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TSF4 Sambuy (†) - La Sambuy Poma - 1989>2023
#21
Guigui74 
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Posté 15 juin 2023 - 19:51
Le conseil municipal de Faverges-Seythenex a validé l'arrêt définitif de la station: ce télésiège ainsi que les trois téléskis devraient donc être démantelés, victimes du réchauffement climatique
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#22
pyrénéen
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Posté 15 juin 2023 - 20:42
Quelle tristesse... La décision est quelque peu hâtive non? Il y a encore de belles années de ski à venir avant que ce soit définitivement infaisable. Ils ont en plus la chance de pouvoir exploiter la partie haute seulement grâce à la station intermédiaire de télésiège.
#23
shuntage
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Posté 15 juin 2023 - 20:51
les petites stations on des grosses difficultées financiere : entre le maintien au normes hors de prix et la clientel " classe moyennes" qui ne ski plus seule les plus grosse structures qui vivent de la clientele aisée s'en sorte et meme plutot bien .
Mais comme personne ne veut assumer ce choix économique ( qui se compend) on colle ça sur le dos du réchauffement climatique .
Mais comme personne ne veut assumer ce choix économique ( qui se compend) on colle ça sur le dos du réchauffement climatique .
#24
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Posté 16 juin 2023 - 08:05
Un article sur le sujet :
H2O Radio 14/06/2023
L'article parle de coûts d'amortissements dont la commune soit s’acquitter. Sait-on si les emprunts pour la construction du télésiège ont été entièrement remboursés ?
H2O Radio 14/06/2023
Citation
FAVERGES-SEYTHENEX | Sambuy : Le conseil municipal vote la fin de la station
Réuni ce mercredi 14 juin 2023, le conseil municipal a voté pour le démantèlement des remontées mécaniques de la station. « Un désastre » pour les uns, « la seule solution viable » pour les autres…
Il est 18h devant la mairie de Faverges-Seythenex lorsque le rassemblement commence à prendre forme. Cloches, klaxons et même une tronçonneuse, les opposants à la fermeture de la station sont décidés à faire du bruit. « Faites du bruit, La Sambuy » scandent-ils.
Une dizaine de minutes plus tard, le passage du maire Jacques Dalex, se fait sous les sifflements et les huées.
18h30, la séance du conseil municipal débute. Dans la salle, plus de journalistes que d’habitude et bien plus de public encore.
Premier point à l’ordre du jour, le démantèlement ou non de la station est abordé.
S’ensuit deux heures de débat houleux. La Fabrique des transitions et le cabinet Agate, représentés interviennent chacun à leur tour, présentant respectivement la démarche menée par la municipalité depuis un an et les conclusions des études sur l’avenir de La Sambuy.
Des études qui ne convainquent pas les élus de l’opposition. Jean-Philippe Martinet prend à parti le cabinet et le maire : « Les chiffres que vous utilisez et que vous donnez sont simplement là pour accréditer la thèse de la fermeture. » Applaudissements du public, les premiers d’une longue série, puisque la majorité semble farouchement opposée au démantèlement des remontées mécaniques.
Ils ne sont pas les seuls. Depuis 18h, le bruit de la petite foule rassemblée dehors est incessant. Un vacarme qui rend difficile de s’écouter… Et puis en plein conseil, un petit groupe d'opposants parvient à s’inviter de force dans la salle municipale, invectivant le maire et les élus. L'événement ne dure qu’une poignée de minutes, rapidement la police municipale intervient. La séance reprend son cours.
Longtemps la question économique et la question du déficit structurel de la station est mise sur la table. Le coût moyen de La Sambuy est estimé à 470.000 euros.
Le scénario de la rupture, qui consiste au démantèlement des remontées mécaniques reviendrait à 300.000 euros pour la commune - des subventions du département sont possibles. A cela s'ajoutent le coût des amortissements dont la commune doit s’acquitter.
