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 TPH8 Schladminger Tauern

Haus im Ennstal (4 Berge - Ski Amadé)

Autres constructeurs

T3 ES
Description rapide :
Petit téléphérique à 4 cabines et à station intermédiaire, doyen des appareils de Haus/Schladming.

Options techniques :
  • Gare intermédiaire
Année de construction : 1960

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Auteur de ce reportage : monchu
Section écrite le 17/07/2012 et mise à jour le 26/07/2012
(Mise en cache le 24/08/2013)

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Sommaire :
1. Le premier téléphérique de la vallée de l’Enns
2. Historique de l’équipement
3. Caractéristiques techniques
4. Station inférieure ″Haus im Ennstal ″ (G1)
5. Partie inférieure de la ligne
6. Station intermédiaire (G2)
7. Partie supérieure de la ligne
8. Station supérieure ″ Hauser Kaibling ″ (G3)
9. Véhicules
10. Autour de la ligne…





1. Le premier téléphérique de la vallée


Haus im Ennstal et le Hauser Kaibling

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Situation de Haus im Ennstal, en vert.


Affluent du Danube, l’Enns prend sa source au centre de l’Autriche, dans le pays de Salzburg, puis traverse la Styrie d’ouest en est, traçant une large vallée qui sépare le massif calcaire du Dachstein, au nord, de la chaîne cristalline des Basses Tauern au sud. Les deux versants présentent des visages très différents : si les sévères falaises du Dachstein sont appréciées pour l’escalade, le pied du massif des Tauern aux pentes modérées et boisées a donné naissance aux deux plus grands domaines skiables de Styrie, au-dessus des stations de Schladming et de Haus im Ennstal, reliées depuis 1998. Ils bénéficient d’une orientation nord permettant de skier jusque dans la vallée malgré la faible altitude du village, à 840 mètres.

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Centre du village de Haus.


Haus fait partie intégrante du groupement Ski Amadé. Elle n’est toutefois reliée qu’à trois de ses voisines, formant le domaine des « 4 montagnes de Schladming » : Kaibling, Planai, Hochwurzen, Reiteralm. Les pistes de difficulté moyenne s’adressent avant tout aux skieurs intermédiaires et à une clientèle familiale. Néanmoins, la présence de plusieurs pistes homologuées FIS, dont le célèbre stade de slalom de Schladming, complète l’offre en direction des clients plus sportifs, tout comme l’itinéraire Osthang à Haus.

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Situation du secteur Hauser Kaibling, en orange.


La faible altitude moyenne n’exclut pas un enneigement important, complété par un réseau de neige de culture couvrant presque la totalité du domaine. Le point culminant du domaine est situé au-dessus de la station de Haus, à 2015 mètres d’altitude : un des derniers contreforts du massif des Tauern, le Hauser Kaibling vient protéger une petit plateau à partir duquel le domaine skiable s’est progressivement étendu. La situation en balcon du Kaibling permet à la clientèle de profiter été comme hiver d’un panorama étendu sur le massif voisin du Dachstein.

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Le domaine skiable du Hauser Kaibling s’étend face au spectaculaire massif du Dachstein. Le relais de télévision de l’ORF est devenu le symbole marquant du plateau.



Schladming/Haus 2013

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Avec le remplacement du TKE2 Gipfellift en 2009 et des TKE2 Alm en 2011, Haus im Ennstal peut afficher avant les Championnats du Monde un réseau de remontées mécaniques complètement modernisé, à l’exception de l’antique téléphérique partant du village mais inutilisé par les skieurs. Même si Haus n’accueillera pas d’épreuves, mais seulement des entraînements, il était important pour la station de disposer d’un domaine modernisé, afin d’accueillir le surplus de clientèle en provenance de Schladming, lorsqu’une partie des pistes sera fermée au public.

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Le lapin géant Hopsi, symbole des Championnats de 1982, est devenu la mascotte officielle de l’équipe d’Autriche. Il trône toujours dans l’aire d’arrivée de Schladming.



