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TCD6 du Pleney
Morzine - Le Pléney (Morzine-Les Gets - Les Portes du Soleil)
Poma



Année de construction : 1980
Année de fin de service en : 2013
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Année de fin de service en : 2013
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Vidéos de l'appareil
Auteur de cette partie : collonges74
Section écrite le 11/12/2015 et mise à jour le 12/08/2022
(Mise en cache le 12/08/2022)
LA TELECABINE DU PLENEY
Morzine (Portes du Soleil)
Poma – 1980 > 2013
Morzine (Portes du Soleil)
Poma – 1980 > 2013

Les Portes du Soleil : 12 stations entre France et Suisse
Le domaine skiable des Portes du Soleil est un immense domaine à cheval entre la France et la Suisse, regroupant les stations suisses de Champoussin, Champéry-Val d’Illiez-Les Crosets, Morgins et Torgon, ainsi que les stations françaises de Châtel, Morzine, Avoriaz, Les Gets, Saint-Jean-d’Aulps, Abondance, Bellevaux-la Chèvrerie et la Chapelle d’Abondance. On y skie entre 900 et 2275 mètres d’altitude, sur des pentes variées sur lesquelles tous les skieurs peuvent se faire plaisir.
Totalisant ainsi près de 650 km de pistes, ce domaine est un des plus grands domaines skiables d’Europe et du monde. Sa situation, au cœur du massif du Chablais, lui prodigue un enneigement abondant, tout particulièrement à Avoriaz, véritable « trou à neige » bien connu dans la région, où une hauteur de neige de plus de deux mètres au pied des pistes est monnaie courante.
Morzine
Morzine est une petite ville de Haute Savoie, nichée au cœur du Chablais, au fond de la vallée d’Aulps au pied de la Pointe de Nyon (2019 m) et des Hauts-Forts (2466 m). Elle fait partie de l’immense domaine des Portes du Soleil, à cheval entre la France et la Suisse.
Le domaine skiable de Morzine est relié skis aux pieds à celui des Gets, formant ainsi un grand domaine de près de 70 pistes s’étalant sur 120 kilomètres, desservis par un téléphérique, 3 télécabines, 8 télésièges débrayables, 18 télésièges fixes, et 15 téléskis. On y skie entre 997 et 2000 mètres d’altitude.
L’histoire du secteur du Pleney
Au début des années 1930, alors que le monde est plongé dans une crise économique sans précédent, le tourisme montagnard devient de plus en plus populaire en France. Un peu partout, de grosses bourgades de montagnes sont prises d’assaut par des touristes d’un peu partout afin de profiter de l’air pur de la montagne et pour admirer les paysages grandioses qui en font le charme. La Haute Savoie n’est pas en reste : ainsi les villes Thonon-les-Bains, Saint-Gervais-les-Bains, Evian-les-Bains, Megève, Chamonix, et Morzine accueillent-elles de nombreuses personnes de passage pour quelques semaines. Personnes essentiellement aisées, puisqu’en ces temps de crise, les plus démunis du pays n’ont absolument pas les moyens de se payer des vacances (il faudra par ailleurs attendre 1936 et l’arrivée au pouvoir du Front Populaire pour voir apparaître les premiers congés payés), ou bien habitant la région.
La ville de Morzine est donc également touchée par ce phénomène. Elle accueille l’hiver de nombreux skieurs venus dévaler les pentes enneigées du Pleney, petit sommet culminant à un peu plus de 1500 mètres et surplombant la ville de Morzine.
C’est afin de faciliter la montée jusqu’au sommet que Morzine entreprend en 1934 la construction d’un téléphérique partant de la ville et arrivant au sommet du Pleney. C’est un des premiers téléphériques de France, construit par Heckel, et donne le coup d’envoi du domaine skiable de Morzine.
Le téléphérique du Pleney :


