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 TSF2 des Gentianes

Les Carroz d'Arâches (Le Grand Massif)

Montaz Mautino

T3 HS
Options techniques :
  • Virage en ligne
Année de construction : 1985
Année de fin de service en : 2016

Appareil réimplanté
Remplacé par l'appareil suivant : Suivre la discussion sur le forum



 
Auteur de ce reportage : alspace
Section écrite le 17/02/2017 et mise à jour le 01/05/2017
(Mise en cache le 01/05/2017)

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Au sommaire de ce reportage :
  1. Les Carroz d’Arâches
  2. Historique : le télésiège des Molliets
  3. Gentianes, l’appareil de liaison secondaire Grand Massif depuis les Carroz d’Arâches
  4. Ligne et infrastructures du télésiège des Gentianes
  5. Gentianes, un appareil rare


Les Carroz d’Arâches

Les Carroz d’Arâches est une station de ski située en vallée de l’Arve, à 1200 mètres d’altitude. Elle dispose d’un domaine skiable composé de 15 remontées mécaniques desservant environ 34 pistes de tous niveaux.
Relié au groupement de stations « Le Grand Massif », il est possible de skier sur 147 pistes dont 20 vertes, 64 bleues, 50 rouges et 13 pistes noires qui sont desservies par 69 remontées mécaniques.

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^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo. ^^


Historique : le télésiège des Molliets

La station des Carroz d’Arâches a été créée en 1930 sur la commune d’Arâches-la Frasse. 8 années plus tard, le téléski de la Kédeuzaz a été installé. Ce téléski à enrouleurs, classé durant 10 ans comme le plus long téléski de France avec ses 1600 mètres de longueur développée, permettait de racheter les 600 mètres de dénivelé séparant la station des Carroz et le plateau de la Kédeuzaz, situé à 1750 mètres d’altitude. Ce téléski a été remplacé en 1954 par une télécabine 4 places sur un tracé identique.

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La fin de la ligne de la télécabine 4 places de la Kédeuze et avec en arrière-plan à gauche la combe de l’Airon, où sont tracées aujourd’hui des pistes de ski alpin (D.R).


En 1967, la station de Flaine ouvrait ses portes dans le vallon de Plaine-Joux, situé au-dessus de la station des Carroz. Une route d’accès à cette nouvelle station a été tracée à partir des Carroz. Elle émergeait de la forêt au niveau des alpages des Molliets, et entamait la montée vers Flaine par la combe de Vernant et le col de Pierre Carrée.
C’est en 1978, soit deux ans après la réalisation de la télécabine 6 places de la Kédeuze en remplacement de l’ancienne installation du même nom, que la station des Carroz entreprenait la réalisation d’une deuxième porte d’entrée sur son domaine skiable à partir des alpages des Molliets. Pour l'occasion, Montaz-Mautino a été choisi pour l’installation d’un télésiège fixe 2 places partant de la route d’accès à Flaine et rejoignant le sommet de Cupoire. Il a ainsi permis la réalisation de la première liaison skis aux pieds avec la station de Morillon. Dans le même temps, un téléski a été construit dans la combe de l’Airon : l’Oasis.
Notons que le télésiège des Molliets était équipé d’une gare intermédiaire. Située à proximité du téléski de l’Oasis, elle permettait aux skieurs se trouvant dans la combe de l’Airon de remonter directement au sommet de Cupoire sans avoir à revenir au départ des Molliets. Néanmoins, les sièges arrivaient déjà remplis de la gare aval, c’est pourquoi l’attente à cette gare intermédiaire pouvait être très longue car les skieurs attendant en gare intermédiaire n’étaient pas prioritaires sur ceux partant de la station de départ des Molliets.

Les Carroz décident de construire un télésiège dans la combe de l’Airon en 1980. Cet appareil reliait les alpages de la combe de l’Airon au sommet de la Tête du Pré des Saix, et permettait ainsi aux skieurs résidents aux Carroz d’Arâches et de Morillon de rejoindre les station de Flaine et de Samoëns depuis son arrivée.

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La gare aval du télésiège de l’Airon (cliquez sur l’image pour afficher le reportage dédié à cet appareil).

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La gare amont (cliquez sur l’image pour afficher un reportage dédié à cet appareil).


