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 TCV6x6 de Santorin

Santorin

Doppelmayr

T3 ES
Description rapide :
Le téléporté de l'île grecque de Santorin, reliant Firá, la principale ville, à son port.

Année de construction : 1982

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Auteur de ce reportage : lolo42
Section écrite le 22/08/2015 et mise à jour le 05/08/2017
(Mise en cache le 05/08/2017)

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Santorin, la plus méridionale des îles des Cyclades, constitue la destination idyllique par excellence. Cet archipel volcanique grec est réputé pour ses maisons blanches et les coupoles perchées au sommet de la caldeira dominant la mer Égée. Avec Mykonos, elle est l'escale obligée des bateaux de croisière. Le meilleur moyen de grimper à Firá, principale ville de l'archipel, une fois débarqué au pied de la caldeira ? Les célèbres ânes bien évidemment, mais aussi le téléphérique, moins traditionnel, mais tout aussi prisé et plus consensuel...

Sommaire
  • La desserte de Santorin
  • Gare aval
  • La ligne
  • Gare amont
  • Les véhicules
  • Lieux d'intérêt à proximité de la ligne
  • Victime de son succès


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Santorin, archipel idyllique des cyclades.


La desserte de Santorin

Santorin s'est forgée dès les années 1960 une réputation de haut-lieu du tourisme en Grèce. Jadis surtout visitée par des yachts de luxe, l'île a vu exploser sa fréquentation, d'une part avec la transformation de l'aérodrome militaire en aéroport civil, puis surtout, avec le développement des croisières et l'arrivée de nombreux géants des mers. En période estivale, plusieurs gros navires viennent chaque jour mouiller dans les eaux calmes de cette anse volcanique. Les chaloupes assurant les tajets entre les navires et la terre débarquent généralement les passagers au port de la ville de Firá, modeste par la taille, mais qui voit passer certaines journées de haute saison plus de 6000 personnes.

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Santorin est visité par de nombreux croisiéristes, dont les navires baignent généralement dans la baie de Firá.


Jusqu'au début des années 1980, la liaison entre le petit port et la ville, 220 mètres plus haut, se faisait uniquement à dos d'âne ou à pied, en grimpant les 588 marches d'une voie escarpée taillée dans la caldeira (la falaise). Mais cet accès était des plus problématiques pour les personnes âgées ou même les jeunes enfants, et le nombre d'animaux était insuffisant pour faire face au grand nombre de visiteurs. La situation nécessitait la création d'une nouvelle infrastructure de transport moderne pour desservir Firá depuis la mer.

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Firá, principale ville de Santorin, au sommet de la caldeira.


Bien que l'idée d'un téléphérique avait été évoquée, le coût d'une telle installation se révélait impossible à assumer pour la municipalité de Santorin. Le projet pu cependant voir le jour grâce à Evangelos Nomikos, un riche armateur grec originaire de Santorin, qui avait déjà œuvré pour le développement de son île natale, et décida d'assumer pleinement tous les coûts d'achat et de construction du téléphérique, par le biais de sa fondation Loula* et Evangelos Nomikos (*du prénom de sa femme décédée).

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Tracé du téléphérique de Santorin, reliant Firá à son port. (vue Google)


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Le téléphérique de Santorin est un don de la fondation
Loula et Evangelos Nomikos aux 14 communautés de l'île.


Le projet a débuté à l'automne 1980, après avoir retenu le constructeur autrichien Doppelmayr. Le choix de l'appareil s'est porté non pas sur un téléphérique bicâble véritable, mais sur un téléporté monocâble à va-et-vient équipé de deux trains de cabines. Cette installation est en outre la première remontée où Doppelmayr a collaboré avec le fabricant d'automates Pilz pour développer un mode de fonctionnement automatisé abouti.

L'équipement a ouvert en juillet 1982. Il aura coûté 130 millions de drachmes, soit un montant supérieur au total des budgets annuels de travaux publics pour l'ensemble des îles des Cyclades réunis ! Notons que, pour préserver la (désormais très critiquée) tradition de l'ascension à dos d'âne, un pourcentage du prix du billet est reversé aux muletiers.