La Seconde Guerre Mondiale de 1939 à 1945 mit un terme au développement du domaine. Mais dès la fin de celle-ci, l’aménagement du Pleney reprend. Ainsi sont construits les téléskis de Nabor au sommet du Pleney, et les téléskis de la Crusaz et du Grand Mas de part et d'autre de la gare aval du téléphérique.
En 1960 sort de terre le téléski d’Atray. Celui-ci se situe à gauche de la ligne du téléphérique du Pleney, et double sa partie supérieure sur un dénivelé d’environ 250 mètres. Il permet ainsi d’enchaîner les rotations sur le haut du domaine sans avoir à systématiquement redescendre au front de neige pour emprunter le téléphérique, au départ duquel les files d’attentes devenaient de plus en plus longues.
La gare amont du téléski d’Atray, au sommet du Pleney :


C’est pour remédier à ces files d’attentes à répétition au pied du téléphérique que ce dernier est doublé en 1964 par la télécabine du Pleney. Construite par Applevage selon le système à pince RYL de Roger Laurent, elle hisse les skieurs jusqu’au sommet du Pleney grâce à des cabines quadriplaces. Avec un téléphérique et une télécabine, le débit est désormais suffisant pour absorber les flux de skieurs désirant monter au sommet.
De gauche à droite : le téléski de la Crusaz, le téléphérique du Pleney et le premier téléski du Pleney :
La gare aval de la télécabine du Pleney :

L’arrivée en gare amont :

Une cabine en ligne (DR, collection Laurent Berne):


La gare aval de la télécabine du Pleney :

L’arrivée en gare amont :

Une cabine en ligne (DR, collection Laurent Berne):

La fin des années 1960 et le début des années 1970 voient la création d’un important espace dédié aux débutants sur le front de neige de Morzine. Ainsi, le téléski du Grand Mas est remplacé par un téléski plus moderne appelé téléski du Pleney en 1969, et voient le jour le téléski du Mas Verjus (1970), le téléski du Bouchet (1971) et le téléski du Nant (1972), tous débrayables et de manufacture Poma, à l’exception du téléski du Nant, fourni par Montaz-Mautino, seul téléski de ce constructeur du domaine de Morzine.
Dans le même temps, l’aménagement du sommet du Pleney se poursuit. Le télésiège biplace du Belvédère, construit en 1970, améliore l’accès au domaine des Gets, évitant désormais d’avoir à passer par une longue route forestière plate et sans intérêt. L’année suivante, le téléski d’Atray, qui commençait à souffrir de son propre succès, est soulagé de ses skieurs par le télésiège des Mouilles, doublant le téléphérique et la télécabine, mais cette fois sur leur droite et proposant un dénivelé un peu plus important.
L’organisation du sommet du Pleney en 1972 :


En 1976, la décision est prise de doubler le téléski d’Atray par un télésiège fixe triplace (le premier du domaine) : le télésiège d’Atray, toujours en place aujourd’hui. A cette occasion, le téléski d’Atray se voit amputé de son mur final, jugé trop difficile en raison de sa pente tutoyant les 73%.
La gare aval et le début de la ligne du télésiège du Belvédère, avec en arrière-plan la gare amont du télésiège d’Atray :

Le haut de la ligne du télésiège du Belvédère :

La ligne du télésiège des Mouilles :

Le télésiège d’Atray :


Le haut de la ligne du télésiège du Belvédère :

La ligne du télésiège des Mouilles :

Le télésiège d’Atray :