Situation du téléphérique des Tauern de Schladming

Le petit téléphérique des Schladminger Tauern tire son nom d’une partie de la chaîne des Basses Tauern située au-dessus de la station de Schladming. Reprenant le tracé de la toute première remontée du domaine, il conduit les clients depuis le centre du village de Haus im Ennstal jusqu’au refuge de la Krummholzhütte, situé sur le sommet arrondi du Hauser Kaibling, à 1 840 mètres d’altitude. Ce petit plateau sommital est adossé à l’un des derniers contreforts du Höchstein.

L’appareil est surtout emprunté l’été par les randonneurs. Il est ouvert également en hiver, mais il n’est accessible depuis le cœur du domaine que par une piste de liaison, puis une marche skis sur l’épaule à travers le village sur une centaine de mètres. Ainsi, même en hiver, sa clientèle reste avant tout les promeneurs ou les clients du refuge ou du restaurant, bien avant les skieurs.

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Le téléphérique, en vert, relie le cœur du village de Haus au plateau du Hauser Kaibling. Depuis les Championnats du Monde de 1982, le front de neige s’est déporté à l’entrée est du village, en bas, à gauche. Le téléphérique se retrouve depuis légèrement excentré.


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Malgré sa dénivelée importante, l’appareil est peu emprunté par les skieurs : la station intermédiaire n’est desservie par aucune piste, tandis que la station inférieure n’est accessible que par la piste bleue de liaison 1B puis une courte marche dans le village de Haus.




2. Historique de l’équipement


Le premier téléphérique de la région

Les débuts de l’équipement touristique de Haus remontent à 1908, lorsqu’un refuge est construit sur le Kaibling : la Krummholzhütte. Victime d’un incendie en 1921, elle fut reconstruite peu de temps après : le bâtiment accueille depuis sans discontinuer les randonneurs et les skieurs. Depuis l’arrivée du chemin de fer à Haus en 1911, le tourisme estival d’abord puis hivernal ensuite n’a jamais faibli.

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Première construction sur le plateau, le refuge de la Krummholzhütte est toujours en activité après plus d’un siècle d’exploitation.


Premier équipement mécanique de la région Schladming/Dachstein, un téléphérique en 2 tronçons relia le village au Hauser Kaibling dès 1947. Il permettait la desserte de la Krummholzhütte et du plateau, pas encore ouvert au tourisme mécanisé l’hiver. La clientèle était essentiellement constituée de randonneurs, d’alpinistes en été, et de quelques skieurs en hiver.

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Premier téléphérique de Haus vers le Kaibling.


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Détail de la cabine 4 places sommaire.


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En hiver, les skis sont fixés à l’extérieur de la cabine, après fermeture de la porte, qui est condamnée.


La rénovation de 1960 et l’ouverture du domaine skiable
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La véritable ouverture d’un domaine skiable dédié remonte toutefois au début des années 1960. Le téléphérique fut reconstruit en 1960, tandis qu’un premier téléski fut implanté en 1961, à proximité du sommet. Cette première étape marquait le début de l’équipement du domaine de ski alpin.

La reconstruction du téléphérique fut assurée par le Dolomitenwerk ou Atelier des Dolomites, entreprise fondée en 1947, à Lienz, dans le Tirol Oriental (Autriche), et spécialisée à l’époque dans les appareils à câbles, les installations de transport et d’extraction, les constructions métalliques et les machines d’emballage en bois. La construction de la station intermédiaire fut confiée à une filiale de VÖEST-ALPINE, basée à Zeltweg, à proximité de Lienz : ÖAM.

Le Dolomitenwerk fut transformé en 1966 en Dolomitenwerk-Wito-Konstruktionen, rebaptisé plus tard Wito. L’activité fut recentrée sur la fabrication et la distribution de téléphériques et de téléskis. Wito construisit ainsi sous son nom plusieurs téléskis à enrouleurs, principalement au Tyrol Oriental et au Tyrol.


