Le frein de service sur l'arbre rapide (entre le moteur et l'entrée du réducteur ou parfois sur un deuxième bout d'arbre de l'arbre d'entrée du réducteur voire, pour des petits entraînements, en bout de moteur) et frein de sécurité classique agissant sur la poulie est une configuration également très ancienne.
Après on peut débattre du pour ou du contre d'avoir le frein de service agissant via le réducteur ou non. D'un point de vue de l'analyse de risque cela ne me paraît pas si évident: avec le frein de service agissant côté entrée du réducteur, en cas de bris du réducteur ou simplement, avec certains types d'entraînements, en cas de découplage pour la marche d'évacuation, on perd le frein de service. Souvent avec l'entraînement de secours, seul de frein de sécurité est utilisé, le frein de service restant lui ouvert en permanence.
En contrepartie, une contamination des pistes de freinage par de l'huile pourrait entraver le fonctionnement du frein de sécurità ET du frein de service s'ils agissent sur la ou les mêmes parties de la poulie motrice. Par contre, la probablilité d'un tel scénario est très faible si l'on prend les mesures constructives appropriées (sur ce point de petites modifications simples mais judicieuse pourraient réduire le risque de contamination sur nombre d'installations existance, comme p.ex. des tôles de protection ou encore, là où pas encore installées, des gaines pour les flexibles).
Je suis également contre l'électrovanne de travail du frein de sécurité (OFT (BAV) CH pré-CEN) mais là on rentre dans les détails.
Une bonne solution reste la poulie motrice avec le frein de service et la contre-poulie (avec friction suffisante) avec le frein de sécurité. Dans ce cas on a deux surfaces de freinage distinctes et aucune perte de freins en cas de bris du réducteur principal ou découplage.
Perso je voterais pour la config avec tous les freins agissant directement sur la ou les poulies mais cela dit, la probabilité de défaillance dangereuse du frein de sécurité est très faible.
Dans le cas discuté il ne m'aurait pas paru judicieux de modifier les freins. Les contre-poulies tu oublies, trop compliqué car il aurait fallu modifier les poulies et en plus on a deux poulies séparées qui tourne en opposition et non une contre-poulie à double-gorges.
L'entraînement de secours électrique revient à la mode mais je reste défenseur de la solution Diesel-hydrostatique avec un minimum de composants électriques.
Par pitié, laissez vivre le Jumbo!!!! C'est un TPH150+1 superbe de conception classique sans chichi, il y a très longtemps un responsable technique supersympa m'avait fait visiter l'installation sur simple demande (je skiais ce jour-là). Il m'avait même offert un exemplaire de la plaquette de présentation très classe, avec une couverture bleu foncé et les bandes de couleur de la station (pourtant le tirage devait être très limité et il ne devait plus en rester beaucoup).
Chez Téléverbier je suis toujours tombé sur du personnel vraiment
très sympa et j'avais pu visiter plusieurs TPH de façon informelle.
Edité:
"Schnürspannung" est traduit en anglais par "wrapping tension" (et on trouve aussi "lacing tension" dans les EN, p.ex. EN 13223:2004 ou :2015 sous 12.1.2) et en français par *tension d'enroulement" dans les EN. Intuitivement, la traduction de l'allemand donnerait quelque chose comme "tension d'enlaccement" ou "tension de laçage".
Dans l'ordonnance fédérale pour les TPH à va-et-vient pré-CEN on trouve le terme "contrainte d'enroulement" (RS 743.121.3 ch. 216.3.8 page 6/179 du PDF (
https://www.bav.admi...va-et-vient.pdf)).
L'essentiel n'est pas tellement le terme exact utilisé, il importe de comprendre à quel aspect technique il est fait référence (le calcul est assez logique mais les résultats quantitatifs sont à mon avis tout sauf intuitifs),
Très grand hasard (je ne respecte pas les règles de citation formelle car je ne m'en souviens plus):
https://www.bk.admin...legislatif.html
(Fin du HS un peu trop poussé.

)
Ce message a été modifié par Velro - 07 septembre 2018 - 08:42 .