L'affichage en version mobile est en cours de développement.
Il se peut que la page ne s'affiche pas correctement sur votre appareil.
Nous travaillons actuellement pour vous apporter la meilleure expérience possible.
Merci pour votre compréhension
Berlin

Berlin


Berlin
Bundestag / Berlin (kilano18)
Description rapide :
Berlin, capitale de la République fédérale d’Allemagne, est située dans le nord-est du pays, à une altitude moyenne de 33 mètres, au confluent de la Spree et de la Havel. Plus grande ville allemande, Berlin compte plus de 3.5 millions d’habitants, répartis entre 12 arrondissements et plus de 4,4 millions d’habitants en considérant l’intégralité de l’agglomération berlinoise. La ville de Berlin est construite autour d’une constellation de centres anciens (Mitte) et nouveaux (Potsdamer Platz), liée à un développement décentralisé.

Totalement ravagée après la seconde guerre mondiale, la ville est reconstruite sur fond de division politique, avec deux fronts, séparés depuis le 13 août 1961 par le mur de Berlin, réalisé par la République démocratique allemande (RDA). Cette division politique s’illustre également par une division urbanistique, lors de la reconstruction de la ville, avec à l’Est (RDA) l’adoption d’une conception centralisée, autour de l’avenue Staline, aujourd’hui avenue Karl-Max. A l’Ouest, l’architecture est plus ouverte, avec une intégration poussée des espaces verts.

Véritable nœud de communication, avec la gare centrale, la plus grande d’Europe, inaugurée en 2006, et le futur aéroport international de Schönfeld (ouverture prévue pour 2019), elle a accueilli plus de 12 millions de visiteurs en 2016. Le maillage du réseau des transports urbains s’articule autour d’un réseau de RER, de métro, de tramways, de bus, de ferry et depuis octobre de cette année de la première télécabine urbaine à Berlin. La ville de Berlin est aujourd’hui une ville mondiale, historique, politique et culturelle de premier plan.




    Afficher les appareils : |


    Liste des reportages de ce site :


    • La base de données contient 1 reportage pour ce site
       
       
       
      Appareil :
      Construction :
      Fin de service :
       
       
       
      Vues :
      Constructeur :
       
    Auteur de la description de la station : fan2montagne73
    Section écrite le 23/04/2018 et mise à jour le 26/05/2018
    (Mise en cache le 26/05/2018)

    Image



    Berlin est une des plus grandes et importantes métropoles européennes : peuplée par quelque 3 500 000 habitants en 2015, elle demeure la capitale, mais aussi la plus grande ville d'Allemagne. Comme son homologue parisienne, elle constitue un régime régional assez particulier puisqu'elle est à la fois un Land (région fédérale) et une ville. La capitale germanique est aussi connue pour son histoire très riche et mouvementée, qui lui causa d'être envahie et détruite plusieurs fois au cours du XXe siècle. Or, elle s'est transformée radicalement en seulement 20 ans pour devenir une des capitales les plus en vogues d'Europe.
    Au niveau géographique, Berlin se situe au nord-est du territoire allemand sur des terres marécageuses à environ 33 mètres d'altitude ; cependant, les plaines environnantes et son altitude quasi au niveau de la mer n'ont pas empêché la ville de se doter d'une télécabine.


    Au sommaire :

    I) L'histoire tumultueuse de Berlin
    1. Le Berlin du Moyen-âge aux années 1930
    2. Le Berlin de la seconde guerre mondiale
    3. Le Berlin de la Guerre froide

    II) Berlin aujourd'hui

    III) Berlin, au cœur de l'Europe
    1. L'accès à la ville
    2. Le réseau de transports en commun Berlinois

    IV) Le "Gärten der Welt"


    Image
    Le logo de la ville avec une ébauche de la porte de Brandebourg.