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Le téléphérique est, techniquement, un téléporté monocâble à va-et-vient à deux trains de cabines.


Caractéristiques principales :

  • Type d'installation : téléporté monocâble à va-et-vient
  • Constructeur : Doppelmayr
  • Maîtrise d'ouvrage : fondation Loula et Evangelos Nomikos
  • Année de mise en service : 1982
  • Exploitant : fondation Loula et Evangelos Nomikos
  • Saison d'exploitation : à l'année

  • Altitude aval : 8 m
  • Altitude amont : env. 220 m
  • Dénivelée : env. 212 m
  • Longueur suivant la pente : env. 390 m
  • Pente moyenne : 58 %
  • Pente maximale : 129 %
  • Nombre de pylônes : 9, dont 2 pylônes compression (jumelés) en sortie de G1

  • Moteur - emplacement : gare aval
  • Moteur principal : électrique
  • Moteur de secours : thermique, entraînant un moto-réducteur hydraulique
  • Tension câble - emplacement : gare aval
  • Tension câble - type : vérin hydraulique
  • Automates : Pilz

  • Constructeur des cabines : CWA
  • Modèle : Omega II S
  • Date d'installation : 1999
  • Nombre de véhicules : 12, répartis en deux trains de 6 cabines
  • Capacité : 6 places par cabines
  • Type d'attache : double pince fixe

  • Temps de trajet : 3 min
  • Débit maximal théorique : 600 personnes par heure et par sens


Gare aval

Situation

La gare aval du téléphérique est située au niveau du port de Firà, en bord du quai, à proximité du départ de la voie piétonne qui escalade la caldeira. Son implantation dans un renfoncement au pied de la falaise fait qu'elle est relativement exposée aux éboulements, malgré la présence de plusieurs murs destinés à dévier ou arrêter les chutes de pierre. Ainsi en février 2012, 0,5 m3 de roche est venu endommager le bâtiment, ne causant fort heureusement que quelques dommages matériels au niveau de l'espace d'attente.

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La gare de départ est située sur la gauche du port de Firà, vu depuis la mer.


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La gare est implantée en bordure du quai, au pied de la falaise.


Bâtiment

Pour conserver des dimensionnements raisonnables compte-tenu de la pente, la construction suit le profil du terrain. Le mur de soutènement en pierres de lave sombres construit au bas de la gare permet également de casser la hauteur. Enfin, l'adoption d'une structure étagée à toitures terrasses, à l'image des autres constructions de l'île, a permis d'intégrer au maximum le bâtiment dans son environnement.

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Vue d'ensemble du départ téléphérique depuis les eaux du port.


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La gare adopte une structure étagée à toitures terrasses.


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Entre la végétation et les troquets du port, la gare, bien que peinte en blanche, reste relativement discrète.


L'entrée de la remontée est située en retrait du mur en pierres de lave, signalée par un grand panneau écrit en grec et anglais. Une volée d'escaliers sépare le quai du port du niveau 0 du bâtiment du téléphérique.


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Zoom sur l'entrée et la ligne au dessus de la gare.


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Porche d'entrée et panneau de signalétique.


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Escalier d'accès au niveau de la halle des quais.


Halle des quais

Les quais de départ se présentent en rampe épousant le profil de la ligne, avec une volée d'escalier de part et d'autre des voies. La machinerie prend place au centre, à hauteur d'homme.

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Escaliers des quais, dans la pente de la ligne.


Les cabines sont accueillies en entrée par deux glissières qui les stabilisent à quai. Chaque train est porté en gare par un rail de soutien ; à côté de celui-ci, trois rails de contact assurent l'alimentation électrique pour les moteurs des portes des cabines.

En bord de quai, une signalétique colorée indique la position de chaque cabine du train à l'arrêt. Le personnel peut ainsi facilement préparer l'embarquement en plaçant les passagers face à leur future cabine pour optimiser le remplissage et le temps d'arrêt.