L’extension de l’équipement et les premiers grands rendez-vous

La station de Haus im Ennstal poursuivit son équipement et organisa au Hauser Kaibling les championnats d’Autriche de ski alpin en 1963, avant de moderniser sa piste F.I.S. en 1967.

En 1982, l’organisation des Championnats du Monde de Ski Alpin fut une nouvelle occasion de réaménagement du domaine skiable. Un nouvel exploitant, la Société du téléphérique et des téléskis du Kaibling (Hauser Kaibling Seilbahn- und Liftgeselleschaft), investit massivement pour adapter le domaine à ce grand rendez-vous. Il construisit en 1980 le TKE2 Ennslingalm, puis les 2 tronçons de TCD4 Hauser Kaiblingbahn en 1981. Pour se rôder, le domaine organisa pour la première fois une épreuve de la Coupe du Monde dames un an avant les Championnats. Depuis cette date, Haus im Ennstal est devenu une étape régulière du circuit féminin.

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Télécabine du Hauser Kaibling construite en préparation des Championnats du Monde de ski alpin de 1982 .


L’année suivante, les Championnats du Monde se déroulèrent sans anicroche : Haus im Ennstal organisa les épreuves dames, tandis que la station voisine de Schladming fut le théâtre des épreuves masculines. La Suissesse Erika Hess enlève à Haus le titre en combiné, en géant et en slalom. Les Championnats mirent Haus im Ennstal sous les feux de la rampe, tout comme les exploits du descendeur Helmut Höflehner, originaire de la station, vainqueur de la Coupe du Monde de descente en 1985 et 1990.

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Erika Hess sur le podium de Haus im Ennstal en 1982.


En 1998, les domaines de Schladming/Planai et Haus/Kaibling se relièrent, grâce au TSD4B Senderbahn sur le versant Kaibling, et au TSF4 Sonneckbahn côté Planai. La clientèle de Haus pouvait désormais relier skis aux pieds le domaine de Reiteralm via Schladming et Hochwurzen.

Palmarès de Coupe du Monde à Haus :
Descente : Lindsey Vonn (2010 2x), Isolde Kostner (2004), Maria Riesch (2004), Renate Götschl (2001), Chantal Bournissen (1993), Maria Walliser (1990), Hanni Wenzel (1983), Gerry Sörensen (1981)
Combiné Janica Kostelic (2001), Petra Kronberger (1990)
Super-G : Lindsey Vonn (2010), Carole Montillet (2010), Maria Riesch (2010), Régine Cavagnoud (2001), Deborah Compagnoni (1995)
Géant : : Anita Wachter (1995), Hanni Wenzel (1983)
Slalom :: Patricia Chauvet (1993), Veronica Sarec (1990)






3. Caractéristiques techniques



  • Constructeur : Dolomitenwerke Lienz
  • Année de construction : 1960
  • Saison d'exploitation : hiver/été
  • Capacité : 8 personnes
  • Altitude Aval : 821 m
  • Altitude Amont : 1 840 m
  • Dénivelée : 1 019 m
  • Longueur développée : 3 166 m
  • Débit maximum : 80 personnes/heure
  • Vitesse d'exploitation maximale : 6 m/s
  • Emplacement motrice : amont
  • Emplacement tension porteurs et tracteur : aval
  • Temps de trajet minimum : environ 11 minutes
  • Nombre de Véhicules : 4




4. Station inférieure ″Haus im Ennstal″ (G1)


Environnement

La gare inférieure est implantée en amont du village de Haus im Ennstal. Elle est accessible par une route en cul-de-sac pourvue d’un dizaine de places de stationnement seulement. En hiver, la majeure partie de la clientèle accède au domaine par la télécabine du Hauser Kaibling dont le départ implanté à l’entrée du village bénéficie d’un accès routier plus aisé et d’un parking bien plus commode que celui du téléphérique.

