Peyragudes
Dotées d’immeubles de moyennes hauteurs pouvant accueillir bon nombre de vacanciers, elles sont principalement tournées vers la pratique des sports d’hiver mais proposent aussi d’autres activités montagnardes comme le parapente, les balades en raquettes ou en chiens de traîneaux. Plus récemment de nouveaux sports à sensation ont également fait leur apparition ici comme le speed riding (vol + parapente), ou encore la pratique de différents types de luges.
Le domaine skiable s’étend de 1400 à 2240 mètres d’altitude sur les deux versants des stations précédemment évoquées reliés par seize remontées mécaniques (huit sur chaque versant) dont quatre télésièges débrayables (deux sur chaque versant). Les pistes sont plutôt destinées aux bons skieurs. Lorsque la neige est abondante, deux descentes rouges aux noms évocateurs sont très prisées pour leurs paysages sublimes : la Vallée Blanche (aboutissant en contrebas des Agudes, d’où il faut remonter à l’aide d’une navette) et le Val des Lumières (côté Peyresourde).
La station promeut également le handiski, sous l'impulsion de Solène Jambaqué, la grande championne locale (4 médailles dont 2 en or aux Jeux Paralympiques de Turin en 2006).
Peyragudes est également adhérant de la SEM N’Py (Nouvelles Pyrénées) rassemblant sept stations et le site du Pic du Midi.
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Appareil :Construction :Fin de service :Vues :Constructeur :
A cheval sur deux départements, la station de Peyragudes est née en 1988 du mariage des domaines skiables des Agudes (Haute-Garonne) et de Peyresourde (Hautes-Pyrénées).
Les débuts du ski aux Agudes
Dans les années 1950, les habitants de la vallée de Luchon commençaient à skier au Col de Peyresourde et dans la combe des Agudes. En 1962, le promoteur Léopold Comier, alors maire du village de Gouaux, réussit à convaincre les agriculteurs de céder leur terrain pour créer la station des Agudes. Elle ouvrit en décembre 1967, avec 4 téléskis et un télésiège biplace. Six immeubles et deux galeries marchandes complétaient l’équipement.
Les débuts des Agudes :
Depuis la station, le télésiège biplace avec gare intermédiaire :
Les débuts du ski à Peyresourde
De l’autre côté du col, les communes de la vallée de Louron avaient accordé à un promoteur parisien, directeur d'une entreprise de travaux publics, la construction d’une station dans le site de Peyresourde. L’entrepreneur commença la viabilisation, construisit une route d’accès et un altiport. Les 3 premiers téléskis ouvrirent en 1967, suivis par 3 autres en 1968. A terme, la station compta 8 téléskis. Le premier immeuble, le Louron, sortit de terre en 1973.
Les champs de neige de Peyresourde :
Le téléski T4 et le plan des pistes initial :
Les premières difficultés et le jumelage
Sur le versant Agudes, la station dut faire face à des difficultés juridiques, foncières et financières. En 1971, une convention fut établie avec le promoteur de Peyresourde pour reprendre l’exploitation des remontées mécaniques existantes et en implanter de nouvelles. Les 2 domaines skiables étaient alors interconnectés et gérés par la même société.
Publicité de 1979 mentionnant les stations jumelées :
Pourtant les stations ont évolué différemment : celle des Agudes se développa, malgré tout, tandis que Peyresourde piétinait : 144 lits seulement sortirent de terre au lieu des 1500 prévus en 1977. Le promoteur se contentait d’amortir l’existant sans engagements. La situation déboucha sur un procès. La station des Agudes fonctionnait alors au ralenti, alors que Peyresourde connut une période de fermeture de mars 1981 à décembre 1985.
Le second souffle et la naissance de Peyragudes
A partir de 1985, les élus locaux reprirent en main le développement des 2 stations. En septembre 1988, un accord fut conclu entre les syndicats intercommunaux et un partenaire privé, la Société Financière de Midi-Pyrénées (SFMP), afin de développer le domaine skiable, les hébergements et les équipements de loisirs. La station prit alors l’appellation de « Peyragudes ».
La nouvelle station investit massivement dans les télésièges à pinces fixes : le Lac, la Flamme, Serre Doumenge aux Agudes, le Cabanou et le Caroussel à Peyresourde.
Le télésiège du Lac aux Agudes :
Le télésiège du Caroussel à Peyresourde, à droite, et les premiers bâtiments :
Le partenaire privé (SFMP) finit par se retirer en 1994. A la fin des années 90, une seconde phase d’investissements permit l’implantation de télésièges débrayables : le Privilège en 1998, le Cap de Pales en 1999, Sérias en 2006 et Serre Doumenge en 2008.
La station accueillit aussi en 1997 le tournage d'une scène de James Bond dans « Demain ne meurt jamais ». En mémoire de cet événement, la station a créé une piste 007.
La station aujourd’hui
Le domaine skiable, situé entre 1600 et 2200 mètres d’altitude, est constitué de 60 km de pistes, avec 5 vertes, 21 bleues, 20 rouges et 4 noires, et de 18 remontées mécaniques, dont 1 télécabine, 4 télésièges débrayables, 5 télésièges fixes, 5 téléskis, 2 tapis, et 1 télécorde. Le domaine dispose de 230 canons à neige, d’un espace nordique avec raquettes, ski de fond, chiens de traîneaux, et d'un snowpark surveillé.
L’hébergement, situé au pied des pistes, comprend 6 résidences de tourisme, un hôtel, un centre de vacances, ainsi que des chalets mitoyens et appartements. L'hébergement total atteint 4600 lits touristiques : 3400 sur Peyresourde et 1200 sur les Agudes.
Depuis 2004, Peyragudes s’est regroupé avec Luz-Ardiden, le domaine du Tourmalet, Gourette, Cauterets, Piau-Engaly, la Pierre Saint-Martin et le train de la Rhune au sein de l’alliance « N’PY » (Nouvelles Pyrénées), tout en restant indépendante dans la gestion du domaine skiable.
Le télésiège du Lac Barbioules et la station côté Agudes :
La station côté Peyresourde :
Serre Doumenge, sommet du domaine skiable :
Les pistes :
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