10sami52, le 11 janvier 2025 - 23:08 , dit :
Donc il s'agit d'une nouvelle installation avec une vitesse digne des TCD à pinces Giovanola.

J'ai pas osé le dire, mais j'y ai aussi pensé.
Après, ce système peut avoir du sens dans le cadre d'un réseau de transport en commun, avec de multiples branches et un débit nécessaire pas trop élevé, une fois les problèmes "initiaux" réglés.
Mais, par delà les problèmes inhérents au système, son implantation ici est complètement bancale, en tout cas pour une exploitation hivernale où les débits nécessaires, notamment à la montée, peuvent être extrêmement élevés (idem à la descente en fin de journée, avec d'ailleurs au maximum deux portes il me semble dans chaque gare intermédiaire pour l'embarquement des passagers :
1) les stations d'extrémité, et en particulier la station aval n'ont aucun espace de stockage pour les cabines, ce qui fait que le besoin en cabine doit être anticipé, car l'envoi de nouvelles cabines ne peut se faire que depuis les gares intermédiaires. Et imaginons que l'installation fonctionne à plein régime à la descente, il n'est pas non plus possible pour les cabines vides de dépasser les cabines en attente de passagers en G1, ce qui pourrait potentiellement créer des embouteillages et ralentir le débit à la descente.
2) probablement dans une optique de "simplicité d'utilisation" pour les usagers, dans les gares intermédiairse, il n'y a qu'un seul quai d'embarquement/débarquement, situé sur le brin montant. Pour pouvoir embarquer ou débarquer quelqu'un à la descente, il faut donc envoyer des cabines sur le brin montant, pour qu'elles puissent être chargée/déchargée, et ensuite si nécessaire leur faire faire demi-tour en gare, pour les renvoyer sur le brin descendant. Quand l'installation fonctionne à plein régime dans le sens de la montée le matin, permettre aux usagers d'utiliser l'installation dans le sens de la descente signifie perturber ce flux montant, et potentiellement créer des bouchons, donc diminuer le débit du flux montant. Moralité, comme ce débit est déjà beaucoup trop faible, la seule solution est d'empêcher les utilisateurs d'utiliser l'installation à la descente.
C'est particulièrement visible sur ce schéma (en rouge, une cabine venant de l'amont doit décharger des passagers dans une gare intermédiaire, puis se réengager, pleine ou vide, sur ce même brin montant, que ce soit pour transporter des passagers vers l'amont, vers l'aval ou simplement rejoindre le garage).
Cookie, le 07 janvier 2024 - 11:37 , dit :
Je pense que si vous discutiez avec un ingénieur chargé de concevoir un réseau de bus, de tram, de train ou de métro et que vous lui proposez une telle solution, il vous dira que vous êtes complètement à coté de la plaque...
3) même si je ne suis pas sûr qu'une meilleure solution eu pu exister, la gare de Segnes, avec ces trois branches, posent aussi de gros problèmes de croisement des flux, puisque la gare est construite un peu sous la forme d'un gros rond point, où dans beaucoup de cas, les cabines doivent emprunter le brin en sens contraire pour aller vers certaines destinations
Cookie, le 06 janvier 2024 - 15:54 , dit :

Plan de la gare de Segnes, avec le cheminement pour rejoindre les 2 destinations opposées à savoir à gauche Nagens Sura et à droite Casson
Le pire des cas étant une cabine venant de Casson (à droite), déposant des passagers à Segnes, et reprenant ensuite con chemin soit vers Nagens Sura (à gauche), soit vers l'aval (en bas), puisqu'elle doit littéralement faire le tour du "rond-point" pour pouvoir déposer les passagers, et croiser à peu près tous les flux imaginables.
Ce message a été modifié par chris2002 - 11 janvier 2025 - 23:59 .