Ce soir, seul ce scénario sera soumis au vote. Un choix illogique pour plusieurs élus, même dans la liste majoritaire, car la première a soulevé la question ce soir, est Agnès Ballieu. A son interrogation, Jacques Dalex répond : « On vote sur un seul scénario parce que les autres ne sont pas viables. A un moment il faut avoir le courage de prendre une décision… Nous sommes aujourd’hui dans l’illégalité. » Damien Vacherand-Denand, élu de l’opposition rebondit : « Nous n’avons pas pu nous pencher sur ces différents scénarios. Nous n’avons eu que des concertations, pas de véritable travail. Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression d’avoir fait mon travail d’élu. »
Les points s'enchaînent… le cabinet Agate revient sur le scénario présenté par l’association Tous Ensemble Pour La Sambuy, dont les pistes d’investissements proposées sont jugées comme optimistes.
20h40, deux heures depuis l’ouverture de la séance. L’amendement de la liste Rassembler et agir pour Faverges-Seythenex est présenté. Les élus reprochent, entre autres, que la commission sur La Sambuy ne se soit pas réunie en amont et n’ait pas pu étudier la proposition avant le vote du conseil. En réponse, Jacques Dalex liste alors les différentes réunions et concertations avec les élus depuis le 16 novembre 2022. Par cet amendement est aussi amenée la question du courrier de la préfecture évoqué dans un article précédent. Si l’amendement est rejeté par la majorité, le maire lit alors le courrier en question. « Le versement récurrent d’une subvention d’équilibre au budget annexe pendant plusieurs années ne permet plus de le qualifier comme exceptionnel. Ce caractère exceptionnel doit se justifier en chiffrage et en durée. » lit le maire.
« Le préfet ne demande pas à fermer la station donc ? » relance Yves Crepel. « Non, il dit que nous sommes dans l’illégalité. Je ne peux pas justifier d’une subvention de 500.000 euros. C’est un équipement de loisir, il n’y a pas de service public rendu. » se justifie Jacques Dalex.
Après les demandes réitérées des élus, le maire lit également la réponse donnée par la commune à la préfecture. Comme dévoilé lundi, le démantèlement des remontées mécaniques est la seule proposition faite pour revenir dans la légalité. Le maire ne se démonte pas pour autant, il soutient : « Grâce à ma lettre, on peut continuer jusqu’en septembre. Je ne sais pas comment on aurait fait sinon pour payer le personnel. » A cette affirmation, les protestations se font une nouvelle fois entendre dans le public. Le maire affirme : « Aucune des trois dérogations ne peut être prise en compte. »
21h00 passée, le conseil approche du vote. Si les élus de l’opposition se sont fait entendre depuis le début de la séance, les élus de la majorité sont restés extrêmement discrets. Véronique Bouchet prend alors la parole, se disant optimiste au lancement des concertations, croyant que « des solutions viables et durables » allaient être trouvées, elle raconte comment, in fine, le démantèlement lui semble aujourd’hui la seule solution face au déficit structurel et à l’irrégularité des subventions d’équilibre. L’élue conclut : « La montage continuera à exister. »
C’est un vote à bulletin secret qui actera à 21h35, le démantèlement des remontées mécaniques.
33 votants, 22 pour, 9 contre et deux abstentions.
Après un court silence, le public applaudit sarcastiquement les élus, « Bravo ».
Dehors, le bruit qui n’avait cessé depuis 18h s’amplifie.
