Forums Remontées Mécaniques: La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations - Forums Remontées Mécaniques

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La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations Les conséquences du virus SRAS-coV- 2 pour l'industrie du ski

#1401 L'utilisateur est hors-ligne   couribel 

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Posté 17 février 2021 - 22:45

Quelques ressources trouvées pour les chiffres d'accidentologie :

https://www.anena.or...s-accidents.htm

http://www.mdem.org/...d-activite.html

http://mdm.irsan.fr/

Édit, oubli :
https://www.ensa.spo.../accidentologie

Ce message a été modifié par couribel - 17 février 2021 - 23:21 .

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#1402 Invité_remontees_*

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Posté 17 février 2021 - 22:50

Voir le messagecouribel, le 17 février 2021 - 22:45 , dit :

Quelques ressources trouvées pour les chiffres d'accidentologie :

https://www.anena.or...s-accidents.htm

http://www.mdem.org/...d-activite.html

http://mdm.irsan.fr/

Génial, merci beaucoup ! ;)

EDIT : À première vue sur les chiffres de l'ANENA, on a dépassé et déjà de beaucoup les chiffres de l'an dernier. Au niveau du risque d'avalanche (BERA), ça semble suivre la même tendance. On monte toutefois jusqu'à 9 accidents pour la seule journée du 20/01/2020 (risque BERA 3), dont 8 en rando à skis. Effectivement, ski de rando+hors-pistes c'est l'immense majorité des accidents dans les avalanches.

Après on ne trouvera probablement pas les chiffres des accidents sur pistes sur le site de l'ANENA. Mais sur le rapport MDEM si, mais c'est difficile de comparer pour se faire une idée de la mortalité sur les pistes VS hors pistes, c'est vraiment 2 choses différentes apparemment (et le nombre de pratiquants n'est pas le même non plus, il faudrait trouver un moyen de pondérer pour comparer, mais pour ça faudrait avoir déjà accès aux données brutes). Puis on parle de mortalité, mais il faudrait parler aussi des accidents graves/traumatiques qui engendrent des hospis importantes ou des réas.
Plus je regarde tout ça, plus j'ai à l'idée que le nombre d'accidents graves ou de morts est fonction avant tout du nombre de pratiquants avant tout (avec peut-être une dangerosité accrue pour ski de rando/hors-pistes, à nuancer toutefois), puis des conditions de l'année courante (s'il y a eu beaucoup de jours à fort risque d'avalanche, etc).

Ce message a été modifié par remontees - 17 février 2021 - 23:00 .

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#1403 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 17 février 2021 - 23:06

La journée du 20 janvier, parmi les victimes, il y a 2 personnes âgées qui faisaient du ski de fond à 1km de chez eux sur leur itinéraire habituel et le comble c'est qu'ils s'étaient confinés dans ce hameau pensant être mieux protégés du covid...Et toujours dans la même vallée du Veneon, il y a eu le week end dernier un accident mortel de canyoning , activité inhabituelle en hiver dans les Écrins..
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#1404 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 18 février 2021 - 10:41

Histoire, présent et avenir des stations françaises. Rien de nouveau mais vu de Belgique.

https://www.rtbf.be/...ion?id=10694830
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#1405 L'utilisateur est hors-ligne   Cookie 

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Posté 18 février 2021 - 21:16

En Autriche, plusieurs domaines skiables sont fermés ou ont refermés leur installations, comme à Sölden, Pitztal, Kaunertal, Ischgl notamment. D'autres ouvert demandent carrément un test PCR négatif pour pouvoir skier..
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#1406 L'utilisateur est hors-ligne   jfd_ 

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Posté 18 février 2021 - 21:44

En résumé, la panique et le n’importe quoi sont très largement diffusés sur le continent quasiment entier.

