Concernant les relations avec Risoul :
Vars paye encore aujourd'hui les pots cassés de la mauvaise gestion du domaine de Risoul par la Sermont. Dans la convention Vars/Risoul, Risoul s'était engagée contractuellement à construire le TS "Clos Chardon-Chabrières". Cette remontée est utile aux Risouliens comme aux Varsincs. Les années passent, et on en entend de moins en moins parler. Naturellement, Labellemontagne focalise ses investissements sur ce qui intéresse le plus les Risouliens. Il est vrai que le réaménagement du secteur de l'Homme de Pierre est plus prioritaire.
Du fait de leurs formes juridiques, la SEM-SEDEV et Labellemontagne ne poursuivront jamais les mêmes objectifs. Contrairement à une SEM qui a vocation à prendre en compte l'intérêt général, Labellemontagne est une société anonyme, dont le seul réel but est de dégager un maximum de profit (la seule holding a dégagé 500 K€ de bénéfices sur 3 M€ de CA en 2018, alors que l'ensemble du groupe génère un CA de 80 M€). Comme beaucoup de skieurs ne viendraient ni à Vars, ni à Risoul, s'ils n'étaient pas reliés, chacun sait que la collaboration entre les 2 stations est vitale. Du coup, des accords seront toujours trouvés. Mais ces accords se feront toujours "a minima", car chaque entité aura toujours à coeur de défendre ses propres objectifs.
Même s'il faut faciliter au maximum la liaison entre Vars et Risoul, il ne faut donc pas compter sur Risoul. Vars doit capitaliser sur son positionnement plutôt haut de gamme, développer son propre domaine, et trouver son propre modèle économique.
Concernant le développement des lits chauds :
L'essentiel des revenus de la station provient de l'argent dépensé par les locataires. Mais, pour un propriétaire qui a quelques moyens, il n'a aucun intérêt à louer son bien. C'est très contraignant : semaines et week-ends bloqués, gestion des locations, problèmes et coûts d'entretien, déclarations fiscales, etc. En montagne, la rentabilité des locations est très faible. Les propriétaires-bailleurs de Vars ont toutes les contraintes, et aucun avantage.
Pour développer les lits chauds, il faut mener une politique qui encourage vraiment les propriétaires-bailleurs à louer.
Pour cela, plusieurs actions sont à lancer en parallèle :
- Mener des campagnes régulières d'information des propriétaires pour les sensibiliser au fait que les locations sont nécessaires à la survie de la station ;
- Aider les propriétaires à rénover les logements les plus vétustes : l'idéal serait un coup de pouce financier ; il faudrait au moins un accompagnement pour faciliter la gestion du chantier à distance : partenariat avec les entreprises locales, solutions peu couteuses ou subventionnées pour le suivi des travaux, etc. ;
- Faire bénéficier les propriétaires bailleurs de quelques avantages significatifs : une carte type "Vars Liberté" pour chaque ayant-droit, avec de vraies remises sur toutes les activités de la station.
Lorsqu'un groupe vient d'Europe de l'Est, Vars lui vend un package dans lequel le montant des forfaits est d'environ 10€/personne. Au mieux (avec une carte Vars liberté, un forfait semaine, une carte 10j, etc.), un propriétaire-bailleur paiera autour de 35€/personne. Cela ne donne vraiment pas envie de faire des efforts.
Il faut frapper fort, par exemple avec une réduction de 50% sur les forfaits des propriétaires-bailleurs.
Le calcul est vite fait : pour un appartement pouvant accueillir 4 personnes, avec des hypothèses volontairements défavorables :
- Réduction de 50% sur les forfaits d'une famille de 4 propriétaires-bailleurs qui viennent 3 semaines / an : investissement pour la SEM-SEDEV : 50% x 4 personnes x 3 forfaits semaines (à 209,50 €) = 1257 €/an
- Chiffre d'affaires supplémentaire pendant 6 semaines de location / an : 4 personnes x 6 forfaits semaines (à 209,50 €) = 5028 €/an.
- Gain pour la SEM-SEDEV : 3771 €/appartement/an
- Rendement de l'investissement pour la SEM-SEDEV ((3771-1257) / 1257) : 200% par an !
Voilà une solution simple pour dégager une belle marge de manoeuvre financière pour la SEM-SEDEV, mais aussi de belles retombées pour les commerces, et pour la commune !

Concernant Peynier :
Concernant la liaison "Pointe de Châtelret-Peynier", une solution pourrait être d'ouvrir une piste qui passerait derrière le sommet de Peynier (côté Vallon). Cette piste pourrait rejoindre la piste de Chastardon, et la piste de Peynier 2 (au niveau du départ des Cembros).
D'une manière générale :
Que pensez-vous des solutions proposées plus haut pour Peynier (suppression définitive de la remontée "Plans-Peynier", suppression définitive de la remontée "Ste-Marie-Peynier", nouvelles pistes), de l'ordre de priorité des rénovations du domaine, et de la politique à mener pour relancer la station ?
Ce message a été modifié par Lynx05 - 31 août 2019 - 14:06 .