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Cabines à quai, voie de gauche.


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Cabines à quai, voie de droite


Machinerie

La gare aval est motrice-tension. La poulie motrice est située dans le prolongement des quais et conserve l'inclinaison de la ligne. Celle-ci n'étant pas à largeur de voie, quatre galets assurent de part et d'autre la déviation du câble. On remarque au passage l'absence d'encagement
.

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La poulie motrice située dans le prolongement des quais.


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Quatre galets assurent la réduction de la largeur de voie au niveau de la poulie.


La poulie et l'ensemble de l'entrainement sont montés sur un chariot roulant qui suit la pente. Il est maintenu sur l'arrière par un vérin hydraulique chargé de la tension du câble, fixé à un solide pilier en béton armé.

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Le treuil est monté sur un chariot prenant place sur deux rails de roulement suivant la pente.


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Vérin de tension en arrière du chariot du treuil.


Le téléphérique est mu par un moteur ABB. Son arbre rapide, équipé d'un volant d'inertie, anime un réducteur assurant l'augmentation du couple et entraînant la poulie motrice.

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Vue d'ensemble de l'entrainement.


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Le moteur principal électrique ABB.


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Le réducteur et l'accouplement à la poulie motrice.


Un frein de service agit sur le volant d'inertie de l'arbre rapide. Un frein de sécurité attaque quant à lui directement la poulie motrice sur une piste périphérique.

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Frein de service sur le volant de l'arbre rapide.


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Détail du frein de service.


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Frein de sécurité, agissant sur une piste périphérique de la poulie motrice.


En cas de défaillance du moteur principal, un moteur diesel de secours situé sous le treuil permet de rapatrier les cabines en gare à faible vitesse. L'ensemble s'accouple latéralement sur l'axe d'entrée de réducteur principal au niveau d'un embrayage manuel.


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Zoom sur le moteur thermique, sous le chariot de treuil.


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L'ensemble s'accouple latéralement sur l'axe d'entrée de réducteur principal.


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Détail du motoréducteur hydraulique.


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Détail de l'embrayage manuel.


La ligne

Le parcours est tracé au creux d'une petite cuvette naturelle de la caldeira et reste assez peu aérien. Le téléporté est ainsi relativement abrité des vents, permettant d'optimiser au maximum les jours d'exploitation. La ligne du téléphérique est courte : seulement 390 mètres suivant la pente, mais elle rachète tout de même 212 mètres de dénivelée.

On trouve, en sortie de la gare aval, deux pylônes jumelés équipés de 10 galets (précisément 5 x 2 galets) en compression qui accentuent plus encore la pente déjà importante des quais : l'inclinaison atteint près de 129 % sur cette partie inférieure. Quatre pylônes avec une base en treillis, équipés de balanciers de 8 ou 6 galets, soutiennent le câble durant l'ascension, tandis qu'au sommet trois pylônes rapprochés à balanciers de 8 galets en support réduisent l'inclinaison avant l'entrée en gare amont.


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Augmentation de la pente en sortie de gare avec dix galets de compression.


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L'inclinaison de la ligne est de 129 % en sortie de gare ; il s'agit de la pente maximale.


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Vue arrière dans la pente maximale.


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Le P1, de type 8S.


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Détail des galets et des sécurités.


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Le grand mur de soutènement protégeant le port des éboulements a été rabaissé de 2 mètres au niveau des voies pour permettre le passage des cabines.


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Le P2, de type 8S.


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Le P3, de type 6S


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Portée centrale.


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Croisement des cabines.


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Le P4, de type 6S, plus haut ouvrage de ligne.


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Vue en enfilade sur la ligne et le P4.


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Côté ouest, la vue s'élève sur la anse volcanique et la mer Égée.


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Percement de la roche au niveau de la voie de gauche, peu avant la gare amont.


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Train de cabines dans la portée P4-P5, vu depuis l'amont.


