Je reste d'avis qu'un anémomètre sans pièces mobiles est nettement plus fiable qu'un modèle mécanique. Des anémomètres à ultrasons sont utilisés sur des navires polaires et ont un dégivrage efficace à -50°C. Ils mesurent des vitesses jusqu'à plus de 200 km/h, le seul de destruction des appareils étant lui bien plus élevé. Certains modèles peuvent être montés à 300 m du boîtier électronique.
Pour ce qui est de l'interfaçage on est d'accord que c'est un point à vérifier, surtout que certains fabricants de commandes de RM ont parfois tendance à réinventer la roue, que ce soit par ignorance ou par commodité. Avec les solutions propriétaires l'exploitant est lié et doit souvent débourser un prix inutilement élevé pour les pièces de rechange, raison pour laquelle dans beaucoup de domaines industriels les clients imposent des types d'interfaçages standards afin d'être moins liés à des composants particuliers.
Je doute fort que le dispositif anémométrique même soit réalisé comme composant de sécurité (genre SIL 3). Le fait que des alarmes de seuil soient utilisées pour ralentir ou arrêter l'installation n'implique pas que l'anémomètre soit lui un composant de sécurité et de toute façon on peut ponter manuellement les alarmes anémométriques.
En cas de doute il appartient aux instances de contrôle de décider si un composant de remplacement est admissible ou non et le fabricant de commande ne peut s'y opposer s'il n'y a pas de raison
objective interdisant le recours à ce composant (surtout s'il n'y a pas de reprogrammation des automates).
Une bonne fixation mécanique va de soi, en plus, selon l'emplacement, il faut prévoir une pointe parafoudre au-dessus de l'anémomètre mais là encore la rigueur d'exécution des RM est variable.
Ce message a été modifié par Velro - 25 février 2008 - 07:21 .