    I) L'histoire tumultueuse de Berlin

    1. Le Berlin du Moyen-âge aux années 1930

    Les territoires du Brandebourg furent occupés par les Slaves (peuple venant d'Europe de l'Est) dès le 6e siècle jusqu'au 8e siècle. Cette occupation fut mise à bas au 10e siècle par le prince germanique Albrecht l’Ours, qui triompha des Slaves en les repoussant aux frontières de la Pologne. Cette victoire historique scella la fondation de la Marche de Brandenburg, état qui sera intégré au Saint-Empire romain germanique vers 1157.
    Établis sur ces terres, les chevaliers entreprirent la construction d'une cité sur les rives marécageuses du Spree, se composant de plusieurs quartiers toujours existants de nos jours : Spandau, Köpenick, Cölln et Tempelhof, situés essentiellement au sud de la ville. Depuis cette période, des vagues successives de christianisation, d'industrialisation, de protestantisme ont fait évoluer la ville et sa démographie, que se soit dans le sens positif comme négatif (Cf : la guerre de Trente Ans).

    En plein siècle des lumières (XVIIIe), Napoléon fit son entrée dans Berlin (1806) et administra la ville tout comme la région jusqu'en 1814. Durant cette période, un système politique démocratique fut mis en place et des universités sortirent de terre. La conception de la liberté à la française fit faire un grand pas en avant dans le pays. Or, après les défaites de l'Empereur, c'est l'autorité allemande qui repris la direction de la ville.

    Dès lors, c'est la révolution industrielle qui marqua l'essor fulgurant de la ville, avec une évolution démographique de près de 300 % par rapport à l'époque napoléonienne.

    Après plusieurs années de prospérité économique, à la fin de la guerre franco-prussienne (1870-1871), Berlin se vit attribuer le statut de capitale de l'Empire allemand. Plus tard, le centre des institutions du pouvoir (à savoir le Reichstag) fut enfin érigé dans la ville, à quelques encablures de la célèbre porte de Brandebourg (il est utile de préciser que le Reichstag est toujours présent à cet endroit.) Durant de cette période, on remarquera que d'importants chantiers ont pris cours tel le métro, les transports péri-urbains (U-bahn et S-bahn dès les années 1890), la construction d'un système d'épuration ou encore la construction de logements pour travailleurs.

    En 1914, la Première Guerre mondiale éclata en Autriche-Hongrie, et précipita l'Allemagne et toute l'Europe en général dans l'horreur des tranchées. Malgré sa situation excentrée par rapport aux fronts est (Russie) ou ouest (France), Berlin fut touchée indirectement par le conflit : la famine fit des ravages lors de l'hiver 1916-1917. Fatalement, la famine entraîna la grève des travailleurs et l'avènement d'un nouvel idéal politique : le communisme. À la fin de la guerre, la République de Weimar se mit en place...

    C'est en 1920 que Berlin va subir une grande expansion : le projet du "Grand Berlin". Il devait intégrer les villes périphériques à la capitale, formant un ensemble gigantesque de 883 km2 ! Suite à cette fusion, la ville est entrée dans ses années fastes en entamant notamment la construction d'un aéroport (celui de Tempelhof) et de vastes industries. Cependant, la situation de la ville, et de l’Allemagne en général va empirer dès 1933.

    2. Le Berlin de la seconde guerre mondiale

    A. Hitler entra en fonctions le 30 janvier 1933 et un mois plus tard, le Reichstag fut incendié : c'est alors le début de la terreur nazie dans le pays. Les actions antisémites se sont alors multipliées dans Berlin comme par exemple la "nuit de cristal" ou encore des autodafés en plein centre de la ville. En 1936, un cran supérieur dans la violence faite aux Juifs est franchi : un camp de concentration fut bâti à Oranienbourg, en périphérie de Berlin. Agrandi dès 1936, le camp est déplacé. Dans ce dernier, on faisait travailler les juifs sans toutefois les exterminer tout de suite, car il s'agissait d'un camp de travail. Durant les années d'ouverture du camp, plus de 84 000 Juifs ont été exterminés, soit 1,4 % du nombre total de victimes de la Shoah.