Diffusion au moins aussi large que les 'variants', mot très à la mode découvert il y a tout juste quelques semaines... Triste car quel que soit le coté où l'on regarde, il est désormais assez clair que cette situation perdurera des années et des années. Le monde du ski restant une micro-goutte d'eau face au reste Image IPB
Envie d'appréhender l'entrainement cycle? Visitez le site VO2 Cycling ( http://www.vo2cycling.fr )
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#1407 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 19 février 2021 - 09:36

En révolte et ne faisant plus confiance à leur gouvernement, la plupart des stations italiennes ne comptent pas ouvrir le 5 mars.

https://france3-regi...es-1960807.html
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#1408 L'utilisateur est hors-ligne   l' Anversois 

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Posté 19 février 2021 - 10:49

Voir le messageCookie, le 18 février 2021 - 21:16 , dit :

En Autriche, plusieurs domaines skiables sont fermés ou ont refermés leur installations, comme à Sölden, Pitztal, Kaunertal, Ischgl notamment. D'autres ouvert demandent carrément un test PCR négatif pour pouvoir skier..


Surtout les grosses stations ont du mâl à rester ouvert.
Les skieurs (Autrichiens!) à la journée ne choisissent pas par préférance un grand domaine pour venir skier un jour.

Un domaine plus modeste avec un forfait à la journée au prix bien plus sympa est dans ce cas plus logique.
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#1409 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

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Posté 19 février 2021 - 12:56

En France, aucune nouvelle concernant les mesures prises contre la Covid avant le 8 mars 2021.
Mesures étant fermeture des RM, restaurants, ect..., ect..., ect...

Donc niveau station de ski "la date butoir" n'est plus fin février, mais le 8 mars.

A suivre.

https://www.ouest-fr...di-soir-7158963
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#1410 L'utilisateur est en ligne   Boy 

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Posté 19 février 2021 - 17:43

D'après France Info, des allègements aux restrictions en France pourraient être annoncés par le Président Macron d'ici 10 jours : un espoir pour le début de la saison de ski ?
Guillaume

La Montagne, ça Nous gagne ! =)
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#1411 L'utilisateur est hors-ligne   couribel 

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Posté 19 février 2021 - 18:37

Voir le messageBoy, le 19 février 2021 - 17:43 , dit :

D'après France Info, des allègements aux restrictions en France pourraient être annoncés par le Président Macron d'ici 10 jours : un espoir pour le début de la saison de ski ?


Ah, ces médias, je les adore :

France Info le 19/02/2021 17:47 (https://www.francetv...ce_4303501.html)

Citation

Emmanuel Macron a évoqué un "scénario de résilience", avec un allégement des contraintes sanitaires, vendredi 19 février lors d’un échange par visioconférence avec une quinzaine de parlementaires de sa majorité, a appris le service politique de franceinfo auprès de participants.


Et du côté du Figaro il y a 2 heures (soit vers 16h30-17h) (https://www.lefigaro...ctions-20210219) :

Citation

Durcir ou assouplir les restrictions sanitaires ? Emmanuel Macron a «besoin de huit à dix jours pour décider si on resserre ou si on peut relâcher les contraintes», a-t-il déclaré vendredi devant une vingtaine de parlementaires de la majorité réunis en visioconférence, selon des propos rapportés au Figaro par un participant.


Bref, à suivre ;-)
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#1412 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 19 février 2021 - 19:03

Voir le messageBoy, le 19 février 2021 - 17:43 , dit :

D'après France Info, des allègements aux restrictions en France pourraient être annoncés par le Président Macron d'ici 10 jours : un espoir pour le début de la saison de ski ?


Même s'il y a des allègements, il n'est pas certain que bcp de stations ouvrent. Certains grands domaines ont déja annoncé à leurs employés qu'ils n'ouvriraient pas une fois les vacances de février terminées. Peut être quelques stations d'altitude si elles ont suffisamment de personnel saisonnier pour ouvrir.
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#1413 L'utilisateur est hors-ligne   Guigui74 

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Posté 19 février 2021 - 19:08

Voir le messageBoy, le 19 février 2021 - 17:43 , dit :

(...) un espoir pour le début de la saison de ski ?
Pas plus qu’avant en ce qui me concerne, car les enjeux prioritaires n’ont pas changé et la situation épidémique ne devrait plus tarder à se dégrader...
Même l’école vient de « renforcer » son protocole sanitaire, ce qui en dit long ;)
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#1414 Invité_001_*

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Posté 19 février 2021 - 22:02

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#1415 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 20 février 2021 - 09:49

Malgré la réinvention du tourisme de montagne, cette année blanche aura des conséquences à long terme sur le secteur.

https://www.lejdd.fr...secteur-4026117

Citation

La fermeture généralisée des remontées mécaniques pour les vacances de Noël puis de février a provoqué un choc chez les professionnels du secteur et de nombreux élus des territoires de montagne. Cette décision est d'autant moins bien perçue que certaines destinations hivernales européennes ne sont pas soumises aux mêmes restrictions, alors que la France est parmi les leaders mondiaux dans un secteur très concurrentiel. Cette situation exceptionnelle est à lire à l'aune du fonctionnement et de la gouvernance de l'activité économique dans les zones de montagne française.