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La G1 est le bâtiment situé le plus amont dans Haus im Ennstal.


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Un bâtiment d’accueil (à droite) abrite les caisses, tandis que le bâtiment principal (à gauche) couvre le halle de départ et les puits de tension.



Equipements

La gare est composée de 3 bâtiments accolés, dont les toits en appentis sont construits selon la même inclinaison. L’édifice principal renferme les puits de tension et des locaux techniques. Deux corps de bâtiments lui sont adjoints : le premier, en aval, abrite les caisses et la salle d’accueil, tandis que le second protège les quais et la halle de départ.

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Les quais sont placés presque au niveau du sol.


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Les véhicules ne reposent pas sur un sabot lors de leur séjour dans la gare. Néanmoins, deux rails de chargement des batteries sont solidaires du porteur et viennent en contact avec les frotteurs installés sur le chariot, quelle que soit la charge de la cabine.



5. Partie inférieure de la ligne

Entre la station inférieure et l’intermédiaire, la ligne est tracée presqu’en totalité dans la forêt de Haus. Elle remonte le lit du torrent, qu’elle franchit au quart de la ligne dans une longue portée entre le P2 et le P3.

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Le P1 est placé à quelques dizaines de mètres de la gare inférieure.


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P1 depuis l’amont.


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P2 depuis l’amont, avec le village de Haus im Ennstal à l’arrière-plan.


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Croisement des cabines 1 et 2 dans la portée entre P2 et P3.


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Croisement des cabines en pleine forêt..


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Véhicule dans la longue portée entre P2 et P3.


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P3 depuis l’aval.


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P3 depuis l’amont.


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Longue portée entre P3 et P4 au milieu des sapins et des mélèzes.



6. Station intermédiaire (G2)


Environnement

Rajoutée après la construction dans le but de doubler le débit, la gare intermédiaire est située naturellement au milieu de la ligne : l’endroit est situé en pleine pente, dans la forêt de Haus. Dépourvue d’accès routier ou skiable, la gare n’est accessible qu’aux randonneurs l’été ; son but principal reste le transbordement des clients d’une cabine à l’autre.

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La gare intermédiaire est intégrée discrètement en pleine forêt (ici vue de l’amont).


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En amont, un escalier permet aux randonneurs d’accéder à la station intermédiaire en pleine saison.


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Vue d’ensemble de la station intermédiaire rajoutée en amont du P4.


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Les quais sont implantés en amont du P4, sans y être reliés mécaniquement.



Equipements

Les quais sont situés légèrement en amont du P4, en plein câble. Aucun sabot ne vient soutenir les cabines pendant l’arrêt intermédiaire.

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Vue en enfilade du quai central depuis l’amont.


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L’étroit local opérateur est placé en bout de quai côté aval.


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Accostage des véhicules.


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Les véhicules sont arrêtés en pleine voie, et ne sont supportés par aucun sabot.


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Cabine à quai.


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Transbordement de la clientèle des cabines 1 à 4 ou 2 à 3, via le quai central.


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L’opérateur assure l’ouverture et la fermeture des portes à chaque opération de transbordement de la clientèle.




7. Partie supérieure de la ligne


La partie supérieure de la ligne est tracée dans une forêt de plus en plus clairsemée. La pente devient de moins en moins soutenue au fur et à mesure que l’arrivée approche. Au sortir de la forêt, l’appareil survole le départ de quelques pistes, dont celle de la Coupe du Monde de 1982.

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P5 depuis l’amont, et station intermédiaire au second plan.


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P6 vu de l’aval.


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Les véhicules semblent se faufiler dans l’étroite laie ouverte dans la forêt.


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Croisement des cabines 3 et 4 sous le P7.


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En aval du P7.


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P7 vu de l’amont.


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Emergeant de la forêt, la ligne prend de la hauteur dans la dernière longue portée avant le P8.


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Survol de la piste de Coupe du Monde qui file sur Enns. A droite, la Schoarlhütte.