En 1980, d’importants changements chamboulent le secteur du Pleney. Tout d’abord, l’antique téléski de Nabor et ses arbalètes est supprimé pour laisser place à un télésiège biplace de Poma.
Mais aussi et surtout, la télécabine du Pleney, après seulement 16 ans d’exploitation, laisse place à une télécabine six places flambant neuve de Poma. Celle-ci réutilise une bonne partie de la ligne de l’ancienne télécabine, ainsi que les gares. Le débit passe ainsi à 1500 personnes par heure, ce qui reste néanmoins faible…
Peu de changements interviennent au cours des années 1980, durant lesquelles Morzine s’attaque plutôt au développement des secteurs de Nyon et de Chamossière. On peut par exemple citer la construction des télésièges des Troncs (1983) et de Chamossière (1984), ou bien encore du téléski des Têtes (1984) ou du redoutable téléski des Blanchots (1987).
En 1989, le petit téléski de la Crusaz est démonté pour laisser place au télésiège de la Crusaz. Premier télésiège quatre places du domaine, il part du front de neige pour rejoindre le bas du télésiège des Mouilles quelques 300 mètres plus haut.
Les années 1990 ne voient aucun changement au sein du domaine. Mais en 2000, les investissements reprennent, puisque les télésièges des Mouilles et du Belvédère sont tous les deux remplacés par des télésièges fixes quadriplaces. En 2005 vient le tour du télésiège de Nabor d’être lui aussi remplacé par un télésiège quadriplaces, tandis que le téléski d’Atray est démonté.
Le haut de la ligne du nouveau télésiège du Belvédère :


Une page de l’histoire de Morzine se tourne enfin en 2013. Après respectivement 33 et 79 ans (!!!) de bons et loyaux services, la télécabine et le téléphérique du Pleney sont démontés pour laisser place à une très moderne télécabine 10 places de Poma. Le débit est doublé par rapport à l’ancienne télécabine, renvoyant les souvenirs des interminables queues de l’ancienne remontée aux oubliettes. Dans la foulée, le téléski du Pleney est lui aussi démonté.
La nouvelle télécabine du Pleney, version 2013 :


La télécabine du Pleney : la remontée la plus importante du domaine !
La télécabine du Pleney a donc été construite en 1980 par Poma. C’était sans conteste possible la remontée mécanique la plus importante du domaine de Morzine, la plus fréquentée du domaine, et de surcroît la colonne vertébrale du secteur du Pleney. Elle faisait également partie des appareils les plus empruntés des Portes du Soleil, et de ce fait du département.
Plusieurs rôles lui étaient confiés, participant ainsi à sa régulière saturation.
Elle était tout d’abord le principal ascenseur vers le domaine skiable depuis le front de neige de Morzine, le téléphérique n’étant plus utilisé par les skieurs depuis quelques dizaines d’années déjà. Jusqu’à la construction du télésiège de la Crusaz en 1989, elle était même le seul moyen de rejoindre le domaine skiable sans avoir à monter à pieds ou avec le téléphérique !
La télécabine du Pleney desservait aussi un bel espace de ski propre. En effet : elle constituait le seul moyen de remonter d’une traite jusqu’au sommet du Pleney depuis le bas des pistes du secteur, et desservait ainsi toutes les pistes partant du sommet du Pleney. Il était possible d’enchaîner des rotations sur les pistes du Pleney en empruntant la télécabine à chaque fois pour remonter. C’était enfin un appareil de liaison : depuis son sommet, il était possible, via la Piste G, d’accéder au télésiège de Pré Favre, et ainsi de basculer sur les secteurs de Nyon ou de Chamossière. De même, on pouvait depuis le haut de la télécabine du Pleney prendre le télésiège du Belvédère, et descendre ensuite sur les Gets.
Elle était également exploitée l’été, afin de hisser les randonneurs, parapentistes, vttistes et autres sportifs au sommet du Pleney.
Côté technique, c’était une télécabine assez classique, à motrice aval et tension amont. Elle était équipée de mythiques cabines SP77 de couleur blanche, elles-mêmes suspendues au câble par la célèbre double-pince S de Poma. Il est à noter que cette télécabine reprenait les bâtiments des gares de l’ancienne télécabine de 1964, ainsi que ses pylônes en treillis, à l’exception des pylônes 1, 5, 8 et 10, qui ont été remplacés par des pylônes tubulaires classiques. Comme d’autres remontées morzinoises (le télésiège d’Atray, les téléskis du Poireau 1 & 2 ou les défunts téléskis des Lanches, des Raverettes, du Lavouet, etc.), la totalité des pylônes à l’exception du premier étaient peints en vert afin de mieux s’intégrer dans le paysage. On notera également la forte pente qui caractérisait la ligne de cette télécabine, de même que son imposant pylône d’arrivée.
Depuis son sommet, de très nombreuses pistes étaient accessibles :
- La bleue « Piste B », longue bleue peu pentue et très agréable, enneigée artificiellement, et qui redescend jusqu’au front de neige en serpentant dans la forêt au nord de la télécabine.
- La bleue « Piste C », piste bleue peu intéressante serpentant entre les sapins et menant aux télésièges des Mouilles puis d’Atray.
- La bleue « Piste G », assez longue piste bleue qui n’a connu aucun terrassement excepté sur sa partie haute où c’est un chemin, et qui permet d’accéder aux télésièges des Fys et de Pré Favre.
- Une branche de la bleue « Piste N » est aussi accessible, afin de rejoindre le télésiège de Nabor ou le domaine skiable des Gets via la bleue « Chardons »
- La rouge « Piste A », belle piste rouge assez pentue longeant la ligne du télésiège d’Atray et donnant accès à celui-ci.
- La rouge « Piste R », autre belle piste rouge partant quant à elle en forêt pour rejoindre la piste G au niveau du bas de la ligne du télésiège des Fys, garantissant ainsi la liaison avec le secteur de Nyon.
- La noire « Piste J », unique noire du secteur, longeant le haut de la ligne de la télécabine du Pleney et reprenant plus ou moins le même tracé que l’ancien téléski d’Atray.
Situation sur le plan des pistes des Gets-Morzine :