« Un désastre » pour Christian Bailly, président de l’association Tous Ensemble Pour La Sambuy. Il confie, secoué : « Malheureusement on le redoutait. Quand j’ai su que c’était un vote à bulletin secret j’ai eu quelques secondes d’espoir. C’est un désastre pour la commune, pour l’association, pour les gens qui ont porté un projet viable et fiable. C’est une honte. »
Du côté des élus minoritaires, ce vote laisse également un goût amer. Jean-Philippe Martinet affirme : « C’est une faute politique majeure. » Il poursuit : « Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? On a prouvé tout au long du conseil que les éléments donnés étaient superficiels, faits au doigt mouillé, qu’il n’y a pas eu la partie « retombées indirectes »… On a déjà le problème de la désertification du centre-bourg, aujourd’hui, on va encore plus baisser l’attractivité. La question n’est pas simplement le site ou la subvention mais comment on le gère mieux et comment on en fait un véritable outil d’attractivité. La solution n’a pas été cherchée. »
Pourtant, pour le maire, ce démantèlement est bien « la seule solution viable » pour la commune. Le vote terminé, Jacques Dalex prend la parole : « Nous avons toujours dit qu’à la fin il faudrait prendre une décision. […] Je suis persuadé de vous avoir proposé la bonne solution. Je comprends les craintes de tous ceux qui dans les décennies passées on fait vivre cette station. […] Il faut maintenant redessiner cette nouvelle Sambuy. »
Dans son discours, le maire mentionne également l’association TEPS et la manifestation qui se déroule alors toujours sous les fenêtres de la salle municipale : « Si ce soir l’association et ses sympathisants sont là c’est pour faire pression sur les élus. Une pression amicale, une pression moins amicale. […] Il appartient, aux élus que nous sommes, d’appeler à la retenue. »
A l’extérieur, colère et tristesse se font entendre, des insultes également.
Progressivement des petits groupes quittent le rassemblement… A l’issue du conseil municipal, la sortie du maire est encadrée par les gendarmes.
Réuni ce mercredi 14 juin 2023, le conseil municipal a voté pour le démantèlement des remontées mécaniques de la station. « Un désastre » pour les uns, « la seule solution viable » pour les autres…
Il est 18h devant la mairie de Faverges-Seythenex lorsque le rassemblement commence à prendre forme. Cloches, klaxons et même une tronçonneuse, les opposants à la fermeture de la station sont décidés à faire du bruit. « Faites du bruit, La Sambuy » scandent-ils.
Une dizaine de minutes plus tard, le passage du maire Jacques Dalex, se fait sous les sifflements et les huées.
18h30, la séance du conseil municipal débute. Dans la salle, plus de journalistes que d’habitude et bien plus de public encore.
Premier point à l’ordre du jour, le démantèlement ou non de la station est abordé.
S’ensuit deux heures de débat houleux. La Fabrique des transitions et le cabinet Agate, représentés interviennent chacun à leur tour, présentant respectivement la démarche menée par la municipalité depuis un an et les conclusions des études sur l’avenir de La Sambuy.
Des études qui ne convainquent pas les élus de l’opposition. Jean-Philippe Martinet prend à parti le cabinet et le maire : « Les chiffres que vous utilisez et que vous donnez sont simplement là pour accréditer la thèse de la fermeture. » Applaudissements du public, les premiers d’une longue série, puisque la majorité semble farouchement opposée au démantèlement des remontées mécaniques.
Ils ne sont pas les seuls. Depuis 18h, le bruit de la petite foule rassemblée dehors est incessant. Un vacarme qui rend difficile de s’écouter… Et puis en plein conseil, un petit groupe d'opposants parvient à s’inviter de force dans la salle municipale, invectivant le maire et les élus. L'événement ne dure qu’une poignée de minutes, rapidement la police municipale intervient. La séance reprend son cours.
Longtemps la question économique et la question du déficit structurel de la station est mise sur la table. Le coût moyen de La Sambuy est estimé à 470.000 euros.
Le scénario de la rupture, qui consiste au démantèlement des remontées mécaniques reviendrait à 300.000 euros pour la commune - des subventions du département sont possibles. A cela s'ajoutent le coût des amortissements dont la commune doit s’acquitter.
Ce soir, seul ce scénario sera soumis au vote. Un choix illogique pour plusieurs élus, même dans la liste majoritaire, car la première a soulevé la question ce soir, est Agnès Ballieu. A son interrogation, Jacques Dalex répond : « On vote sur un seul scénario parce que les autres ne sont pas viables. A un moment il faut avoir le courage de prendre une décision… Nous sommes aujourd’hui dans l’illégalité. » Damien Vacherand-Denand, élu de l’opposition rebondit : « Nous n’avons pas pu nous pencher sur ces différents scénarios. Nous n’avons eu que des concertations, pas de véritable travail. Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression d’avoir fait mon travail d’élu. »
Les points s'enchaînent… le cabinet Agate revient sur le scénario présenté par l’association Tous Ensemble Pour La Sambuy, dont les pistes d’investissements proposées sont jugées comme optimistes.