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Portée en aval du P8 et survol de la piste de Coupe du Monde.


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Redressant la ligne avant l’arrivée, le P8 possède le sabot le plus long et le plus grand nombre de galets.


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Passage du dernier pylône.


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Véhicule au passage du P8, et chaîne du Dachstein à l’arrière-plan.




8. Station supérieure ″Hauser Kaibling″ (G3)


Environnement

A sa construction, la gare supérieure du téléphérique était le second bâtiment édifié sur le petit plateau du Hauser Kaibling, à proximité du refuge de la Krummholzhütte. Cependant, les équipements touristiques se sont multipliés au fil du temps. L’exploitant du téléphérique, indépendant des autres appareils du domaine, a développé les infrastructures autour de la G3, qui s’est vu adjoindre un hôtel de 110 lits, un restaurant de 120 couverts, une terrasse de 300 places, et un bar en plein air. La G3 est aujourd’hui complètement intégrée dans le bâtiment hôtelier.

A l’arrière de la gare, la radio-télévision autrichienne a fait édifier une tour en béton armé de 70 mètres de hauteur supportant plusieurs émetteurs télévision et radio, ainsi que des locaux techniques souterrains abritant le matériel d’émission. La large vallée de l’Enns est ainsi irriguée par cet émetteur sur une longueur de près de 70 kilomètres, entre Altenmarkt et Lienz, qui s’inscrit dans la chaîne de faisceaux hertziens reliant Vienne à Bregenz.

L’émetteur du Hauser Kaibling a donné son nom au télésiège assurant le retour depuis Schladming : le TSD4B Senderbahn, littéralement « télésiège de l’émetteur ».

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La station est aujourd’hui intégrée dans les restaurants du sommet, à gauche du refuge.


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Vue d’ensemble de la gare supérieure, contre laquelle s’est bâti un restaurant d’altitude.


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La gare d’arrivée est réduite à la largeur minimum.



Halle d’arrivée

La gare d’arrivée n’est pas construite en pente : un sabot solidaire du plafond remet la ligne à l’horizontale. Le débarquement est ainsi assuré de plain pied.

Pendant le séjour des véhicules dans la station, deux rails conducteurs placés au contact de patins solidaires du chariot viennent assurer le rechargement des batteries.

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Le gabarit en G3 témoigne de l’étroitesse des véhicules.


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Accostage d’un véhicule au bout des quais.


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Un sabot remet la ligne à l’horizontale dans la gare, permettant à la clientèle de débarquer de plain-pied.


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2 rails de contact permettent d’alimenter les batteries des cabines en courant continu lors de leur séjour dans la gare.


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Vue d’ensemble des quais depuis la salle de commande.



Salle des machines, salle de commande

La salle de commande est placée au fond de la halle d’arrivée, séparée des quais par une baie vitrée. L’ancrage des porteurs est assuré sur une tomme unique placée légèrement à l’arrière de la salle de commande, en hauteur, tandis que le câble tracteur est dévié vers la salle des machines. Il effectue un simple demi-tour autour de la poulie motrice, qu’entraîne un petit moteur à courant continu.

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A l’arrière de la halle d’arrivée, les 2 porteurs sont ancrés sur une tome commune.


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Vue d’ensemble de l’arbre rapide, avec le moteur à courant continu (à droite) et le diesel de secours (en haut), couplable à l’arbre rapide par un système de courroies (à terre et sur le carter).


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Vue en hauteur du réducteur et de la poulie motrice, équipée des freins 1 et 2.


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Pupitre avec les curseurs de position des 4 cabines.




7. Véhicules


Les 4 véhicules sont exploités sans cabinier, en raison de leur capacité limité à 8 places. Dépourvus de frein de chariot, ils sont rendus solidaires du tracteur en boucle épissurée par des mordaches.

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Vue d’ensemble d’un véhicule au départ de la G1.


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Véhicule à l’approche de la G3.


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La livrée des véhicules, rose, jaune et verte, reprend les anciennes couleurs de Haus im Ennstal.