Zoom sur le secteur du Pleney :

Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Morzine (Géoportail – Droits réservés) :


Zoom sur le secteur du Pleney :

Situation sur la carte IGN au 1/25000e de Morzine (Géoportail – Droits réservés) :

Caractéristiques de l’appareil :
Caractéristiques administratives :
- Type de remontée : TCD – Télécabine à pinces débrayables
- Nom de la remontée : PLENEY
- Exploitant : SA Téléphérique du Pleney
- Constructeur : Poma
- Année de construction : 1980
- Année de démontage : 2013
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver et été
- Capacité : 6 personnes
- Débit à la montée : 1500 p/h
- Débit à la descente : 1500 p/h
- Vitesse d’exploitation : 4 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 997 m
- Altitude amont : 1498 m
- Dénivelé : 501 m
- Longueur développée : 1390 m
- Longueur horizontale : 1293 m
- Pente moyenne : 38,75 %
- Pente maximale : 67 %
Caractéristiques techniques :
- Tension : Amont
- Type de tension : Contrepoids
- Motrice : Aval
- Sens de montée : Droite
- Nombre de pylônes : 12
- Dispositif d'accouplement : Pinces S
- Puissance développée : 587 kW
- Diamètre poulie motrice : 3800 mm
- Diamètre poulie retour : 3400 mm
Caractéristiques de la ligne:
P0 (G1): 6C/6C
P1 : 12C/12C
P2 : 6S/6S
P3 : 2C-8S-2C/2C-8S-2C
P4 : 2C-8S-2C/2C-8S-2C
P5 : 8S/8S
P6 : 8S/8S
P7 : 6S/6S
P8 : 12C/12C
P9 : 8S/8S
P10 : 8S/8S
P11 : 8S/8S
P12 : 8S/8S
Ligne et infrastructures de la télécabine du Pleney :
La gare aval :
La gare aval de la télécabine du Pleney était située à 997 mètres d’altitude, au cœur du front de neige de Morzine, et côtoyait les gares aval du télésiège de la Crusaz, du téléphérique du Pleney et du téléski de Morzine. C’est ici que le câble était mis en mouvement.
Premier aperçu de la gare aval, accolée à celle du téléphérique du Pleney, en arrivant depuis la petite piste bleue qui était desservie par le téléski de Morzine :

