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La webcam de l'Homme de Pierre ne permettait pas de suivre la construction de la gare d'arrivée du télésiège ?
Il me semble pas qu'elle ait été orientée dans une autre direction.
Celle du front de neige aussi non, même si la gare de départ du TSD est assez loin de la caméra ?

Au mois de mai, un chantier était en cours sur le front de neige de Risoul (agrandissement de l'ESF je crois).

Par contre, qu'en est-il des travaux pour la route d'accès à la station ?
C'est toujours un système d'alternat ?
Ils ont dû changer le pont ?
Il n'y a pas trop de ralentissement ?

Je vous remercie d'avance pour vos infos 🙂

Je pense que plusieurs paramètres ont abouti à cette décision : enneigement de plus en plus aléatoire, gestion, manque d'investissements, altitudes du domaine trop faibles pour faire face au dérèglement climatique, déficit chronique, changement de la société...
Le ski a été et reste un loisir, plus ou moins cher suivant les finances de chacun.
Les priorités des ménages ont évolué au cours des décennies.
La vie est de plus en plus chère, les coûts ont fortement augmenté (énergie, maintenance, matières premières, pièces détachées...).
l'incertitude en l'avenir est très présente.

L'heure est à l'économie et à la priorisation des dépenses.
Se recentrer sur l'essentiel et le vital au quotidien (logement, alimentation, emploi, santé...), quitte à sacrifier ce qui est superflu ou trop peu rentable en terme de retombées économiques ou d'emploi.
Les aides/subventions diminuent donc la moindre dépense doit être mûrement réfléchie.
Face au déficit chronique qui ne s'arrangera pas avec le temps, à cette incertitude en l'avenir, la décision a été prise d'arrêter les frais.
C'est comme tenter de remplir un puits sans fond.
Ça ne dure qu'un temps.

A confirmer mais il y a peut-être aussi l'avis d'une partie des habitants du secteur, qui sont des électeurs, qui souhaiteraient voir la construction d'une maison de santé ou de résidences plutôt que de voir cet argent essayer de renflouer ce déficit.
Ça peut jouer dans la balance, sachant que les prochaines élections approchent.

Ces investissements ont fait du bien au domaine.
Il est bien rénové pour plusieurs années.
Peut-être qu'il aurait fallu étaler dans le temps ces investissements pour maîtriser la dette...
C'est peut-être pas comparable à ce niveau-là mais quand on a un crédit en cours, on essaie de le solder avant d'en contracter un autre (si c'est faisable bien sûr).

Comme déjà évoqué, là où vraiment il faut un changement majeur c'est la relation entre les deux stations. Que ce problème de reversion soit réglé définitivement pour éviter qu'il revienne chaque année.
L'avenir en sera d'autant plus apaisé et serein pour tout le monde (professionnels comme clientèle).
Et ils pourront même en tirer une certaine force dans les situations difficiles qui pourraient se profiler à l'avenir.

selon les points de vue de chacun, un séjour au ski peut revenir cher en effet.
Celui qui a bien les moyens ne verra pas trop de problème pour y aller. Il aura l'embarras du choix.
Celui qui n'a pas trop les moyens mais qui veut y aller peut économiser sur une certaine période pour s'offrir ce séjour.
Il en savourera d'autant plus le plaisir qu'il a fait l'effort de se priver.
Il y a aussi la possibilité d'aller, comme l'a dit Lynx05, dans des domaines plus petits et moins chers.
Puis il y a ceux qui sont attachés à ce domaine en particulier qui feront tout pour y venir même s'ils doivent faire certains sacrifices.

Il y a les priorités qui rentrent en jeu aussi.
Dépenser autant d'argent pour qq jours (puis après c'est fini) alors que cet argent pourrait être investi dans un projet concret plus durable et plus utile (réparation sur la voiture, carburant pour aller travailler, abonnement de train, achat électroménager, vêtements, loyer...).
Ou encore s'acheter le dernier iPhone high-tech qui coûte un bras...

Le forfait continuera à augmenter.
Tout comme les prix.
C'est le moyen de répercuter toutes les hausses annexes (énergie, carburant, matières premières, salaire, charges, taxes...) en faisant payer tout le monde.
Mais il ne pourra pas augmenter indéfiniment ou alors à un moment donné ça va se tasser.
Comme les constructions, ils ne pourront pas construire encore et encore.
Sans parler de l'impact environnemental à artificialiser de plus en plus (il faut que tout suive derrière...), à la fin la station ne va ressembler à rien, elle aura perdu son cachet, son charme et son identité (Vars et Risoul ne sont pas des stations "de luxe" et ne "collent" pas avec cett e dynamique de résidences haut de gamme).
Ça ressemblera à une station dortoir fermée la moitié de l'année.

Chaque pays est unique et a ses propres caractéristiques et particularités (histoire, géographie, richesses, démographie, mentalité...).

Est-ce qu'il est judicieux de comparer tel pays avec tel autre sur la densité du réseau ferroviaire ou autoroutier, sachant que les superficies et la population de ceux-ci sont très disparates ?

Il y a des pays, dont la France, qui ont de larges vallées ou des régions à faible relief à perte de vue propices aux grandes lignes ou autoroutes, que n'auront pas d'autres pays plus montagneux et encaissés.
La richesse des pays est différente aussi (financière, énergétique) comme la politique des transports ce qui explique ce décalage.

Sans oublier le poids du pays en question sur la scène internationale du point de vue économique, monétaire, stratégique, commercial, touristique... qui imposera le développement plus prononcé des infrastructures routières et ferroviaires.

La mentalité joue aussi dans ce choix.
On le voit bien entre les pays comme le Danemark, la Suède, la Finlande ou les Pays-Bas et d'autres comme la France ou l'Espagne par exemple.
mais sont-ils comparables (très grande différence en terme de population et de géographie ainsi que du rayonnement international et touristique) ?
Certaines choses ou projets sont faisables à petite échelle mais dès l'instant où on monte d'un cran, ça devient plus compliqué.

Beaucoup de paramètres entrent en jeu dans ces questions de modes de transport.
Chaque mode a ses avantages et inconvénients et le choix final dépend souvent de l'activité économique et de l'histoire du pays.

Le plus gros des investissements a été réalisé en terme de RM.
Le domaine est moderne et efficace.
A part certaines RM qui commencent à dater mais qui tiennent encore la distance, la grande majorité est très satisfaisante.
Maintenant il faut capitaliser là-dessus pour les prochaines années et revenir si possible à des finances plus saines.

La neige a été bien présente cette saison dans l'ensemble comme l'année dernière (on n'était pas réduit à skier sur une bande de neige entourée de terre et de cailloux comme certaines années), ce qui explique en grande partie la bonne fréquentation.

Pour le tarif des forfaits, de toute manière, il pourra pas augmenter indéfiniment c'est clair.
Par contre, des rentrées d'argent seront trouvées ailleurs (parkings payants, services gratuits devenant payants, hausse des taxes...).
A voir pour les nouveaux lits s'ils seront réalisés ou pas.

Le gros point noir reste à mon sens cette entente délétère entre les deux stations.
Si cette situation pouvait réellement et durablement s'améliorer pour une visibilité plus lointaine que la saison prochaine, ça serait déjà pas mal.
Tout repose sur la liaison et sa pérennité investissement RM, logements...).

Est-ce qu'il existe une étude ou un sondage pour différencier ceux qui skient seulement à Vars, seulement à Risoul et dans le domaine entier (Vars et Risoul) sur plusieurs années pour voir s'il y a une évolution, une préférence qui se détache ?