Historiquement, la construction des stations avait pour objectif de participer à l'aménagement du territoire. Dès les années 1960, les pouvoirs publics ont ainsi promu le tourisme hivernal. Ce dernier occupe aujourd'hui une place centrale dans l'économie des territoires concernés mais les stations ont connu des dynamiques différenciées. La phase de transition dans laquelle les territoires touristiques sont engagés, motivée notamment par l'effet du changement climatique sur les conditions d'exploitation des domaines skiables, s'opère également de façon différenciée, car tous les territoires n'ont ni les mêmes moyens, ni les mêmes besoins pour répondre à ces enjeux.

Il est pourtant frappant de constater la gestion uniforme dont ils ont fait l'objet depuis le début de la crise sanitaire. Quel que soit le massif ou le type de station, elles ont toutes été l'objet des mêmes décisions. Cette saison blanche – après une saison 2019-2020 déjà écourtée – aura probablement des conséquences de long terme, plus ou moins marquées en fonction de leur situation touristique initiale, sur les territoires de montagne et leur capacité à relever les défis de la transition.

Revenons d'abord sur les différentes formes de développement qu'ont connu les stations de montagne. Dans un contexte concurrentiel, deux grandes méthodes existent pour booster l'attractivité d'un territoire : la logique de différenciation, avec un développement spécifique (par exemple la valorisation des produits locaux) ou la logique de performance, avec un développement générique (comme la pratique du ski alpin).

Ces deux axes stratégiques sont souvent complémentaires, et les stations les mobilisent à des degrés divers. A une extrémité, il y a les stations d'altitude "disneylandisées" où le ski est devenu le principal moteur du tourisme. A l'autre celles où le ski ne peut être qu'une activité touristique accessoire, un produit d'appel vers le territoire et non son facteur majeur de différenciation. Dans de nombreux cas, les conditions d'enneigement ne garantissent pas que la pratique du ski soit possible chaque année ou toute la saison.

Cette dichotomie des modes de développement se retrouve également au niveau des stratégies d'adaptation aux impacts du changement climatique : faut-il se diversifier ou fiabiliser l'enneigement?

Ces stratégies peuvent paraître concurrentes, notamment vis-à-vis du soutien public au tourisme, mais tout l'enjeu de la transition repose sur leur complémentarité et leur articulation. Cela dépend en grande partie de la place qu'occupe le tourisme hivernal dans les territoires, de son importance pour leur vitalité économique et de son rôle de pourvoyeur de fonds pour les collectivités locales.

Le maintien de l'activité d'un domaine skiable est à double tranchant. D'un côté, elle peut conforter économiquement la capacité d'adaptation des acteurs privés et contribuer au développement d'activités alternatives.

De l'autre, il existe un risque de cercle vicieux à continuer d'investir dans les remontées mécaniques : cela peut renforcer l'impératif d'exploitation et de production de neige, ainsi que la nécessité d'optimiser la fréquentation du domaine skiable et donc de freiner la transition vers d'autres activités. La question est ainsi de trouver l'équilibre pour que le maintien des activités existantes concoure à la résilience globale du territoire et ne l'enferme pas dans une trajectoire de développement rigide.

Les pratiques de gestion de la neige sont en outre assez peu flexibles, car le début d'une saison de ski s'anticipe. Il est d'usage de produire avant la saison touristique une sous-couche de neige, quel que soit l'enneigement naturel à venir. L'exploitation des créneaux de froid, plus rares et moins favorables en avant-saison, accroît le risque d'épuiser la réserve en eau disponible et limite la capacité de réponse future au cours de la saison et l'exploitation de conditions de production plus favorables.

