Un nouveau look pour les cabines

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Le téléphérique du Salève révèle son nouveau look
Après cinq mois de travaux, l’infrastructure franco-genevoise était inaugurée dimanche pour la troisième fois.
En ce dimanche ensoleillé, le rendez-vous est donné en gare inférieure. Là, l’imposant drap blanc qui couvre la cabine relookée du téléphérique du Salève volette dans la brise. Jusqu’à ce que les élus français et genevois tirent à la même corde pour faire tomber le mystère et dévoiler la carlingue rouge flanquée de son nouveau logo vintage.
Après cinq mois de travaux, le moment est en effet venu d’inaugurer officiellement l’infrastructure pour la troisième fois. La première, c’était en 1932 au moment de sa création; la deuxième en 1984, suite à huit années de fermeture. Et enfin, hier, après ce que le nouvel exploitant qualifie de «chantier titanesque».
Entre novembre et avril, les câbles porteurs et tracteurs ont en effet été changés, tout comme l’automatisme qui commande les allées et venues des deux cabines. Le tout pour un montant global de 2,75 millions d’euros (3,35 millions de francs).
Voilà maintenant plus de quatre-vingts ans que les cabines s’élèvent au-dessus de l’autoroute, puis des carrières afin de rejoindre le sommet de la montagne des Genevois. Les officiels profitent ensemble du trajet. En quatre minutes, tout ce petit monde prend de la hauteur, le temps d’une parenthèse ensoleillée. Une bouffée d’oxygène pour les partisans du Grand Genève, qui a vu son ciel se charger de nuages ces derniers mois.
Un panorama d’exception dans leur dos, les élus rappellent tour à tour à quel point le téléphérique du Salève a toujours été un symbole transfrontalier. Christian Dupessey, maire d’Annemasse et président du Groupement local de coopération transfrontalière qui gère le téléphérique, souligne: «Il fut conçu par un architecte genevois Maurice Braillard, associé à un ingénieur genevois lui aussi, Georges Riondel, et à un Français, spécialiste des téléphériques, André Rebuffel.»
Après avoir salué «le retour aux origines» incarné par le logo vintage, François Longchamp, président du Conseil d’Etat, file la métaphore: «Français et Genevois tendent un fil, un câble, vers un objectif commun: la construction du Grand Genève.» Et Christian Dupessey de clamer: «Une montée en téléphérique vaut tous les discours.» Plus terre à terre, Christian Vacheron, directeur régional de RATP développement, rêve de placer le téléphérique dans le top 3 des attractions touristiques de la région. Et vise dès cette année les 250 000 visiteurs. Dont près de la moitié vient de Suisse.
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Ce message a été modifié par maxi-alpe-d'h'huez - 03 juin 2014 - 07:26 .