20h40, deux heures depuis l’ouverture de la séance. L’amendement de la liste Rassembler et agir pour Faverges-Seythenex est présenté. Les élus reprochent, entre autres, que la commission sur La Sambuy ne se soit pas réunie en amont et n’ait pas pu étudier la proposition avant le vote du conseil. En réponse, Jacques Dalex liste alors les différentes réunions et concertations avec les élus depuis le 16 novembre 2022. Par cet amendement est aussi amenée la question du courrier de la préfecture évoqué dans un article précédent. Si l’amendement est rejeté par la majorité, le maire lit alors le courrier en question. « Le versement récurrent d’une subvention d’équilibre au budget annexe pendant plusieurs années ne permet plus de le qualifier comme exceptionnel. Ce caractère exceptionnel doit se justifier en chiffrage et en durée. » lit le maire.
« Le préfet ne demande pas à fermer la station donc ? » relance Yves Crepel. « Non, il dit que nous sommes dans l’illégalité. Je ne peux pas justifier d’une subvention de 500.000 euros. C’est un équipement de loisir, il n’y a pas de service public rendu. » se justifie Jacques Dalex.
Après les demandes réitérées des élus, le maire lit également la réponse donnée par la commune à la préfecture. Comme dévoilé lundi, le démantèlement des remontées mécaniques est la seule proposition faite pour revenir dans la légalité. Le maire ne se démonte pas pour autant, il soutient : « Grâce à ma lettre, on peut continuer jusqu’en septembre. Je ne sais pas comment on aurait fait sinon pour payer le personnel. » A cette affirmation, les protestations se font une nouvelle fois entendre dans le public. Le maire affirme : « Aucune des trois dérogations ne peut être prise en compte. »
21h00 passée, le conseil approche du vote. Si les élus de l’opposition se sont fait entendre depuis le début de la séance, les élus de la majorité sont restés extrêmement discrets. Véronique Bouchet prend alors la parole, se disant optimiste au lancement des concertations, croyant que « des solutions viables et durables » allaient être trouvées, elle raconte comment, in fine, le démantèlement lui semble aujourd’hui la seule solution face au déficit structurel et à l’irrégularité des subventions d’équilibre. L’élue conclut : « La montage continuera à exister. »
C’est un vote à bulletin secret qui actera à 21h35, le démantèlement des remontées mécaniques.
33 votants, 22 pour, 9 contre et deux abstentions.
Après un court silence, le public applaudit sarcastiquement les élus, « Bravo ».
Dehors, le bruit qui n’avait cessé depuis 18h s’amplifie.
« Un désastre » pour Christian Bailly, président de l’association Tous Ensemble Pour La Sambuy. Il confie, secoué : « Malheureusement on le redoutait. Quand j’ai su que c’était un vote à bulletin secret j’ai eu quelques secondes d’espoir. C’est un désastre pour la commune, pour l’association, pour les gens qui ont porté un projet viable et fiable. C’est une honte. »
Du côté des élus minoritaires, ce vote laisse également un goût amer. Jean-Philippe Martinet affirme : « C’est une faute politique majeure. » Il poursuit : « Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? On a prouvé tout au long du conseil que les éléments donnés étaient superficiels, faits au doigt mouillé, qu’il n’y a pas eu la partie « retombées indirectes »… On a déjà le problème de la désertification du centre-bourg, aujourd’hui, on va encore plus baisser l’attractivité. La question n’est pas simplement le site ou la subvention mais comment on le gère mieux et comment on en fait un véritable outil d’attractivité. La solution n’a pas été cherchée. »
Pourtant, pour le maire, ce démantèlement est bien « la seule solution viable » pour la commune. Le vote terminé, Jacques Dalex prend la parole : « Nous avons toujours dit qu’à la fin il faudrait prendre une décision. […] Je suis persuadé de vous avoir proposé la bonne solution. Je comprends les craintes de tous ceux qui dans les décennies passées on fait vivre cette station. […] Il faut maintenant redessiner cette nouvelle Sambuy. »
Dans son discours, le maire mentionne également l’association TEPS et la manifestation qui se déroule alors toujours sous les fenêtres de la salle municipale : « Si ce soir l’association et ses sympathisants sont là c’est pour faire pression sur les élus. Une pression amicale, une pression moins amicale. […] Il appartient, aux élus que nous sommes, d’appeler à la retenue. »
A l’extérieur, colère et tristesse se font entendre, des insultes également.
