Merci pour la photo et le dessin, ça permet d'y voir plus clair et enfin on peut parler de technique en connaissance de cause plutôt que de spéculer ou de cultiver des secrets de polichinelle (et de toute façon les concurrents sont les premiers à être au courant d'une nouveauté).
Donc si on reprend le dessin:
En haut à gauche, on voit le câble coudé (avec le connecteur pointant vers la gauche) qui alimente un bobinage annulaire (solénoïde) dont la coupe est représentée par les deux petits rectangles avec les lignes diagonales en croix. La partie arrière du dispositif (donc à gauche sur le dessin) est fixe, de même que le bobinage. Devant le bobinage, donc à droite de celui-ci, on trouve le plateau annulaire statorique comme plaque polaire qui est bloqué en rotation. L'entrefer du frein est à peine visible, on voit en coupe le plateau annulaire avec la surface de friction côté rotor. Un des deux plateaux est normalement pourvu d'une garniture de friction mais le dessin ne montre pas ce détail, ici la garniture serait sur la partie rotorique.
Le dessin ne permet pas de voir clairement si le solénoïde commande le serrage ou le desserrage du frein, je me réfère donc aux explications des autres message et pars du principe que l'alimentation de la bobine entraîne un freinage.
En fonctionnement normal, la bobine n'est pas alimentée, ce qui permet à la poulie pos. 2 de tourner librement. Lorsque la bobine est alimentée, le plateau rotorique solidaire de la poulie pos. 2 est plaqué contre le plateau statorique (donc fixe) ce qui permet la fonction de freinage.
Le poulie pos. 3 est simplement entraînée par la poulie pos. 2 au moyen d'un accouplement à friction à précharge préréglée. Le rectangle allongé représente une clavette solidarisant la portée de la poulie pos. 3 avec le moyeu de l'accouplement à friction, normalement il n'y a qu'une clavette ici, je doute qu'il y en ait une deuxième positionnée à 120° de la première.
Ce type d'accouplement à friction n'est pas conçu pour un glissement permanent car cela provoque de l'usure et de l'échauffement, c'est plutôt destiné à un usage intermittent ou pour des phases transitoires genre démarrage/arrêt. Le couple de l'accouplement à friction est ajusté au moyen de la précharge axiale, typiquement au moyen d'un écrou pourvu d'un dispositif de blocage.
Le dessin a été fait à la main, il ne montre pas tous les détails, par contre pour la maintenance c'est parfaitement suffisant. Personnellement, pour le montage, je préfère les coupes que les dessins en perspectives (vue en "explosion"). C'est un peu plus difficile à interpréter mais beaucoup plus précis.
Pour la terminologie vous m'excuserez, je suis spécialiste en électrotechnique, pas mécanicien.
Je suis surpris par le nombre élevé de pièces usinées. Cela s'explique par les séries et également quelque peu par le choix du constructeur.
Ce message a été modifié par Velro - 28 juillet 2008 - 19:22 .