Les ressources tant humaines que matérielles à disposition pour les chantiers ne sont pas infinies !
On ne peut pas faire toutes les épissures en même temps, ni faire tous les montages de gare simultanément. Les moyens pour le génie civil sont également limités... etc. Tout l'art est donc d'organiser les plannings des chantiers pour justement faire en sorte que ces ressources soient mobilisées de manière linéaire : ainsi, les différents corps de métiers, lorsqu'ils ont finis la tache qui leur est assignée partent sur un autre chantier réaliser cette même tache. Et pendant ce temps, le chantier peut se poursuivre. C'est valable aussi, comme je le dis depuis le début, pour le matériel.
Le principe n'est pas de dire : (Version humoristique volontaire

)
"Z'êtes prêt les gars ? Tout le monde a ses électriciens ? Les épissureurs sont là ? Les géomètres, c'est bon ? le gars du BDRM pour les tests ? TOP ! Le premier qui a fini son appareil paye le champagne !
- Et moi je fais quoi ?
- C'est pas pour maintenant les essais électriques, tu attends trois ou quatre mois...
-C'est de la triche, eux ils ont un TKE à monter et nous on a un gros funitel à faire pour autant de temps..." et de faire la course, mais d'avoir des ressources aussi faibles que possible et de les utiliser de manière aussi intelligente que possible pour ne pas avoir du matos ou des gars qui n'ont plus rien à faire parce que le génie civil est terminé, par exemple.
C'est tout un métier de gérer et de planifier tout cela... La gestion d'un projet n'est déjà pas facile sur un seul appareil, alors imaginez la complexité lorsqu'une entreprise réalise plusieurs appareils simultanément.
Et soyez enfin persuadé que cela n'amuse personne de terminer un appareil au début de l'hiver, luttant contre les conditions mais aussi contre un planning qui devient de plus en plus serré. Le client a un objectif : faire rouler son appareil tel jour et embarquer des passagers dessus.