Le nom J'ALLAIS restera attaché à la condamnation du stem à vive allure et à l'enseignement du parallélisme des skis aux débutants.
Qu'on abandonne l'idée simpliste d'une méthode qu'on croît universelle parce qu'elle répond aux goût de quelques-uns. Nous préconisons une révision objective de la méthode car il est juste et nécessaire d'offrir à chaque catégorie de skieurs la solution la plus adéquate.
« De quoi s'agit-il ? » comme disait le maréchal Foch : de style et de méthode.
Ne confondons point : le style, c'est affaire de technique, c'est la manière de pratiquer le ski ; appelons méthode la manière d'enseigner le ski. Distinguons pareillement la méthode française de descente et de slalom, et la méthode française de ski de tourisme.
II est question de la « technique française » et la diversité d'opinions est telle qu'on est tout ébaubi. Chacun se croit autorisé à dire son mot, à juger de façon définitive, le plus souvent avec intransigeance et une absence totale du sens de la mesure.
Je lis, au sujet de la « ruade », que l'auteur appelle d'ailleurs « tapecul » (sic !) et que, dit-il, « les gamins montagnards s'assimilent avec une extraordinaire facilité », elle présente au point de vue compétitif, le gros inconvénient de correspondre à « une perte de temps et à une perte de terrain provoquant un freinage intensif ». Autrement dit, cette particularité de la technique française comme contraire à la compétition, à la vitesse...
C'est bien l'avis des propres auteurs de la technique française qui n'ont jamais considéré la ruade comme une technique de vitesse et ne l'emploient pas en course.
Les uns considèrent ALLAIS comme à l'origine des méthodes modernes, alors que d'après d'autres, il n'avait rien inventé. Qu'on choisisse, que diable !
Le président de l'E.N.S.F.: PERIN-PELLETIER
Origine document J. Lesage, 50 ans de l'école de ski français,
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Polémique sur la méthode « Allais » en 1940 Réf.20035
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