De trois-quarts depuis l’autre côté :

De gauche à droite : les gares aval de la télécabine du Pleney, du téléphérique du Pleney, et du téléski de Morzine :

L’avant de la gare avec le premier pylône :

La façade du bâtiment :

Les escaliers menant aux quais d’embarquement :

La poulie motrice et le bloc moteur :

Des cabines juste après l’embarquement, avant la fermeture des portes :

Deux cabines en attente avant le lanceur :

Les suspentes dans les chaînes de traînage :

Départ imminent :

Dans le lanceur :


De trois-quarts depuis l’autre côté :

De gauche à droite : les gares aval de la télécabine du Pleney, du téléphérique du Pleney, et du téléski de Morzine :

L’avant de la gare avec le premier pylône :

La façade du bâtiment :

Les escaliers menant aux quais d’embarquement :

La poulie motrice et le bloc moteur :

Des cabines juste après l’embarquement, avant la fermeture des portes :

Deux cabines en attente avant le lanceur :

Les suspentes dans les chaînes de traînage :

Départ imminent :

Dans le lanceur :

La ligne :
La ligne de la télécabine du Pleney ne possédait pas de particularités. Après une forte montée entre la gare aval et le pylône 5, la ligne s’adoucissait quelque peu jusqu’au pylône 8, qui donnait une nouvelle forte inclinaison à la ligne, qui se poursuivait jusqu’en gare amont. On pouvait toutefois noter la hauteur de survol assez importante sur la majorité de la ligne.
P1, en sortie de gare :

En avant sur la ligne avec la portée P1-P2 :

P2 :

Tête du pylône P2 :

Assez longue portée P2-P3 :

P3 :

Tête du pylône P3 :

Portée P3-P4, la pente est toujours assez prononcée :

P4 :

Portée P4-P5 et passage au-dessus de la piste du Stade :

P5, avec à gauche le premier pylône du téléphérique du Pleney :

Longue portée P5-P6 :

En approchant du P6 :

P6 :

Longue portée P6-P7 :

P7 :

Tête du pylône P7 :

Portée P7-P8 :

P8, deuxième et dernière compression de la ligne :

Tête du pylône P8 :

Le P8 était rapidement suivi du P9 :

Très longue portée P9-P10 :

On continue…

P10 :

Portée P10-P11. On apercevait à droite la ligne du télésiège des Mouilles :

Les imposants P11 et P12 :

Les têtes de pylônes :

Le pylône d'entrée de gare vu depuis les pistes :

De dessous :


En avant sur la ligne avec la portée P1-P2 :

P2 :

Tête du pylône P2 :

Assez longue portée P2-P3 :

P3 :

Tête du pylône P3 :

Portée P3-P4, la pente est toujours assez prononcée :

P4 :

Portée P4-P5 et passage au-dessus de la piste du Stade :

P5, avec à gauche le premier pylône du téléphérique du Pleney :

Longue portée P5-P6 :

En approchant du P6 :

P6 :

Longue portée P6-P7 :

P7 :

Tête du pylône P7 :

Portée P7-P8 :

P8, deuxième et dernière compression de la ligne :

Tête du pylône P8 :

Le P8 était rapidement suivi du P9 :

Très longue portée P9-P10 :

On continue…

P10 :

Portée P10-P11. On apercevait à droite la ligne du télésiège des Mouilles :

Les imposants P11 et P12 :

Les têtes de pylônes :

Le pylône d'entrée de gare vu depuis les pistes :

De dessous :

La gare amont :
La gare amont de la télécabine du Pleney jouxtait celle du téléphérique et était intégrée dans un important bâtiment abritant un restaurant, des locaux techniques, le garage de la télécabine, un poste de secourisme... Elle se trouvait à 1498 mètres d’altitude, et était la station tension de l’appareil, via un contrepoids situé dans une fosse à l’arrière de la gare.
Vue générale de l’intérieur de la gare amont, avec la fosse du contrepoids au premier plan :

