Merci pour vos remarques et compléments.
undertaker, le 28 02 2010, 20:54, dit :
Pour compléter si tu le désire , j'avais pris des photos de deux cabines de l'époque qui servent d'abris aux enfants de l'école primaire de Megêve :
Citation
C'est pourquoi la ligne dispose de 11 pylônes, contre 3 à Rochebrune et au Mont-d'Arbois
si je ne m'abuse , le TPH de Rochebrune en comportait 4 , toujours existants
Merci pour les vues actuelles des bennes, je vais les intégrer dans le post (avec ton accord).
Pour le nombre de pylônes, j'ai fourché. A Rochebrune : il y a bien 4 pylônes, tout comme il y en avait 4 aussi au Mont d'Arbois.
benj, le 28 02 2010, 22:13, dit :
je trouve l'emploi du terme TCF plutôt mal adapté même si je comprends parfaitement ce qui t'as amené à l'utiliser. A la différence de nos TCD actuelles, la pince est fixe sur la télécabine du Jaillet mais la suspente est débrayable. Peut-être ne faudrait-il pas utiliser d'abréviation ? Ou alors juste TC si c'est nécessaire ?
C'est vrai, TC4 tout court est préférable. J'ai parlé de TCF car les constructeurs vantaient à l'époque ce genre de systèmes pour la robustesse et la facilité de maintenance de leurs pinces "fixes" : accessibilité des pinces pour le graissage, possibilité de réaliser facilement des pylônes compression (comme l'imposait la règlementation), au contraire des VR101 qui avaient un peu de mal à passer naturellement sous une compression sans l'aide de rails de guidage... En somme, pour les pinces, ce modèle était censé combiner les avantages d'exploitation des pinces fixes avec la souplesse des pinces débrayables.
benj, le 28 02 2010, 22:13, dit :
monchu, le 28 02 2010, 19:51, dit :
Départ d'une cabine. Lancée sur son rail incliné, elle acquiert progressivement de la vitesse et s'apprête à dépasser la suspente située juste devant elle, et à s'y accoupler
Et pourtant tu indiques quelques lignes au-dessus :
monchu, le 28 02 2010, 19:51, dit :
[...]Le véhicule ainsi libéré est mis en mouvement sur un rail incliné. Sa vitesse s'accroît progressivement jusqu'à devenir proche de celle du câble, sans la dépasser. Le chariot de la cabine est alors rattrapé par le crochet solidaire de la suspension, préalablement déverrouillé par le passage de sa came d'ouverture dans un gabarit approprié. Le crochet entraîne alors le chariot et la cabine grâce à sa vitesse légèrement supérieure.
Il me semble que la légende de la photo est erronée ou c'est moi qui ne comprend pas ?
C'est une erreur de ma part. Deux docs contradictoires du constructeur apparamment... Si on décompose le lancement d'une cabine en plusieurs phases, cela pourrait donner ceci :
- phase 1 : libération de la cabine sur le rail incliné. La cabine part avant l'arrivée de la suspente, sa vitesse s'accroît progressivement.
- phase 2 : la cabine atteint le rail horizontal. Elle est toujours en avance sur la pince, mais sa vitesse commence à diminuer sous l'action des frottements.
- phase 3 : elle est rattrapée par la suspente qui réalise l'accrochage par tamponnage à l'arrière. C'est à ce moment qu'est prise la photo en question. Par une illusion d'optique, la suspente semble être en avance sur le chariot et la cabine, mais c'est l'inverse en réalité. La cabine est sur le point de se faire accrocher par la suspente par l'arrière quand la photo est prise.
La cabine ne dépasse donc jamais la vitesse du câble. D'ailleurs j'ai un peu de mal à imaginer comment une cabine pourraît passer de 0 à plus de 2,5 m/s sur un plan incliné de 50 cm de dénivellation (la valeur théorique maximale de la vitesse acquise par la cabine en l'absence de frottements est d'environ 3,1 m/s).
benj, le 28 02 2010, 22:13, dit :
"Voilà pourquoi les télésièges et télécabines à mouvement continu rencontrent depuis les années 40 un succès
interrompu dans les autres pays de l'arc alpin."
Je pense que tu voulais dire ininterrompu.
Et puis les légendes des deux dernières photos sont inversées

C'est noté. les corrections vont suivre.
lolo42, le 28 02 2010, 22:43, dit :
Le président René Cotty peut être fier de cette nouvelle montée mécanique qui équipe l' hexagone !
Un grand homme. Il marquera l'histoire.
Il est toutefois éminement regrettable que cet appareil n'ait pas été inauguré officiellement avec le faste qu'il méritait. Le gouvernement précédent et le président du Conseil, Monsieur Vincent Auriol , ayant jugé préférable de célébrer plutôt la construction du barrage de Donzère-Mondragon, ouvrage certes majeur mais dont l'électricité qu'il produit trouve à Megève son plus noble débouché : l'ascension de touristes et de sportifs vers l'air vivifiant des cîmes enneigées, contribuant ainsi à améliorer la santé de nos villégiateurs et le rayonnement européen de nos stations de sports d'hiver et d'été.
Nanouk, le 1 03 2010, 09:24, dit :
A présent, je constate que mon topic consacré à Oehler / Applevage n'a pratiquement plus de raison d'être et - en outre - je constate également que je me suis trompé dans bon nombre de mes propos

(alors que je croyais m'être bien renseigné). J'ai presque envie de faire supprimer mon topic, tant il regorge d'informations fausses

(et mes explications sur le fonctionnement du système Oehler sont minables à côté des explications et croquis ici présents) ...
Non, surtout pas ! Ici, on ne parle que d'Applevage, et non pas d'Oehler, et tu as amassé sur le constructeur suisse des documents bien intéressants.
A propos des relations éventuelles entre Oehler et Applevage, je m'interroge toujours... Les deux systèmes paraissent similaires dans leur principe, mais les différences dans les systèmes d'accouplement sont si importantes qu'on ne peut les ranger dans la même catégorie. Un peu comme les pinces VR101 et Giovanola en somme, qui utilisent totes les 2 la gravité, mais pas seulement, et des systèmes de verrouillage différents.