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Le Département de la Loire a annoncé que Chalmazel n'ouvrirait pas cet hiver.

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https://www.francebl...t-hiver-8340533

"En 2025, malgré une subvention départementale de 1,03 M€ représentant 40 % du budget, le déficit de la station pourrait atteindre 450 000 €. Le Département [...]a choisi d’anticiper plutôt que de subir."

Dans un contexte difficile (budget du Département contraint, dernières saisons en demi-teinte, directrice et directrice adjointe de la station en arrêt, repositionnement quatre saisons en réflexion) l'institution départementale a donc lâché l'affaire, "provisoirement", a-t-elle annoncé.

Grand merci Velro pour d'avoir mis en lien ce document.
On notera la présence de mon ptit schéma et de remontees-mecaniques.net en crédit (Le directeur de la GPIAAF m'ayant contacté à cet effet).

Je ne pensais pas que les freins étaient pneumatiques j'ai repris le reportage en conséquence.
Par contre, je n'ai pas écrit qu'il y avait une communication entre les deux véhicules (ou alors c'est une erreur mais je ne l'ai pas retrouvée). Il y a simplement un véhicule maitre (celui qui monte) et un esclave (celui qui descend). Le sens est donné par la position du levier de commande du contrôleur General Electric (vers l'amont, vers l'aval, point mort) dans chaque véhicule. C'est tout, il n'y a pas d'automate.

Les cabines ont servi lors de la saison de Noël. Elles étaient positionnées à côté du carrousel sur une placette aménagée. On pouvait y manger de la raclette.

ventoux, le 08 janvier 2025 - 08:18 , dit :

Idem ! Un grand merci pour ce reportage de référence !

J'en profite pour revenir un instant sur la situation un peu cocasse du début des télésièges en France : bien que dans la plupart des pays, de nombreux télésièges étaient déjà installés et exploités; en France l'administration fut réticente jusqu'à l'hiver 1947-48 !

Le ministère des Travaux publics finit par accepter l’exploitation de téléportés monocâbles pour voyageurs (à savoir à l'époque télésièges et télébennes) sur le territoire sous la pression des exploitants et des constructeurs, en particulier Charles Viard et Léon Curral, titulaires, via la SSH (société d'équipement des Stations de Sports d'Hiver), de la licence des téléskis-télésièges Constam - Sameli-Huber pour la France (comme indiqué dans le reportage de Monchu), et de Gabriel Julliard, pionnier du téléski dès 1935, qui avait entamé dans l'illégalité la construction de son télébenne à Valloire sur les pentes de la Setaz.

Il fallut en outre l'appui du préfet de Savoie et de M. Michaud, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour que cette interdiction d'exploitation soit finalement levée.

Deux articles de l'époque qui évoquent la situation :

Pour Francis Tauzin, le créateur de ces célèbres œufs, la version initiale (la Daille à Val d'Isère) était une SP3 ; et par la suite, la cabine fut améliorée en SP4.
(au passage, les SP1 et SP2 seraient les premières versions de sièges "à bulles" conçus par Sigma pour Pomagalski).

Initialement, j'en avais donc déduit que la différence entre SP3 et SP4 portait sur l'ajout du système de fermeture automatique de la coque, du silentbloc sur la suspente, et sur la suppression des trappes d'aération manuelles en toiture, mais sur une installation d'œufs à pince S construite par la suite et disposant de toutes ces évolutions, il était également fait mention de cabines SP3 et non SP4.

Du coup la différence entre SP3 et SP4 ne m'est pas si évidente aujourd'hui.