Du point de vue économique, les coûts de préparation des pistes, dont la production de neige constitue une perte sèche en cas de non-ouverture. Par conséquent, les stations se révèlent plus difficiles à piloter dans l'incertitude. Cela explique en partie l'insistance des exploitants et acteurs du secteur à être informés le plus en amont possible des conditions d'ouverture au cours de l'hiver 2020-2021, dans le contexte de crise sanitaire. Malgré les moyens techniques déployés, ils s'inscrivent dans le cadre politique et réglementaire, avec des répercussions en chaîne qui vont peser sur l'avenir de la filière et au-delà.

La crise aura des impacts à long terme sur la compétitivité des stations de montagne quand on envisage la destination touristique dans sa globalité. Le séjour touristique ne repose pas uniquement sur l'activité de loisir (ski par exemple), mais également sur un ensemble de prestations complémentaires ou connexes, telles que la découverte du terroir, du patrimoine naturel ou culturel, qui contribuent directement à l'attractivité des destinations.

Ces activités parviendront-elles à surmonter la crise actuelle et si oui, dans quel état? Les saisonniers seront-ils toujours disponibles ou auront-ils été contraints de changer d'activité? Les producteurs agricoles seront-ils toujours présents pour fournir les commerces et restaurants locaux ou proposer des produits de terroir?

De nombreux acteurs ont souligné "l'opportunité" offerte par la crise pour réinventer le tourisme de montagne. Les prestataires touristiques ont effectivement été très réactifs, en proposant d'autres loisirs pour accueillir les publics présents, dans le contexte d'une demande soutenue d'activités de plein air à la suite des confinements. Mais quelle sera la pérennité de cette dynamique? Comme le montrent les politiques de diversification depuis la fin des années 1990, réinventer le modèle économique des territoires de station ne se conçoit que dans le temps long.

En second lieu, la question des impacts à long terme se pose également au regard des modalités de commercialisation du produit "ski", et notamment des voyagistes ou hébergeurs. L'achat anticipé de séjours par lot peut représenter une part significative des volumes de vente. En contrepartie, ces acheteurs demandent des garanties quant à l'ouverture du domaine skiable. La production de neige a en partie comme objectif d'y contribuer, mais ces partenaires commerciaux des stations seront-ils toujours présents après la crise ou se seront-ils définitivement tournés vers les concurrents internationaux qui auront maintenu l'ouverture des remontées mécaniques malgré le contexte sanitaire?

Au-delà des conséquences économiques pour le secteur touristique, les collectivités locales risquent d'être fortement touchées par les effets de la crise. Rappelons que les remontées mécaniques sont un service public sous la responsabilité des communes et des départements, qui perçoivent donc une taxe sur la vente de forfaits dite "taxe loi Montagne".

Cet apport financier est relativement élevé : variable d'une année à l'autre, le produit de la taxe représente autour de 30 millions d'euros pour 130 de communes et près de 10 millions d'euros pour 10 départements comme l'indique un rapport de 2008 de la direction du tourisme. Il contribue non seulement à accompagner et soutenir le développement du tourisme local mais aussi au fonctionnement ordinaire des collectivités.

Ce manque à gagner aura donc probablement des conséquences sur leur action, voire leur capacité à assumer leurs missions ordinaires et à accompagner les évolutions locales dans le contexte de la transition touristique et territoriale. La crise actuelle se répercutera bien au-delà du court terme et des activités directement concernées par les mesures restrictives et les dispositions compensatoires. La menace plane ainsi non seulement sur l'activité dominante des stations de montagne, mais aussi sur les démarches de transition initiées par les territoires.

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#1416 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 20 février 2021 - 10:50

Il sera intéressant de regarder le bilan final de la saison dans les différents pays alpins (et pyrénéens)

A mon avis cela risque d'être quelque chose du genre, dans le classement des régions ayant le moins souffert :
1) Suisse : restaurants fermés (sauf take away et durant une courte période avant/vers Noël), pas de limitation de déplacement à l'intérieur du pays, ni depuis les régions frontalières. Limitations pour certaines zones à risque (notamment UK et désormais une bonne partie de la France).
2) France : restaurants (sauf take away) et remontées mécaniques fermées, pas de limitation de déplacements à l'intérieur du pays mais couvre-feu à 18h.
3) Espagne : restaurants partiellement ouverts, remontées mécaniques partiellement ouvertes, limitations de déplacement à l'intérieur du pays voir des communes.
4) Autriche : remontées mécaniques ouvertes. Tout le reste est fermé (y compris les hôtels, jusqu'à Pâques au moins), et il faut un test PCR avant d'aller skier. + Les conditions d'entrées en Autriche sont drastiques...
5) Italie/Allemagne. Plus ou moins la totale...