Progressivement des petits groupes quittent le rassemblement… A l’issue du conseil municipal, la sortie du maire est encadrée par les gendarmes.
L'article parle de coûts d'amortissements dont la commune soit s’acquitter. Sait-on si les emprunts pour la construction du télésiège ont été entièrement remboursés ?
#25
Clément05
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Posté 16 juin 2023 - 09:19
shuntage, le 15 juin 2023 - 20:51 , dit :
les petites stations on des grosses difficultées financiere : entre le maintien au normes hors de prix et la clientel " classe moyennes" qui ne ski plus seule les plus grosse structures qui vivent de la clientele aisée s'en sorte et meme plutot bien .
Mais comme personne ne veut assumer ce choix économique ( qui se compend) on colle ça sur le dos du réchauffement climatique .
Mais comme personne ne veut assumer ce choix économique ( qui se compend) on colle ça sur le dos du réchauffement climatique .
La station n'ouvrait quasiment plus faute de neige (réchauffement climatique), donc plus de rentrées d'argent pour se maintenir et rembourser les frais, la clientèle locale aurait continué de monter si il y avait de la neige. Les gens qui viennent là sont de Chambéry, Albertville et limite Annecy ou Grenoble mais rarement plus loin. C'est bien le changement climatique qui a eu raison du ski, et ce n'est hélas qu'un début pour ce type de station trop soumis à la neige.
Garder le TSF pour proposer des activités hors ski n'était pas possible ? Il me semble que le parapente est réputé là haut en particulier. Il restera l'alpine coaster pour lancer la reconversion du site (au passage c'est un bel exemple de décision prise une fois au pied du mur et donc avec une transition qui se fera dans la douleur pour la population locale).
Ce message a été modifié par Clément05 - 16 juin 2023 - 09:22 .
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
#26
ventoux
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Posté 16 juin 2023 - 09:24
pyrénéen, le 15 juin 2023 - 20:42 , dit :
Quelle tristesse... La décision est quelque peu hâtive non? Il y a encore de belles années de ski à venir avant que ce soit définitivement infaisable. Ils ont en plus la chance de pouvoir exploiter la partie haute seulement grâce à la station intermédiaire de télésiège.
C'est une station de débarquement ...
#27
Guigui74
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Posté 16 juin 2023 - 19:56
Le gros problème de La Sambuy inhérent à sa conception sans lits est aussi (et surtout?) la route d'accès goudronnée de plusieurs kilomètres depuis le village de Seythenex, qu'il faut entretenir alors qu'elle ne mène à strictement rien d'autre que ce stade de neige pour lequel elle a été spécialement créée en 1962: reconvertir le site sur l'été ne supprimera donc jamais son entretien...
Après le Col de Tamié dès 1976, Serraval dans les années 1990 puis Les Rafforts récemment, c'est donc une autre petite station accessible du secteur qui disparaît et je n'ai pour ma part pas le moindre doute sur le fait que si l'enneigement moyen avait été le même que du temps de leurs créations, toutes tourneraient encore!
En 1989 déjà, je pensais que remplacer le TSF2 que j'aimais beaucoup pour un appareil de même type était une erreur car il aurait pu largement jouer les prolongation au vu de son taux d'utilisation, quitte à ce qu'il soit rénové à minima (gares et sièges).