    Image
    La tristement célèbre inscription signifiant "le travail rend libre" forgée sur le portail d'entrée du camp.

    Image
    L'entrée principale avec la place de rassemblement.

    Image
    Un des nombreux emplacements de baraquements.

    Image
    L'arrière du camp avec un des rares baraquements restants.

    Image
    L'intérieur d'un baraquement.


    Lors de la seconde guerre mondiale, Berlin fut bombardée et détruite à environ 20 %, avant d'être reprise par l'Armée rouge, ce qui mit fin au conflit. Or, suite à la conférence de Yalta (février 1945), les 4 grandes puissances alliées, à savoir les USA, l'URSS, le Royaume-Uni et la France, se sont partagé la gestion de l'Allemagne et de Berlin en 4 secteurs.

    Malheureusement, l'Allemagne et Berlin se transformèrent en zone "tampon" entre les deux superpuissances américaines et soviétiques : ce sont les prémices de la guerre froide.

    3. Le Berlin de la Guerre froide

    À l'après-guerre, Berlin est divisée en deux parties bien distinctes : l'Ouest, dirigé par un gouvernement pro-américain et l'Est, sous commandement soviétique. Cependant, cette division va fortement contrarier les Soviétiques qui organiseront un blocus de la ville le 24 juin 1948. Côté OTAN, pour répondre à ce chantage, toutes les forces aériennes américaines et britanniques en présence sur le territoire ont été mobilisées pour effectuer un "pont aérien" entre l'ouest du pays et Berlin-Ouest. Cette logistique titanesque fut permise grâce à l'emploi des 3 grands aéroports de la ville à savoir Tempelhof (Secteur américain), Gatow (Secteur britannique) et Tegel (Secteur français). Les liaisons journalières eurent finalement raison du plan de Staline, puisqu'il renonça en mai de l'année suivante, forcé de trouver un terrain d'accord avec les états du bloc de l'ouest.

    Suite à cette sortie de "crise", une loi fut votée par le Parlement constitutionnel de Bonn (situé sur les rives du Rhin à l'ouest) le 23 mai 1949 : c'est la création de la RFA (République fédérale d'Allemagne ou Bundesrepublik Deutschland en allemand). Dans la foulée, les Soviétiques mirent en place la RDA (République démocratique allemande ou Deutsche Demokratische Republik). Dès lors, l'Allemagne était coupée en deux camps farouchement opposés avec Berlin comme zone principale de conflit.

    Agacé par la fuite des citoyens est-allemands vers l'Ouest, le gouvernement de la RDA décréta la construction d'un mur tout autour de la partie "occidentale" de Berlin. C'est donc dans la nuit du 12 au 13 août 1961 que débuta la construction. Durant la période de travaux, de nombreuses personnes s'enfuirent, dont la plus célèbre figure est celle du soldat Conrad Schumann passant au-dessus des barbelés. À la fin de la construction, le mur faisait plus de 155 km de long pour une hauteur moyenne d'environ 3,60 mètres. De plus, le mur possédait un "couloir de la mort" entre les deux murs, équipé de miradors, gardiens, et systèmes de sécurité en tous genres. Cependant, malgré cela 5075 personnes ont tout de même réussi à s’enfuir.

    Image
    La situation de Berlin durant la guerre froide (le mur est en noir gras sur le plan).

    Image
    La célébrissime image du soldat Schumann franchissant la frontière.

    Image
    Le mur de nos jours.

    Image
    D'un côté le souvenir et de l'autre l'avenir.

    Image
    Un des 300 miradors du mur avec un drapeau de la RDA à ses fenêtres.


    Les checkpoint dans Berlin pour passer à l'Ouest étaient peu nombreux et très bien gardés par des militaires en arme. Il y en avait 13 en tout dont 8 entre Berlin-Est et Berlin-Ouest et 5 entre Berlin-Ouest et le land du Brandebourg. Les plus célèbres sont les checkpoint américains tels que l'Alpha, Bravo ou encore Charlie.
    Ces brèches dans le mur ont aussi été le théâtre d'affrontements indirects entre les deux superpuissances, surtout au niveau du Checkpoint C (Charlie) durant la Crise de Berlin en octobre 1961.

