Effectivement ces photos sont superbes. Bien entendu elles m'inspirent quelques reflexions.
Sur celle intitulées "téléphérique en réparation", je découvre des cabines que je n'ai pas connues. Je n'ai connu que celles qui on précédé celle de ces photos, telles que celle qu'on voit sur la photo postée par Raphaël B :

avec ses extrémités en demi-cylindre, et bien sûr celles d'après la rénovation de Creissels.
Il semble que la suspente des cabines précédente ait été conservé sur cette cabine, ainsi que les espèces de patins inférieurs avec leurs triangulations, dont je me suis toujours demandé quel était le rôle, peut-être empêcher la cabine de monter sur le quai ou les passerelles d'accès de pylônes-arrêt. Vu que ces patins se prolongent vers le haut par des montants jusqu'à l'extension de la suspente, on peut penser que c'est tout cet ensemble qui a été conservé, seule la partie "carroserie" aurait ainsi été remplacée. On distingue mieux sur cette
photo le système patins-montants-suspente presque indépendant du reste, caché par la neige sur les photos de Jean-Henri Manara.
Sur ces mêmes photos on voit bien sur le coté droit, celui où il n'y a pas de cabine, le cable porteur et les 2 tracteurs, encore que selon une de mes précédentes reflexions (que l'outil de recherche n'arrive pas à me retrouver) l'un des deux devait plutôt être un cable-frein. Cependant de l'autre coté on ne voit qu'un tracteur, l'autre semble détaché de la cabine et abaissé au niveau du véhicule d'intervention, c'est peut-être là-dessus que portait la réparation.
Sur les deux photos du pylône de Chastellarès on distingue bien les passerelles servant à l'embarquement-débarquement, on voit également que du coté le plus éloigné, vers l'aval, un des cables tracteurs quitte le pylône avec une pente anormalement forte, ce qui est cohérent avec les autres photos montrant le véhicule d'intervention qui doit se trouver légèrement en aval de ce pylône, puisque sur ces photos prises vers l'aval on ne voit pas le pylône.
Quelques souvenirs concernant le funiculaire, qualifié de "minimal" sur ces photos. Il y avait un unique véhicule, sans contrepoids visible, au sommet de la remontée le cable tournait sur une grosse poulie de 90 degrés vers la gauche (vu d'en bas) et allait se perdre dans le sous-sol de la gare du téléphérique où devait se trouver la machinerie, si c'est le cas, cette absence de contrepoids devait entrainer une grosse consommation d'énergie. L'arrêt de ce véhicule était automatique puisque je me souviens d'avoir en vain cherché le dispositif qui détectait l'arrivée en bout de course, par contre le départ était commandé. On voit entre autre sur
cette photo le préposé, la cigarette au bec, s'apprêter à commander la descente tandis que les derniers skieurs s'éloignent, en introduisant et tournant une clé dans le receptacle situé sur un poteau à gauche. Le même dispositif se trouvait aussi à la station inférieure et les 2 fils électriques qu'on voit longer la voie servaient probablement à transmettre le signal. Départ et arrêt n'étaient pas particulièrement doux, ce qui justifiait qu'avant chacun d'eux, ledit préposé annonçait, avec l'accent local " 'ttention le départ !" - " 'ttention l'arrêt !".
Ce message a été modifié par Robert Ehrlich - 28 octobre 2013 - 14:50 .