A l'heure des premiers signes tangibles du réchauffement climatiques en pleine crise des hivers sans neige, la collectivité s'est payé deux TKD tout neufs (un en 1986 puis l'autre en 1988) installés dans la partie basse du domaine avant ce TSF4 tout aussi neuf (1989), une stratégie de fuite en avant Ô combien risquée à cette altitude sans canons à neige... peut-être est-ce aussi cette erreur qui se paie à présent?
Montmin et Le Semnoz résistent encore dans le coin, mais pour combien de temps?
Le ski à La Sambuy c'est fini: la station de Haute-Savoie va fermer définitivement (France Région 3)
Après le Col de Tamié dès 1976, Serraval dans les années 1990 puis Les Rafforts récemment, c'est donc une autre petite station accessible du secteur qui disparaît et je n'ai pour ma part pas le moindre doute sur le fait que si l'enneigement moyen avait été le même que du temps de leurs créations, toutes tourneraient encore!
En 1989 déjà, je pensais que remplacer le TSF2 que j'aimais beaucoup pour un appareil de même type était une erreur car il aurait pu largement jouer les prolongation au vu de son taux d'utilisation, quitte à ce qu'il soit rénové à minima (gares et sièges).
A l'heure des premiers signes tangibles du réchauffement climatiques en pleine crise des hivers sans neige, la collectivité s'est payé deux TKD tout neufs (un en 1986 puis l'autre en 1988) installés dans la partie basse du domaine avant ce TSF4 tout aussi neuf (1989), une stratégie de fuite en avant Ô combien risquée à cette altitude sans canons à neige... peut-être est-ce aussi cette erreur qui se paie à présent?
Montmin et Le Semnoz résistent encore dans le coin, mais pour combien de temps?
Le ski à La Sambuy c'est fini: la station de Haute-Savoie va fermer définitivement (France Région 3)
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#28
l'alexois
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Posté 25 août 2023 - 00:54
Bonjour !
Le collectif Tous ensemble pour la Sambuy a déposé deux recours, l'un en référé et l'autre en jugement de fond contre la décision du conseil municipal qui acte le démontage de toutes les installations de la station. Le jugement du référé s'est tenu vendredi dernier (18/08/2023) et la décision est tombé hier : le référé a été rejeté. le jugement sur le fond devrait se faire d'ici 2 ans. Source : ici.
Le collectif Tous ensemble pour la Sambuy a déposé deux recours, l'un en référé et l'autre en jugement de fond contre la décision du conseil municipal qui acte le démontage de toutes les installations de la station. Le jugement du référé s'est tenu vendredi dernier (18/08/2023) et la décision est tombé hier : le référé a été rejeté. le jugement sur le fond devrait se faire d'ici 2 ans. Source : ici.
Alex, entre lac et montagne !
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#29
Legend Lifts
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Posté 11 septembre 2023 - 06:53
Interview d'un conducteur suite à la fermeture définitive de la station hier :
https://www.ledauphi...ge-de-la-sambuy
https://www.ledauphi...ge-de-la-sambuy
#30
Guigui74
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Posté 11 septembre 2023 - 08:40
Merci: le conducteur parle de "mise en sécurité des installations" et n'évoque pas le démontage, qui à un moment devait intervenir dès cet automne si ce n'est même ce mois de septembre...
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#31
JPJP
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Posté 11 septembre 2023 - 10:33
Je ne pense pas que cela puisse intervenir dans les prochains mois.
Le second recours intenté par l'association de défense de la station ne sera jugé sur le fond que dans un voire deux ans : cela bloque a priori tout démontage des installations.
Le second recours intenté par l'association de défense de la station ne sera jugé sur le fond que dans un voire deux ans : cela bloque a priori tout démontage des installations.