    Image
    Le checkpoint C durant la guerre froide.

    Image
    De nos jours, c'est le seul encore debout et dans son état d'origine.

    Image
    On remarquera qu'un grand portrait avec d'un côté un Soviétique et de l'autre un Américain est installé à l'entrée du carrefour avec la Zimmerstraße.

    Image
    Les inimitables panneaux d'entrée...

    Image
    ...et de sortie du secteur américain.


    En octobre 1989, le dirigeant de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev fut invité à Berlin-Est pour célébrer les 40 ans de la RDA. Dans son discours, il se dit plutôt défavorable aux méthodes migratoires pratiquées par la RDA : c'est le début de la chute du communisme en Europe. Le mois suivant, Günter Schabowski lors d'une conférence de presse, aborda la question de la libre circulation des personnes depuis la RDA :
    Schabowski: << Les voyages à titre personnel vers l'étranger peuvent être entrepris sans conditions (motif du voyage et condition de parenté). Les autorisations seront données dans de brefs délais. [...] Les sorties du pays sont possibles par tous les points de passage de la RDA vers la RFA comme vers Berlin-Ouest. >>
    Journaliste : << Quand cela entre-t-il en vigueur ? >>
    Schabowski : << Pour autant que je sache, cela entre en vigueur… c'est maintenant... immédiatement. >>

    Cette simple phrase aura un effet détonnant aux postes frontières, puisque dans les heures qui ont suivi l'allocution télévisée les postes ont ouvert librement aux personnes voulant passer la douane ! Les Allemands de l'Est pouvaient donc circuler librement. Dans la logique des choses, c'est le 9 novembre 1989 que le mur fut attaqué de part et d'autre par des milliers d'Allemands (qu'ils soient de l'Est ou de l'Ouest) : c'est la fin de la guerre froide et le début de la réunification allemande, qui se clôturera en 1999 par l'installation du parlement allemand à Berlin (le Bundestag).

    II) Berlin aujourd'hui

    Depuis la chute du mur, la ville s'est profondément transformée et présente de multiples facettes. Le jour, Berlin est une ville historique, pleine de musées et de lieux culturels et touristiques à visiter ; la nuit, la fête est reine : la ville est connue pour être un des lieux les plus branchés pour sortir (c'est le Nachtleben).

    La porte de Brandebourg

    La Brandebourg Tor fut construite entre 1788 et 1791 sur la Pariser Platz, au croisement du boulevard Unter den Linden et de la place du 18 mars (en référence à la révolution ouvrière de 1848). De ses 26 mètres de haut, elle domine tout le quartier et constitue le symbole incontesté de la ville. Elle fut aussi très intégrée dans l'histoire puisque lors de l'occupation française napoléonienne, le quadrige (statue au sommet de la porte) fut déplacé à Paris puis remis à sa place originelle dès la fin de l’hégémonie de l'Empereur sur l'Europe. On notera aussi qu'elle fit partie intégrante du mur en marquant symboliquement la frontière entre l'Est et l'Ouest. Aujourd'hui, la route qui contourne l'édifice emprunte le même tracé que le mur en décrivant une sorte d'arc de cercle.

    Image
    Une vue de face depuis la place du 18 mars.

    Image
    Un 3/4 de dos.

    Image
    La porte de face. On notera que l'ambassade de France se situe juste à droite de l'édifice.

    Image
    Un zoom sur le quadrige en bronze.