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Train de cabines dans la portée P4-P5, vu depuis l'aval.


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Le P5, de type 8S.


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Vue depuis l'amont sur les P6a et P6b et passage d'un train sur le P5.


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Les P6a (8S) et P6b (8S).


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Vue de côté sur les derniers pylônes de la ligne.


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Passage du train de cabine sur les balanciers 8S des P6a et P6b.


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Vue sur la ligne depuis la gare amont.


Gare amont

Situation et bâtiment

La gare amont est située à 220 mètres d'altitude au sommet de la caldeira. Depuis la mer, l'arrivée de l'appareil reste discrète : pour une intégration maximale, le bâtiment est semi-enterré ; la voie piétonne Agiou Mina passe d'ailleurs par dessus les quais. Depuis les ruelles de Firà, la gare est noyée au milieu d'autres constructions et il ne faut compter que sur un fléchage pour la trouver. On rejoint d'ailleurs les quais en passant par un bâtiment adjacent à celui du téléporté.

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Vu de la mer, la gare aval est noyée au milieu des maisons de Firà.


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Le bâtiment est semi-enterré.


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Entrée de la ligne en gare amont, sous la voie piétonne Agiou Mina.


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L'accès à la gare depuis le village se fait par un passage sous un bâtiment adjacent. (Edo)


Halle des quais

Comme en gare aval, les quais sont constitués de deux volées d'escalier. En retrait, dans la pente, une simple poulie sans encagement renvoie le câble sur la voie opposée. Elle est fixée à un pilier en béton armé.

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Arrivée sur les quais depuis la cabine.


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Comme en aval, les quais, en escaliers, suivent la pente.


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Arrivée d'un train de cabines.


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Les glissières stabilisent les véhicules en gare.


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Train droit à quai.


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Vue d'ensemble depuis le haut de la halle.


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La poulie de renvoi et son support en béton armé.


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Détail du balancier de déviation, du rail porteur et des trois rail d'alimentation électrique.


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Tableau en relief représentant Loula et Evangelos Nomikos à l'entrée de la gare.



Les véhicules

Lors de sa mise en service en 1982, le téléphérique de Santorin était équipé de deux trains de six cabines CWA de type Glacier 6 à la livrée bleue, plus tard repeintes en blanc.

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Cabines CWA Glacier 6 de 1982.


Elles ont été remplacées en 1999 par douze nouveaux véhicules à la livrée blanche de type Omega II S, également construits par le cabinier suisse. Les cabines sont numérotées de L1 à L6 pour la voie de gauche, et R1 à R6 pour la voie de droite.

Les cabines sont équipées de portes électriques coulissantes. Du fait du climat, l'habitacle est en outre largement ventilé : la caisse reçoit des aérations en partie basse, sous les assises, mais également au dessus des dossiers. Les vitrages avant et arrière disposent également, en partie haute, d'ouvertures à entrebâillement.


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Cabines CWA Omega II S installées en 1999.


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Train de cabines vu de l'amont.


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Cabines à quai.


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Détail des portes coulissantes électriques.


Le chariot est équipé de deux pinces fixes. Entre la suspente et les attaches, une roue galet assure la circulation des cabines en gare qui reposent alors sur un rail. Trois patins de contact permettent, à quai, l'alimentation des moteurs électriques des portes. Enfin, au sommet de la suspente, deux amortisseurs servent à limiter les oscillations longitudinales des cabines et empêcher les chocs entre véhicules en cas d'arrêt d'urgence.


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Le chariot et ses deux pinces fixes en ligne.


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On remarque au-dessus de la suspente les amortisseurs d’oscillation. (Daphnis)


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Le chariot en gare, avec les patins qui font contact sur les rails électriques.


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Effet visuel au croisement des cabines.


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Vue sur un train de cabines en ligne.


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Vue sur un train de cabines en ligne.


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Vue sur un train de cabines en ligne au passage des pylônes sommitaux.



