les maillons de la suspension de la cabine (normalement caché par des tubes de protection); ce type de fixation est requis avec les freins de chariot intégrés au chariot (c.à.d. sans chariot de freins avec bras de liaison et attache à rotule).
Pour la petite histoire, la grue de chantier en station de renvoi amont flat-top Liebherr 150 EC-B (portée 50 m) a été dimensionnée pour une tenue au vent de 280 km/h (ce qui correspond à peu près aux plus fortes tempêtre enregistrées dans les montagnes en Suisse).
Le montage avec hélico est possible en raison des ensembles d'assemblage ne dépassant pas 3.4 tonnes.
Pour la petite histoire, la grue de chantier en station de renvoi amont flat-top Liebherr 150 EC-B (portée 50 m) a été dimensionnée pour une tenue au vent de 280 km/h (ce qui correspond à peu près aux plus fortes tempêtre enregistrées dans les montagnes en Suisse).
Le montage avec hélico est possible en raison des ensembles d'assemblage ne dépassant pas 3.4 tonnes.
As-tu plus d'infos concernant cette grue ? Il me semblait justement qu'elle n'était dimensionnée "que" pour 200 km/h ce qui me semblait relativement peu.
(Peut-être que je confonds avec une autre installation)
Il me semble que c'est bien 280 km/h. D'ailleurs comme mentionné, en Suisse on avait atteint de tels vents (mesures officielles, inofficiellement les records sont plus élevés). Après, vu la hauteur sous crochet très faible c'est avant tout une question de mât vu que la partie tournante est mise en girouette.
A mon avis 200 km/h serait trop bas pour une tel environnement car la probabilité d'occurrence serait trop élevée (voir estimations de recurrence, p.ex. tous les 5, 10, 20... ans?).
Dans les documentations pour les grues à tour il y a des tables avec les ballasts et des exemples de mâts (=tour constitué d'éléments assemblés avec des vis ou des axes enfichables), par contre le constructeur de la grue peut autoriser d'autres combinaisons en fonction des exigences du client.
A mon avis les grues utilisées pour ce chantier sont des modèles normaux mais simplement avec montage basé sur un calcul spécifique tenant compte de la tenue au vent et des très basses températures. Après il est possible qu'il y ait eu des petites modifs comme p.ex. le renforcement du chauffage des armoires électriques, une adaptation des lubrifiants, des feux de balisage particuliers ou encore des petits modifs pour l'héliportage.
A noter que cette grue flat-top a une contre-féèche haubanée. Le montage avec héliportage diffère d'un montage conventionnel dans le sens où la flèche est assemblée directement par éléments alors que dans la mesure du possible on préassemble généralement la flèche pour la lever en une fois si les conditions de place et les moyens de levage le permettent. Les manuels indiquent avec précision la procédure à suivre lors du montage et du démontage. En particulier, si applicable, la séquence de ballastage de la contre-flèche doit être scrupuleusement respecté.
Si nécessaire, l'exploitant de la grue demande la validation de configurations non listées dans les documentations, p.ex. pour des hauteurs particulières, une tenue au vent accrue ou encore s'il dispose d'éléments de mâts non listés dans les combinaisons standard. P.ex. avec des adaptateurs on peut monter une grue avec un mât surdimensionné mais qui n'est pas listé dans les manuels car sans intérêt économiquement parlant (cela peut se faire si l'on ne dispose plus d'autres éléments de mât).
Pour les régions de plaine il existe des cartes pour les zones de vent normalisées, par contre en montagne il peut être nécessaire de déterminer la tenue au vent selon les conditions d'exposition au vent du lieu d'érection effectif (pour les chantiers de RM on dispose de toute façon de ces données vu qu'elles font partie des données à fournir pour l'approbation des plans, idem pour le risque d'avalanches, chutes de pierres, etc.).
Dans l'exemple du chantier amont du TPH de la Zugspitze, la hauteur sous crochet est très faible avec seulement 18.6 m (la grue du pylône était elle beaucoup plus haute). La partie tournante des grues à tour est toujours mise en girouette (sauf dans le cas de risque de collision de la flèche, auquel cas on dimensionne en conséquence car la flèche est bloquée en position de repos avec deux câbles mais en général on préfère installer une grue plus haute pour permettre une giration à 360 ° malgré les systèmes anti-collision prégprogrammés).
La tenue au vent est beaucoup plus critique pour les grues de grande hauteur comme celle de 133 m utilisée pour le pylône http://www.niedersta...rn-den-baukran/
ou encore celle montée pour la construction de l'antenne au Säntis.
(les grues et pylônes givrés ce n'est pas très agréables et le givre n'est pas forcément toujours très visible alors des parties nétalliques peuvent être humides alors que d'autres sont encore givrées, parfois assez casse-gueule).
Encore un lien pour ceux intéressés les grues à tour: http://www.kran-info.ch/wolff.htm
avec quelques chantiers légendaires pour la Suisse. Je me souviens très bien de certaines des grues mentionnées.
(Pour moi la 60140B reste la plus esthétique bien que surpassée par la 1250B du point de vue des performances; la 60140B avait une commande électromécanique et des treuils avec moteurs à bagues, la 1250B est à variateurs de fréquence.)
Dans le rocher se trouvent également des installations... disons classifiées...
Sur une des photos on voit un local protégé NEMP (Nuclear Electromagnetic Pulse) avec un volet blindé pas encore bétonné (ces volets et portes blindés sont scellés dans le béton armé puis le béton du vantail mobile est coulé sur place; dans les forts militaires on trouve encore d'autres types de portes blindées qui sont elles réalisées sur mesure).
Ce message a été modifié par Velro - 23 novembre 2017 - 12:46 .
Voici ma dernière vidéo de la saison estivale (même si l'hiver a déjà commencé ! ). Il s'agit d'une vidéo particulière car j'ai filmé la TCD8 "Anzère - Pas de Maimbré" à l'aide d'un drone. C'est également ma première vidéo en 4K. Je prévois une autre vidéo de ce type pour cet hiver.
Je commence une belle saison hivernale, complètement en 4K par une installation à Saas-Fee (VS/Suisse) :
Découvrez le TPH60 Längfluh
Quelques vues paysages de la gare aval avec Saas-Fee et la nouvelle TCD10 Spielboden, quelques vues sur la machinerie (deux poulies double gorges) et également sur le chariot avec le P2.
Voici donc la vidéo de présentation de cette courte et magnifique installation VonRoll située à Saas-Fee :
(Pour Adrian : J'ai envoyé un mail pour savoir la capacité de l'ancien TPH et si il y a de la récupération des pylônes également, je modifierai la description de la vidéo si cela n'est pas correct )
Veamos un vídeo en simulacro del recorrido aéreo que haremos dentro de muy poco en la nueva telecabina de transporte urbano, construida por Poma. https://www.facebook...90584250963392/
Voici ma première vidéo de la saison hivernale dédiée au TKD "Le Sapeley" à L'Abbaye (petite station de la Vallée de Joux). Il a la particularité d'avoir des perches avec attaches en forme de "J" (comme pour les TKF), ce qui est très rare pour ce type d'installation.