    La Fernsehturm

    Littéralement la "tour de la télévision" cet édifice monumental trône à 368 mètres. Malgré sa hauteur supérieure à la Tour Eiffel, les visiteurs ne peuvent accéder au maximum qu'à 207,53 mètres. La hauteur de la tour n'est pas si anecdotique que cela : elle fait référence aux 365 jours de l'année (3 mètres ont été rajoutés depuis) afin d'être très facilement apprise par les écoliers.
    L'accès se fait par deux ascenseurs ayant une vitesse de 6 m/sec, ce qui permet de gravir les 203,78 mètres de longueur en 40 secondes, et cela dans le confort le plus total. Une fois en haut, on peut admirer la ville et les alentours jusqu'à 40 km par temps clair, tout en dégustant un plat dans le restaurant ou en buvant un verre au bar... Comptez tout de même plus de 20 € pour pouvoir y accéder.

    Image
    La tour depuis l'Alexanderplatz.

    Image
    La tour de toute sa hauteur.

    Image
    Depuis le bas, ça donne le tournis...

    Image
    La sphère ou "la vengeance du pape" déguisée pour la coupe du monde 2006 de football.

    Image
    L'ascenseur qui dispose d'un toit vitré.

    Image
    La vue au sommet de la tour sur le boulevard Unter den Linden, la porte de Brandebourg, et le Tiergarten.


    Le Reichstag/Bundestag

    Le palais du Reichstag est situé dans l'arrondissement du Mitte (centre) à proximité directe du Tiergarten. Le bâtiment, construit à la place d'un ancien palais, date de 1884 et abrite les plus grandes instances du pouvoir depuis sa création. Incendié de façon très mystérieuse dans la nuit du 27 au 28 février 1933 (probablement par les nazis), il perdit ses fonctions de parlement durant la guerre. Cependant, c'est depuis le palais que le drapeau de l'Armée rouge flotta sur la ville le 2 mai 1945, marquant la fin de la guerre.
    Une rénovation eue lieu entre 1961 et 1973 et le 20 juin 1991 les députés allemands unifiés firent leur retour. Depuis, le Reichstag porte également le nom de Bundestag (le Parlement).

    Image
    Le Reichstag et la Chancellerie depuis les rives du Spree.

    Image
    Le bâtiment sous les lumières du soir.

    Image
    Le palais pris plus récemment. On remarquera la présence de barrières de sécurité entourant le palais afin de prévenir d'éventuelles intrusions...

    Image
    Le fronton avec l'inscription "Dem Deutschen Volke" : Au peuple allemand.

    Image
    La salle plénière depuis une des tribunes.

    Image
    Un zoom sur les places de la présidence (au centre), du gouvernement fédéral (à gauche) et des membres du Bundesrat (à droite). Un aigle en aluminium de 2,5 tonnes surplombe la salle.


    Au-dessus du niveau des groupes parlementaires, s'étend la terrasse de toit avec sa coupole de 47 mètres de haut et de 40 mètres de diamètre. Composée de verre et d'acier, on retrouve en son centre une tour munie de miroirs permettant à la fois l'éclairage de la salle plénière et le chauffage du bâtiment (grâce à un système d'eau chauffée par rayonnement solaire). Un long chemin montant en serpentin permet d'accéder au sommet de la coupole, offrant une vue panoramique sur la ville...

    Image
    La coupole depuis la terrasse.

    Image
    Le pied du miroir depuis la salle plénière.

    Image
    Le miroir plongeant dans la salle.

    Image
    Une vue depuis le sommet.

    Image
    Le sommet de la coupole.


    Le mémorial de la Shoah

    Situé en plein cœur de Berlin, il rend hommage aux Juifs assassinés lors du génocide de la "Shoah". Il est constitué de grands blocs de béton disposés parallèlement les uns par rapport aux autres. Cette disposition et cette irrégularité des hauteurs donnent une impression d'isolement total : le but est de sensibiliser les visiteurs aux horreurs faites aux Juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

    Image


    Autres lieux intéressants à voir

    Image
    Le Berliner Dom, cathédrale protestante du début du XXe siècle.