Mais rapidement, le télésiège des Molliets a montré des signes de faiblesse : confort limité, temps de montée long et surtout, un débit trop faible engendrant souvent de longues files d’attente. C’est pourquoi il a été décidé de remplacer cet appareil par un télésiège débrayable 4 places de Montaz-Mautino reprenant le même tracé.
Par la même occasion, certains éléments de l’ancien télésiège des Molliets ont été réutilisés pour construire le télésiège fixe des Gentianes. Ce nouvel appareil ouvrait une autre voie d’accès à Flaine depuis Les Carroz pour compléter le télésiège de l'Airon qui, seulement 5 ans après sa mise en service, montrait déjà ses limites au niveau du débit lors des périodes de vacances scolaires.

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La gare amont du télésiège 4 places des Molliets (cliquez sur l’image pour afficher le reportage dédié sur ce reportage).


Enfin, le télésiège des Molliets, version 4 places se révélant insuffisant, l'exploitant du domaine des Carroz a décidé de le remplacer en 2009 par un télésiège débrayable 6 places Leitner sur un tracé déplacé de quelques dizaines de mètres sur la droite.

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La gare amont du télésiège 6 places des Molliets (cliquez sur l’image pour afficher le reportage dédié sur ce reportage).



Gentianes, l’appareil de liaison secondaire Grand Massif depuis les Carroz d’Arâches

Le télésiège des Gentianes avait pour rôle de permettre le retour sur les stations de Flaine et de Samoëns en évitant le télésiège fixe de l’Airon depuis le bas de la combe de l’Airon. Ainsi, les skieurs arrivant depuis le télésiège des Molliets et de la télécabine de la Kédeuze via la piste bleue du Blanchot pouvaient remonter au sommet du télésiège de Corbalanche, situé sur le sommet de la Tête du Pré des Saix. Notons que Morillon était aussi accessible depuis l'arrivée du télésiège des Gentianes via la piste bleue du Perce-Neige. Cependant, vu que les télésièges des Molliets et de l'Airon assuraient aussi cette desserte, il n'était pas mentionné au départ des Gentianes que Morillon était aussi accessible depuis son arrivée.

Enfin, le télésiège des Gentianes desservait aussi du ski propre tourné vers les bons skieurs car composé uniquement de la piste noire de Corbalanche.

Le télésiège des Gentianes desservait les pistes suivantes :

  • La piste bleue du Perce-Neige, qui permettait de revenir au sommet du télésiège des Molliets. De ce point, il était possible de redescendre soit sur les Carroz d’Arâches soit sur Morillon.
  • La piste bleue de Silice, qui assurait la bascule sur la combe de Vernant depuis les arrivées des télésièges des Gentianes et de Corbalanche.
  • La piste noire de Corbalanche. Cette piste longeait le télésiège des Gentianes sur toute sa longueur. Le début de son tracé n’était pas très difficile et suivait la ligne de crête où passait le télésiège. Après le passage du virage de ce dernier, la pente s’inclinait très fortement. Notons que cette piste était damée jusqu’au début du mur principal de son tracé.

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Situation du télésiège des Gentianes sur le plan des pistes des Carroz d’Arâches.

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Situation du télésiège des Gentianes sur le plan des pistes du Grand Massif.


Gentianes était un appareil issu de la gamme de télésièges fixes de Montaz-Mautino dans les années 1980. Les gares étaient tout a fait classiques pour ce type d’appareil mais en raison du tracé emprunté par celui-ci, il avait été décidé de faire une ligne où les brins montant et descendant n’avaient que le premier pylône en commun. Cette configuration permettait d’éviter un virage pour le brin descendant. Ainsi, on retrouvait sur toute la montée et la descente des demi pylônes équipés de potences intégrées aux fûts.
On notera que le massif de la gare aval avait été renforcé en 1987, la sécurisation du pylône 11 avait été renforcée en 1999 suite au déraillement du câble à cet ouvrage le 11 février 1999 et enfin le vérin ainsi que la centrale hydraulique en charge de la tension du câble avaient été changés en 2010.


