Forums Remontées Mécaniques: TCD8 Riffelberg Express / Zermatt - Forums Remontées Mécaniques

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TCD8 Riffelberg Express / Zermatt Garaventa - 2006

#21 L'utilisateur est hors-ligne   Swissdave 

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Posté 22 septembre 2024 - 22:49

Voir le messagechris2002, le 13 septembre 2024 - 11:46 , dit :

Certes mais il y a un pont qui permet de remonter à Furi en 5 minutes depuis l'actuel intermédiaire de la TCD. La piste dont je parlais elle continuait en rive droite jusqu'à Zermatt il me semble (là où aujourd'hui il doit y avoir un itinéraire à ski), cf. le plan de 2002 dans le lien que j'ai fourni.


Je reviens juste sur cet aspect (et merci à Rodo_Af pour ce reportage) - Je me souviens du ski quand j'étais enfant à l'époque de Zermatt quand l'entreprise était vaguement unifiée sous une direction unique, mais avant que les remontées ne s'adaptent en conséquence, ce n'était pas inhabituel pour dechausser les skis et remonter a pied sur une courte distance à peu près à l'endroit où se trouve la station intermédiaire, puis prendre un ascenseur qui était caché dans une grotte tout au fond de la station Furi pour rejoindre la télécabine. La descente vers Zermatt était possible mais la neige manquait souvent au pied de la station; C'est d'ailleurs sur cette piste que Zermatt a commencé à déployer des enneigeurs pour la première fois.

La piste 11a sur cette Plan des Pistes de 1985 (avec remerciement a skimap.org) montre les liaisons plutôt minimes entre les secteurs à l'époque.

Image IPB

Mais la 'mauvaise liaison' entre les secteurs la plus mémorable était sans aucun doute celle menant du secteur Sunnegga vers le train du Gornergrat.

Il y avait un choix - une option était une séquence de deux longs et particulièrement raides T-bars (marqués F3 et I sur la carte), suivis du téléphérique Rote Nase entre les sommets (Proche de l'étiquette H mais pas celle indiquée sur cette carte). La téléphérique de Rote Nase était toute neuve et n'avait été construite qu'à moitié, avec la possibilité d'une deuxième cabine - cet itinéraire nécessitait auparavant une longue marche le long de la crête de la montagne. Ces remontées mécaniques avaient toutes une fiabilité plutôt douteuse à l'époque.

Ou bien il y avait l'option Findelnbach ! Depuis la base du TSF2 de Findeln de l'époque (marqué C), une piste de ski essentiellement plate serpentait à travers les arbres tout le long d'une vallée étroite et densément boisée, pour atteindre la minuscule gare ferroviaire perdue de Findelnbach. Elle est marquée 9a sur la carte (légèrement décolorée) et était techniquement classée comme une piste rouge, plus en raison de la difficulté de parcourir cet itinéraire étroit et plat que d'un quelconque élément de pente. Car la piste était essentiellement un sentier forestier dans les pins, sans possibilité de dépassement des skieurs. Elle était clairement trop étroite pour accueillir une quelconque dameuse, et devenait donc curieusement bosselée. Je me souviens qu'elle semblait s'étendre à l'infini, alors qu'en regardant une carte elle ne faisait qu'un peu plus de 1,5 km.

Inutile de dire qu'il s'agissait d'une liaison d'une autre époque, où une grande partie de Zermatt était remarquable pour ses remontées mécaniques plutôt vieillissantes et ses décisions de développement parfois discutables - seuls le TSD3 Kumme, le TCD4 Zermatt-Furi et les principales télécabines du Petit Cervin pouvaient être qualifiés de vaguement « modernes ». On était encore tres loin d'une véritable liaison entre les trois domaines skiables autrefois séparés.
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#22 L'utilisateur est hors-ligne   jfd_ 

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Posté 23 septembre 2024 - 20:19

 Québécois, le 14 septembre 2024 - 03:41 , dit :

C'est dommage que de longues remontées comme celles-ci ne sont en général pas exploitées à leur vitesse maximale, car dès qu'une remontée mesure plus de 1,5 kilomètre, ça fait une grosse différence sur le temps de trajet. Je ne sais pas si c'est le cas en Europe (je crois que ça l'est sûrement), mais en Amérique du Nord, même les remontées à 5 m/s tournent souvent à 4 m/s ou à 4,5 m/s. Cela réduit les coûts d'exploitation et peut prolonger la durée de vie d'une remontée, mais à quoi ça sert si on peut la faire tourner à 6 m/s ou à 5 m/s, surtout quand le débit est enjeu ?

Au 1er ordre, l'écart de consommation énergétique entre 5 et 6m/s est d'environ un peu plus de 40%. Donc, je pense que si tu étais en charge de payer la facture électrique, tu ne te poserais pas la question. Surtout quand on met en regard le fait que la nécessité d'avoir le débit maximal n'est pas très étendu en terme de plage horaire sur une journée entière. D'autant que l'on peut moduler aussi la vitesse autant de fois que l'on souhaite avec l'électronique de gestion. C'est super facile à faire. Même sur une ligne de 3 kilomètres, la différence de temps entre 5 & 6 m/s n'est quand même faramineuse (1 minute 40 secondes...).
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