- la TC2 Neyret-Beylier et la TC4 PHB/Transtélé ont cohabité au moins 2 saisons, voire plus :
voici un hiver avec les 2 lignes mais sans le TSF2 du Paquier :

et voici un autre hiver avec les 2 lignes et le TSF2 Paquier :

Je n'ai pas de date fiable pour la construction du TSF2, donc je ne saurais dire combien d'années la cohabitation a duré. En tout cas, au final, la G1 de la TC2, accolée à la TC4, finira sans doute en bureaux :

Pour terminer sur la TC4, je me suis toujours demandé s'il n'y aurait pas en G2 un contrepoids de tension surélevé en cheminée plutôt qu'en fosse ? Ce serait une première sur ce genre d'appareils, à confirmer.

- Par ailleurs, l'info (reyclée de haute-tarentaise.net) concernant le TSF2 du Paquier est fausse : c'était un appareil PHB. Voici un détail les sièges de seconde génération sur ce télésiège :

- le chantier de l'Aéroski s'est achevé en février 1986, une mise en service pas si tardive que cela pour un appareil prototype construit par une entreprise sans expérience des débrayables. Les photos automnales du chantier en G2 montrent bien que cet appareil n'aurait jamais été achevé pour décembre 1985. L'année de construction/mise en service avancée par le CAIRN est exacte.
Un appareil prototype, une première pour Tignes et Skirail, mais aussi le chant du cygne. Avec la crise de l'immobilier qui éclate, Schnebelen essuie des pertes colossales en 1987 et se retire de Tignes (immobilier et remontées) et de Skirail. Il s'en suivra une période de disette dans la station, sans nouveaux débrayables, et l'entrée de l'état au capital de la STGM avant les JO, pour apporter les fonds nécessaires au futur funiculaire. Pour Skirail aussi, le choc est rude : le constructeur referme brutalement la page des débrayables qu'il avait ouverte en 1982 à grands coups d'achats de licences.