    Image
    L'Olympiastadion de Berlin, qui a accueilli les Jeux olympiques de 1936. Aujourd’hui rénové, il accueille des matches de football ou encore des meetings d'athlétisme. On remarquera que sur le pilier droit était placé une croix gammée qui a été enlevée à la fin de la guerre.

    Image
    La Colonne de la victoire ou Siegessäule. Elle fut construite entre 1864 et 1873 pour commémorer les victoires prussiennes du XIXe siècle.

    Image
    Le Gendarmenmarkt avec le Konzert Haus qui abrite le philharmonique de Berlin.

    Image
    L'une des deux cathédrales de la place. En effet, à gauche du Konzert Haus, c'est une église allemande et à droite une église française.

    Image
    Le musé juif avec son oeuvre monumentale sur laquelle les visiteurs peuvent marcher ... (Lindenstraße dans le quartier de Kreuzberg)

    Image
    Les rives du Spree et le pont Oberbaumbrücke, qui effectuait jadis la liaison entre les deux Berlins. Il reste un symbole de l'unité allemande.

    Image
    Le boulevard Unter den Linden, les Champs-Elysées de Berlin.

    Image
    Le Château Sanssouci à Postdamm (périphérie de Berlin) et ses magnifiques jardins, qui ont vu passer l’empereur Frédéric II (dit le Despote éclairé).

    Image
    Le palais.


    III) Berlin, au cœur de l'Europe

    1. L'accès à la ville

    L'accès à Berlin se fait par de nombreux moyens de communication terrestres ou aériens, lui conférant une place de choix dans le territoire allemand, mais aussi Européen.

    L'accès aérien

    Berlin et sa périphérie disposent d'un grand nombre d'aéroports dont 2 encore en service de nos jours, à savoir Tegel et Schönefeld. Ces deux gares aériennes ont été construites à la fin de la guerre, lors des fortes tensions entre les deux blocs rivaux. Aujourd'hui, la tendance serait à réunir les deux aéroports pour n'en former qu'un seul, en lieu et place de Schönefeld (situé en banlieue périphérique sud-est de la ville). Ce projet permettrait d'éloigner les avions du centre-ville et de n'avoir qu'un seul et unique bâtiment pour desservir toute l'Europe et le monde. Cependant, suite à des histoires de corruption, la fermeture de Tegel ne sera pas effective avant 2019 ou 2020.
    La ville compte aussi un troisième aéroport : Tempelhof. Il fut le premier de Berlin à sortir de terre en 1923 et participa activement au pont aérien lors du blocus de la ville entre 1848 et 1949. Fermé pour des raisons financières en 2008, il fut reconverti en immense parc de plus de 380 hectares et les bâtiments servent à présent de logements provisoires pour les migrants.

    Image
    L'ancien aéroport de Tempelhof avec son grand bâtiment. Il est à noter qu'il est le troisième plus grand édifice habitable du monde.

    Image
    Les pistes désormais laissées aux Berlinois.

    Image
    Le tarmac de l’aéroport de Schönefeld.


    L'accès automobile

    Berlin est aussi très bien desservie par un grand ensemble autoroutier desservant le reste du pays en formant un réseau de type étoile. Celui-ci se compose de 6 autoroutes et 1 rocade autoroutière : l'A10 plus communément appelé le "Berliner Ring" ; il est le plus grand réseau périphérique du monde avec plus de 196 kilomètres de voies. Les 6 autres Bundesautobahn desservent les axes et villes suivantes :
    - A11 : vers la frontière polonaise au nord de Berlin.
    - A12 : vers Francfort-sur-l'Oder (ville située en bordure du fleuve du même nom ayant une culture très originale: un mélange entre traditions polonaises et allemandes).
    - A13 : effectuant la liaison vers Dresde, au sud
    - A9 : reliant Potsdam à Munich
    - A24 : allant vers le nord du pays à Hambourg

    2. Le réseau de transports en commun Berlinois

    Le réseau de transport Berlinois est très vaste et se décompose en plusieurs sous-unités très différentes gérées par deux compagnies : la BVG (Berliner Verkehrsbetriebe) et une filiale locale de la DB (Deutsche Bahn).