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Vue de profil d’un véhicule.


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Détail du chariot et de la suspente, qui supporte un coffret électrique déporté.


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L’ensemble de l’électronique étant déportée sur la suspente, l’ équipement de l’intérieur de la cabine se réduit à un pupitre placé au-dessus de la porte, comprenant un coup de poing d’arrêt (en jaune), des boutons-poussoirs lumineux d’appel (en gris à gauche) et d’éclairage (en gris à gauche).




8. Autour de la ligne…


Panorama

Au sommet, les clients jouissent d’un panorama étendu sur le massif du Dachstein, séparé par la large vallée de l’Enns, ainsi que sur la chaîne des Tauern de Schladming. Le domaine skiable du Planai est à proximité immédiate.

Les randonneurs peuvent bénéficier d’un tour d’horizon plus complet à la Croix du Hauser Kaibling, distante de 800 mètres environ, à proximité de la G2 du TSD4BC Gipfelbahn.

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Le Hauser Kaibling est implanté au pied du dernier contrefort du massif du Höchstein, sommet marquant de la chaîne des Basses Tauern.


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La Croix du Hauser Kaibling, à quelques centaines de mètres en amont de la G3, offre un panorama encore plus étendu, ici avec les pistes du Planai à l’arrière-plan.


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Stoderzinken et la vallée de l’Enns vers l’aval .



Sports d’été et d’hiver

Le Hauser Kaibling est une base de départ appréciée pour les randonnées dans le massif des Basses Tauern. La clientèle moins sportive bénéficie de chemins aménagés et thématiques, notamment une boucle de 1,5 km consacrée au pastoralisme ovin.

Quant aux parapentistes, ils trouvent sous la Croix du Hauser Kaibling des pentes propices aux décollages.

Enfin, en hiver, les rares skieurs utilisant le téléphérique comme ascenseur ont accès par gravité depuis la G3 à la totalité des appareils du domaine skiable.

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A proximité de la G1, le refuge de la Krummholzhütte, premier équipement du plateau, est encore exploité de nos jours.


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La crête sur le Hauser Kaibling est une aire de décollage appréciée des parapentistes.


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Survol du Hauser Kaibling.








Le dernier témoin…

Depuis plus d’un demi-siècle, le minuscule téléphérique des Tauern de Schladming transporte randonneurs et skieurs vers le plateau du Hauser Kaibling. Premier appareil construit sur le domaine skiable, il est aujourd’hui le dernier témoin des premières saisons dans la station, lorsque le tourisme de masse, dopé par les grandes compétitions sportives organisées à Haus, n’avait pas encore couvert le plateau de télésièges débrayables.

Son remplacement à court terme est fréquemment évoqué. Une télécabine pourrait prendre le relais, sous réserve d’un réaménagement du bas du domaine skiable ou de l’utilisation d’un tracé différent. Pour l’instant, aucune échéance précise ne condamne l’appareil, mais les amateurs de petites installations atypiques doivent se dépêcher de profiter de ce téléphérique attachant.


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Un balcon spectaculaire sur la chaîne du Dachstein.




Informations pratiques

Site Internet de l’Office de Tourisme de Haus :
www.haus.at

Site Internet de la région Schladming-Dachstein :
http://www.schladming-dachstein.at/de/haus-aich-goessenberg

Site Internet de l’exploitant :
www.berggasthof-scharfetter.at

Accès :
Par la route, à 1 heure de Salzburg par l’autoroute A10
Par le rail : trains régionaux à Haus, trains de grandes lignes à Schladming.

Ouverture :
De fin mai à fin septembre : 08:00-12:00 et 13:00-16:45
De décembre à avril : 08:00-16:45

Exploitant :
Schladminger Tauernseilbahn
Kaiblingstraße 68
8967 Haus im Ennstal
Téléphone : +43 3686 2287


Remerciements chaleureux au personnel pour la visite des installations.



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