Avec pour la Suisse et la France au moins, de fortes disparités de stations en stations. Les grosses internationales souffrant beaucoup plus que de petites stations plus locales et diversifiées...

Ce message a été modifié par chris2002 - 20 février 2021 - 10:52 .

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#1417 L'utilisateur est hors-ligne   Tony le savoyard 

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Posté 20 février 2021 - 12:27

Bonjour,

Pour ceux qui sont intéressé par la situation dans les stations Allemandes et Autrichiennes, voici une vidéo de Arte :



Bonne week end.
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#1418 Invité_remontees_*

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Posté 20 février 2021 - 13:21

Merci pour le partage, j'ai trouvé ce reportage très intéressant.
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#1419 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 20 février 2021 - 13:43

Ce reportage sur les stations allemandes est bien représentatif de ce qui se passe partout où sont fermées les RM.
J'ai bien aimé la fin du reportage qui met l'accent sur ces 2 aspects.

1) Le retour à la nature d'un plus grand nombre de personnes pose de nombreux problèmes autre que la sécurité. Au final, les skieurs alpins concentrés sur un domaine skiable dérangent moins la faune notamment les tétras que les nombreux skieurs de randos qui s'éparpillent partout sans toujours avoir la connaissance du milieu naturel. C'est le même phénomène qu'on a vu l'été dernier en montagne ou la forte affluence a apporté plus de nuisances et aussi un raz le bol des riverains.

2) Le côté positif de cette crise est que ceux qui travaillent non stop l'hiver en temps normal peuvent profiter à leur tour de la montagne même sans ski.

Et j'ai remarqué que le proprio du magasin de sport avait un bandeau bleu, blanc, rouge, le même que les équipes de ski en France. ��
0

#1420 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 21 février 2021 - 11:47

Les terrasses des stations sont entrain de devenir l'objet d'une guerre politique entre la Confédération, certains cantons suisses allemands dont les Grisons et désormais le Valais. :rolleyes:

Acte 1 : la confédération, lorsqu'elle a pris des mesures en décembre, a interdit aux restaurants d'exploiter leurs terrasses, même pour manger les plats à l'emporter, que soit soit en montagne ou en plaine.
Acte 2 : depuis plusieurs semaines, les Grisons puis certains cantons de Suisse centrale sont passés outre cette interdiction et autorisent/tolèrent la présence de tables et de chaises sur les terrasses.
Acte 3 : en début de semaine, la Confédération tape du poing sur la table, mais apparemment sans grand succès. <_<
Acte 4 : Le Valais, qui jusque là était bon élève, par l'intermédiaire de son ministre de l'économie, menace désormais publiquement, si la Confédération ne fait pas appliquer correctement cette mesure (ou n'autorise pas l'exploitation de terrasses), d'autoriser l'ouverture des terrasses dans les stations de ski en Valais dès mercredi. Et demande à la confédération des compensations pour les restaurants de montagne valaisans, qui ont joué le jeu.

Bref, en Suisse on en est au point où des gouvernements cantonaux refusent plus ou moins ouvertement de faire appliquer des mesures fédérales parce qu'elles ne les arrangent pas... <_< :rolleyes:
Cela va être marrant mercredi quand le Conseil fédéral va probablement continuer sur une ligne beaucoup plus prudente que ce que voudraient certains cantons.*

Cf (en allemand) : https://www.blick.ch...id16360478.html


*ces mêmes cantons qui se plaignaient par contre, en novembre décembre, que la confédération n'intervenait pas suffisamment ou trop lentement, ou ne voulait pas déployer l'armée pour des tâches que les cantons auraient très bien pu assurer autrement (genre aider à la vaccination ou autres), mais probablement à leurs frais au lieu d'aux frais de la confédération... :lol2:
Cantons qui seront aussi probablement les premier à crier à l'aide si jamais la situation devait à nouveau déraper suite à leurs véléités d'ouvrir plus/trop vite... :P

Ce message a été modifié par chris2002 - 21 février 2021 - 11:52 .

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