Lieux d'intérêt à proximité de la ligne

Firá

A la sortie de la gare amont, les ruelles escarpées de Firá ombragées par les amoncellements de maisons blanches s'offrent directement aux touristes. L'une des plus belles vues sur la ville est d'ailleurs celle que l'on a depuis la voie piétonne Agiou Mina à proximité du bâtiment du téléphérique. Firá s'anime de nombreuses échoppes, bars et restaurants, mais il ne faut pas hésiter à sortir de la très passante Ipapantis qui traverse la ville du nord au sud, pour s'aventurer sur les pavés des petites voies escarpées plus bas sur la caldeira, d'où l'on peut à sa guise profiter de la vue sur l’anse volcanique du centre de l'archipel.

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Vue sur Firá depuis la voie piétonne Agiou Mina au niveau de la toiture terrasse du bâtiment du téléphérique.


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Firá et la caldéra, vus depuis la ville.


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Vue sur la anse volcanique, la caldeira et le téléphérique depuis un des nombreux points de vue sur la mer qu'offre Firá.


Le village d'Oia

Santorin regorge bien entendu de sites d'intérêt de choix, mais l'étape incontournable d'une visite de l'île reste la découverte d'Oia, tout au nord, facilement accessible depuis Firá par ligne régulière de bus ou en louant un quad ou un scooter. Oia est le village grec de carte postale par excellence. Son architecture unique, avec des maisons à deux étages blanches creusées dans la lave et ses dômes bleus accrochés à la caldeira, en font sans conteste le plus beau village de l'île. A la fois pittoresque et (un peu) plus calme que Firá, il se dégage du lieu une atmosphère plus cycladique invitant à la flânerie.


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Oia, le village grec de carte postale par excellence.



Victime de son succès

Comme moyen de transport privilégié pour rejoindre cette île idyllique depuis la mer, le téléphérique de Santorin connait un succès qui ne se dément pas. Mais l'appareil est victime de sa fréquentation et son faible débit de 600 passagers par heure et par sens se révèle notablement insuffisant. En fin de journée, au départ des bateaux de croisière, la file d'attente déborde largement dans les rues adjacentes à la gare amont.

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Dans la rue adjacente à l'entrée du téléphérique, foule des grands jours attendant de pouvoir emprunter l'appareil.


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La file d'attente se poursuit sous le passage conduisant au porche d'entrée.


En outre, avec ses quais en escalier, l'appareil n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. La question de son remplacement se pose donc désormais. Une étude de faisabilité a d'ailleurs été menée en ce sens en 2013, prévoyant plusieurs scénarios :
- un nouveau téléphérique à Firà, sur un tracé nouveau aboutissant au sud de la ville ;
- un nouveau téléphérique à Athinios, le port par lequel transitent les ferries et de nombreux approvisionnements de l'île (car bénéficiant d'une route d'accès), en connexion, au sommet avec des bus et des locations de véhicules, ce qui désengorgerait la route d'accès - dangereuse avec ses lacets - à ce port ;
- ou un scénario combinant les deux, en orientant prioritairement les dessertes maritimes et croisières à bas coûts vers le téléphérique d'Athinios, plus excentré.


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Projets de remplacement du téléphérique de Santorin - tracés envisagés. (Google)


Ces projets représentent cependant des investissements conséquents. Aussi, en attendant, et sans doute pour quelques temps encore, c'est donc toujours le petit téléporté Doppelmayr de 1982 offert à l'île par Evangelos Nomikos qui, sans défaillir, monte et descend les visiteurs tous les jours, de l'aube jusqu'à la nuit.

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Les petites cabines du téléphérique de Santorin à l'assaut de la caldeira.


Compléments

Liens internet :

  • www.scc.gr, le site internet du téléphérique de Santorin (horaires, tarifs...)

Remerciements :

Remerciements à la sympathique équipe du téléphérique de Santorin pour les autorisations de photos et à Funivie.org pour le visuel historique.


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Firá, au sommet de la caldeira.



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