    Le U-Bahn est le réseau de métros de la ville de puis 1902. Il compte environ 150 km de voies réparties sur un total de 10 lignes (notés U.. suivies du numéro de la ligne). Cependant, des lignes annexes sont aussi tracées provisoirement, tel est le cas de la U55, en attendant d'être reliée à la U5). Les lignes desservent exclusivement Berlin intra-muros sans cependant respecter un réseau de type "étoile" comme à Paris par exemple : il s'entremêle de façon plus ou moins libre et effectue de nombreux arrêts communs avec le S-Bahn ou RER. Les rames du U-Bahn sont assez reconnaissables grâces à leurs couleurs jaune et noir.

    Image
    Le plan du réseau de U-Bahn.

    Image
    Les rames du U-Bahn à la station "Brandebourg Tor". (Petit commentaire : les gares sont très propres et sans odeurs désagréables...)

    Image
    Le logo.


    Le S-Bahn pourrait s’apparenter au RER parisien et dessert la périphérie de la ville en présentant un réseau tentaculaire faisant le tour de la capitale. Il traverse cependant la ville du nord au sud et de l'est à l'ouest en empruntant les voies du U-Bahn, mais seulement sur deux axes perpendiculaires. On remarquera qu'il ne partage pas ses voies avec le réseau de train régional, étant donné que son alimentation électrique s'effectue par un rail de traction et non par caténaire. Il circule également moins vite que son homologue régional, mais reste toujours moins cher...

    Image
    Le réseau du S-Bahn.

    Image
    La gare de Berlin Hauptbahnhof.

    Image^
    Son logo.


    La ville compte également un réseau de tramway (vaste, mais se prolongeant uniquement vers l'ancienne RDA, il n'occupe pas forcément une place centrale dans les transports en commun) de bus et de ... ferry ! En effet, des navettes fluviales circulent sur la Spree ou ses affluents en journée.

    Image
    Le plan des ferries.


    IV) Le "Gärten der Welt"

    Situé en périphérie est de la ville, le "Gärten der Welt" fut imaginé pour l'exposition internationale horticulture : l'IGA (Internationale Gartenbauausstellung). Dans ses jardins consacrés aux différentes cultures du monde (africaines, asiatiques...), on retrouve des infrastructures et des arrangements floraux splendides mêlant à la fois design et nature. Cependant, ce qui fait sa grande particularité, c'est sa télécabine Leitner 10 places qui surplombe les lieux. Comportant une gare intermédiaire sur une colline, elle permet d'avoir une vue panoramique sut tout le parc tout en servant de magnifique moyen de transport ; car, ne l'oublions pas, elle traverse tout le parc.
    Ses gares sont également très bien intégrées à la dynamique des jardins, de par leur architecture moderne et végétale et de par leur technologie de pointe. L'infrastructure sera maintenue en fonctionnement jusqu'en 2020 au minimum, et peut être, intégrera-t-elle le réseau de transports en commun ?

    Image
    Une photo d'un des nombreux jardins. [i](Cliquez pour accéder au reportage de Kilano18)
    .

    Image
    La télécabine Leitner au-dessus du parc. (Cliquez pour accéder au reportage de Kilano18).
    [/i]

    Pour y accéder, il faut emprunter la ligne de métro numéro 5 (U5) jusqu'à la station de Kienberg, spécialement aménagée pour l'occasion et donnant accès direct à la télécabine.

    Image
    Le plan de la ligne U5.

    Image
    Le plan du parc.





    Ainsi se clôture la présentation de Berlin, ville aussi animée que culturelle ! Je remercie kilano18 pour ses clichés de la ville et de la télécabine et Bovinant pour la bannière.

    Textes : fan2montagne73
    Photos : Kilano18 et fan2montagne73
    Bannière : Bovinant





    Remonter en haut de la page.
    Retourner à l'index de "Au Coeur des remontées mécaniques".