Le lanceur et le ralentisseur de la gare amont :

Une des deux poulies de déviation du câble vers la fosse où se trouvait le contrepoids :

Des cabines s’apprêtant à entrer dans le contour de la gare amont pour repasser sur le brin descendant :

Le garage de la gare amont :

Vue depuis la "Piste A", avec à gauche la gare amont du téléphérique :

L'imposant bâtiment vu depuis les pistes :


Le lanceur et le ralentisseur de la gare amont :

Une des deux poulies de déviation du câble vers la fosse où se trouvait le contrepoids :

Des cabines s’apprêtant à entrer dans le contour de la gare amont pour repasser sur le brin descendant :

Le garage de la gare amont :

Vue depuis la "Piste A", avec à gauche la gare amont du téléphérique :

L'imposant bâtiment vu depuis les pistes :

Véhicules et pinces :
Poma avait équipé la télécabine du Pleney des célèbres cabines SP77, de couleur blanche. Elles pouvaient accueillir jusqu’à 6 personnes assises dos à dos, et étaient accrochées au câble par des double-pinces S.
Une cabine en ligne sur le brin montant :

Deux cabines juste après s’être croisées, avec en toile de fond la Pointe de Nyon :

Une cabine sur le brin descendant au niveau du pylône 10, avec en arrière-plan la Pointe de Nantaux :

Une cabine arrivant au niveau du quai de débarquement :

Une pince S dans le contour de la gare amont :


Deux cabines juste après s’être croisées, avec en toile de fond la Pointe de Nyon :

Une cabine sur le brin descendant au niveau du pylône 10, avec en arrière-plan la Pointe de Nantaux :

Une cabine arrivant au niveau du quai de débarquement :

Une pince S dans le contour de la gare amont :

La ligne depuis les pistes :
Le pylône 10 de la télécabine et le pylône 3 du téléphérique vus depuis le sol. On distingue également le début de la ligne du télésiège des Mouilles :

La portée P9-P10. On aperçoit sur le versant opposé la trouée dans la forêt par laquelle passe la télécabine de Super-Morzine :

La partie supérieure de la ligne, à partir du pylône 8. Au fond, la ligne du télésiège des Mouilles :

Le long de la piste du Stade, avec la station d’Avoriaz au sommet des falaises, tout au fond de la vallée des Ardoisières :

La première portée depuis le bas de la piste du Stade :


La portée P9-P10. On aperçoit sur le versant opposé la trouée dans la forêt par laquelle passe la télécabine de Super-Morzine :

La partie supérieure de la ligne, à partir du pylône 8. Au fond, la ligne du télésiège des Mouilles :

Le long de la piste du Stade, avec la station d’Avoriaz au sommet des falaises, tout au fond de la vallée des Ardoisières :

La première portée depuis le bas de la piste du Stade :

Une télécabine qui a fait son temps
La télécabine du Pleney cumulait les défauts : embarquement fastidieux, vétusté, intégration paysagère peu réussie, débit insuffisant… Son remplacement en 2013 par une télécabine bien plus moderne était donc plus que bienvenu et salvateur. Finis les longues files d'attentes, les trajets inconfortables dans des cabines de plus en plus vétustes et abimées... Place à la modernité ! Peut-être peut-on toutefois regretter l’imposante gare amont perchée dans le vide de la nouvelle télécabine, qui est finalement bien plus voyante que l’ancienne qui était abritée dans un bâtiment bardé de bois.
La télécabine et le téléphérique du Pleney, deux monuments de l'histoire de Morzine aujourd'hui disparus...

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Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
(c) – Décembre 2015 – kilano18 et collonges74 - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord des auteurs.
Merci à m@xi-alpe-d'huez pour la mise à disposition de ses anciennes photos du domaine !
Photos : kilano18 (sauf mention contraire, auxquels cas collonges74 et m@xi-alpe-d'huez)
Photos prises durant l’hiver 2012/2013
Textes, bannière et mise en page : collonges74
