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Bonjour, merci beaucoup pour toutes les photos. Quand je pense à la situation en 2012 et à celle d'aujourd'hui, je ne peux qu'être heureux.

Je me demandais si, avec le démontage de la TSf2, que comptent-ils faire du support partagé avec la TSD Grillesses, le laisser tel quel ou le « normaliser » ? J'espère vivement que ce sera cette dernière option.

En plus d'Agamatic avant qu'il ne soit racheté par le groupe Doppelmayr. Bref, en Italie, la concurrence était assez forte. Je ne connais pas exactement les tenants et aboutissants, mais vu la période où l'entreprise a fait faillite, je pense que la crise économique de 2008, qui a touché tout le monde d'une manière ou d'une autre, a pu jouer un rôle. Voyons maintenant ce qui va se passer, car comme l'enseigne Bartholet, il n'est pas facile de se faire une place dans ce duopole.

Je ne pense pas qu'il y ait eu de véritables remontées mécaniques automatiques Graffer dans le passé. (Ce télésiège à mât unique dont il est question dans un message précédent est un véritable mystère). Il y a également la question « Gradio », qui devait être une sorte de consortium Agudio+Graffer. Le premier a réalisé des télésièges avec la technologie Poma « réadaptée » pour les rendre conformes aux normes italiennes, je ne sais pas si et comment Graffer pouvait avoir quelque chose à voir avec ces installations (ou directement avec Agudio, qui, si je ne me trompe pas, a réalisé quelques TSD4 de son cru, comme le Doss del Sabion à Pinzolo).

Quoi qu'il en soit, il ne reste plus rien aujourd'hui de l'ancienne Graffer, mais il s'agit pratiquement d'une gamme entièrement nouvelle.

Un nouvel outsider sur le marché débrayable ?

Je voudrais vous signaler que Graffer est toujours en activité, et il y a d'autres nouvelles.

Au milieu de la dernière décennie, elle a repris les droits de l’historique Graffer Seggiovie et s’est principalement occupée de travaux de maintenance et de relocalisation de petits installations (ex le TKE du ex-constructeur MEB Cioss Prato en Suisse).
Mais aujourd’hui, il semble qu’elle veuille passer vitement à la niveau supérieur.

En plus de son entrée déjà amorcée sur le marché des installations fixes (télésièges, téléskis et télébennes), l’entreprise s’apprête maintenant à se lancer sur le marché des installations débrayables !
En effet, elle a remporté plusieurs appels d’offres pour la construction de trois installations automatiques en vue des Jeux Olympiques d’hiver :
la TCD10 Apollonio – Socrepes - Lacedel à Cortina d’Ampezzo, la TCD reliant les deux secteurs de Livigno, et, si je ne me trompe pas, une troisième installation débrayable à Bormio.

N’ayant ni structures adaptées, ni technologie automatique propre, il semblerait, d’après les informations disponibles, que Graffer ait acquis la technologie (ou tout?) d'une société turque possédant des débrayables certifiés CE (Anadolu Teleferik), afin de pouvoir tenir les délais…
Les Jeux olympiques approchent à grands pas ! Il s’agit d’une manœuvre vraiment audacieuse, mais pourrions-nous voir émerger prochainement un nouveau concurrent dans le style de Bartholet ? Seul l’avenir nous le dira. Ce qui ressort des entretiens avec les dirigeants de l'entreprise, c'est qu'ils ne souhaitent pas entrer en concurrence directe avec les deux principaux acteurs du secteur, mais plutôt essayer de couvrir le marché qui est en train d'être laissé vacant, à savoir celui des installations « low cost ».

Website constructeur :

https://graffer.it/#mobility

Actualités concernant l'attribution des nouvelles installations :

https://www.dovescia...llonio-socrepes
https://salto.bz/de/...atte-doppelmayr


Interview avec le patron de l'entreprise : https://salto.bz/de/...er-e-doppelmayr


On pourrait presque mettre [Actualité] en titre à le sujet.

Nouveau video sur la chaîne de Gondelbahn Monde!

TSF1 La Chenalette (GMD Müller) / 1954-1986

Vidéo "Lost Place" de la part de Gondelbahn Monde, sur l’ancien télésiège fixe monoplace du Grand-Saint-Bernard.
Construit en 1954 par les fondateurs A. Monnet et H. Cottagnoud, ce télésiège aura vécu jusqu’en 1986.

De nos jours, la Chenalette est devenue un sentier de randonnée classé rouge, offrant depuis ses 2800 mètres d’altitude une vue imprenable sur la région.
La gare aval est encore bien conservée, bien qu’il manque la poulie et le câble de tension.

Le tracé conserve encore quelques socles de pylônes, et la gare amont se trouve peu avant la frontière suisse-italienne.
Durant les premières années d’exploitation, la gare retour fixe était à ciel ouvert, avant d’être remplacée par un bâtiment en béton pour mieux résister aux intempéries.
Enfin, un téléski démontable complétait ce petit domaine skiable, il était situé près du sommet du télésiège.

Vidéo Lost Place : La Chenalette