#32
Guigui74
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Posté 11 septembre 2023 - 11:22
Si on en croit l'article du Dauphiné Libéré paru le 02 septembre dernier "Pas d'appel pour stopper l'arrêt de la station de la Sambuy", la décision d'arrêt ne sera donc pas attaquée.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
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#34
Legend Lifts
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Posté 11 septembre 2023 - 16:21
100% RM, le 11 septembre 2023 - 11:25 , dit :
Belle vidéo !
C'est pas vraiment une erreur mais ça mérite d'être souligné : le temps de trajet de 19 minutes est en été, où la vitesse de l'appareil est inférieure à 2,3 m/s
Ce message a été modifié par Legend Lifts - 11 septembre 2023 - 16:22 .
#35
100% RM
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Posté 11 septembre 2023 - 18:23
Legend Lifts, le 11 septembre 2023 - 16:21 , dit :
100% RM, le 11 septembre 2023 - 11:25 , dit :
Belle vidéo !
C'est pas vraiment une erreur mais ça mérite d'être souligné : le temps de trajet de 19 minutes est en été, où la vitesse de l'appareil est inférieure à 2,3 m/s
Merci ! Effectivement c'est une erreur, je corrige cela.
#36
Guillaume69
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Posté 12 septembre 2023 - 15:50
Guigui74, le 11 septembre 2023 - 11:22 , dit :
Si on en croit l'article du Dauphiné Libéré paru le 02 septembre dernier "Pas d'appel pour stopper l'arrêt de la station de la Sambuy", la décision d'arrêt ne sera pas attaquée.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
Dans mes souvenirs, cette loi des 3 ans n'était valable que pour les remontées construites après 2016, soit après que le texte de loi ne soit adopté.
Ce qui voudrait dire qu'il n'y a aucune obligation à démonter le TSF4.
Ce message a été modifié par Guillaume69 - 12 septembre 2023 - 15:51 .
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#37
Argentoratum
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Posté 19 septembre 2023 - 11:37
Même le site de CNN en parle !
L'article :
https://edition.cnn....-scn/index.html
L'article :
https://edition.cnn....-scn/index.html
Ce message a été modifié par Argentoratum - 19 septembre 2023 - 11:39 .
#38
Mart
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Posté 06 octobre 2023 - 16:44
Guillaume69, le 12 septembre 2023 - 15:50 , dit :
Guigui74, le 11 septembre 2023 - 11:22 , dit :
Si on en croit l'article du Dauphiné Libéré paru le 02 septembre dernier "Pas d'appel pour stopper l'arrêt de la station de la Sambuy", la décision d'arrêt ne sera pas attaquée.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
Juger du fond à terme paraît dès lors contradictoire, non?
Renseignement pris, la collectivité a un délai de trois ans pour démanteler ses installations, même si le souhait était de le faire rapidement.
Dans mes souvenirs, cette loi des 3 ans n'était valable que pour les remontées construites après 2016, soit après que le texte de loi ne soit adopté.
Ce qui voudrait dire qu'il n'y a aucune obligation à démonter le TSF4.
Effectivement, l'association Tous ensemble pour la Sambuy (TEPS) a décidé de ne pas aller en appel de la décision du juge des référés (qui porte uniquement sur l'urgence de suspendre la délibération communale, le temps du jugement sur le fond), jugeant que probablement qu'ils n'obtiendraient pas gain de cause auprès du conseil d'état.
En revanche, le recours sur le fond est toujours bien d'application, donc TEPS va bien mener son combat jusqu'au bout, pour obtenir l'annulation de la délibération communale !
La délibération n'étant pas suspendue depuis la décision du juge des référés, les élus peuvent donc procéder au démantèlement du TS. Mais il va probablement attendre le jugement sur le fond avant de le faire, sinon il pourrait être contraint de devoir rouvrir la station et la remettre en l'état actuel (et bonjour le gouffre économique).
#40
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Posté 09 novembre 2023 - 17:08
Bonjour !
L'association Tous Ensemble pour la Sambuy a distribué un courrier à tous les habitants de Faverges-Seythenex ainsi qu'aux communes environnantes. Vous trouverez le contenu ici.
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Alex, entre lac et montagne !
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