Voici donc les caractéristiques de cet appareil :

Caractéristiques administratives

TSF-Télésiège à pinces fixes : GENTIANES
Maître d'œuvre : CREISSELS
Maître d'ouvrage : COMMUNE D’ARÂCHES
Exploitant : SOREMAC
Constructeur : MONTAZ-MAUTINO
Année de construction : 1985
Année de démontage : 2016

Caractéristiques d’exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 2 personnes
Débit à la montée : 1031 personnes/heure (*1160 personnes/heure)
Vitesse d'exploitation maximale : 2,3 m/s (*2,31 m/s)
Sens de la montée : Par la droite

Caractéristiques géométriques

Altitude aval : 1600 m
Altitude amont : 2077 m
Dénivelée : 477 m
Longueur développée : 1497 m
Portée la plus longue : 147 m
Hauteur de survol maximale : 15 m
Pente moyenne : 31 %
Pente maximale : 77 %
Temps de trajet : 10 minutes 51 secondes

Caractéristiques techniques

Type de gare aval :
Diamètre de la poulie motrice : 3400 mm
Emplacement motrice : Aval
Type de motorisation : Asynchrone
Puissance développée : 230 kW
Emplacement tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Nombre de vérin : 1
Pression nominale : 147 bars
Tension nominale : 20 222 daN
Type de gare amont : Retour-fixe
Diamètre de la poulie retour : 3900 mm
Nombre de pylônes : 18 (pour le brin montant)

Caractéristiques des véhicules

Type de véhicules : Arceau 2 places Montaz-Mautino
Nombre de véhicules : 183
Masse à vide : 69 kg
Charge utile : 160 kg
Espacement : 6,98 secondes
Dispositif d'accouplement : Pince fixe AR 2,3

Caractéristiques du câble

NOTE : Raccourcissement en 1998.

Fabricant : TREFILEUROPE
Diamètre : 33,50 mm
Type de câblage : Lang à droite
Composition : 6x17 fils
Type d'âme : Textile
Pas de câblage : 234 mm
Pas de toronage : 98 mm
Section du câble : 436 mm²
Section du toron : 73 mm²
Résistance à la rupture : 82 415 daN


Ligne et infrastructures du télésiège des Gentianes

La gare aval

La gare aval était située à 1600 mètres d'altitude, le long de la piste bleue du Blanchot et à proximité de la ligne du télésiège débrayable des Molliets.
Nous retrouvions ici une gare motrice-tension bipode fournie par Montaz-Mautino. Nous reviendrons plus en détails sur cette gare dans la partie "Au cœur du télésiège des Gentianes".

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La gare aval dans son environnement depuis la piste bleue du Blanchot.

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Vue en contre-plongée sur la gare aval depuis la piste bleue du Blanchot.

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De plus bas.

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Vue sur la gare aval.

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Vue de côté.

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Vue de trois quarts arrière.

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La zone d’embarquement.



La ligne

Le brin montant

En sortie de gare aval, le pylône 1 imprimait la pente maximale du tracé qui était plus ou moins constante jusqu’au pylône 8. Notons qu’entre les pylônes 3 et 6 la ligne survolait un terrain en dévers où était tracée la piste noire de Corbalanche. Le pylône 8 commençait à diminuer l’inclinaison du câble, qui était remis à plat par le pylône 10 pour le passage du virage. Situé juste après le virage, le douzième ouvrage permettait à la ligne de reprendre son ascension vers la Tête du Pré des Saix. La pente était faible jusqu’au pylône 14. L’enchaînement des pylônes 14, 15 et 16 imprimait la dernière montée avant l’arrivée à la Tête du Pré des Saix. Les pylônes 17 puis 18 remettaient le câble à l’horizontale pour l’entrée en gare amont.


Montaz-Mautino avait équipé le brin montant de 18 pylônes, dont 1 bivoie et 17 monovoie dont un virage à gauche :

  • P0 (intégré à la gare aval) : 8C/8C
  • P1 : 8C/8C
  • P2 : 4S/-
  • P3 : 6S/-
  • P4 : 6S/-
  • P5 : 6S/-
  • P6 : 6S/-
  • P7 : 6C/-
  • P8 : 8S/-
  • P9 : 6S/-
  • P10 : 8S/-
  • P11 : Virage endroit (2S+4V+1S+4V+1S+4V+1S+4V+2S)/-
  • P12 : 6C/-
  • P13 : 4S/-
  • P14 : 1C+4S+1C/-
  • P15 : 2C+2S+2C/-
  • P16 : 2C+4S+2C/-
  • P17 : 8S/-
  • P18 : 8S/-
  • P19 : 2S/2S (intégré à la gare amont)

Note : 4V : veut dire « 4 galets à l’horizontale déviant le câble ».

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P1.

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Retour sur le pylône 1.

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Courte portée vers le pylône 2.

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P2.

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Portée vers le pylône 3.

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P3.

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Portée vers le pylône 4.

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P4.

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Tête du pylône 4.

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Portée vers le pylône 5.

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P5.

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Portée vers le pylône 6.

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P6.

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Portée vers le pylône 7.

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P7.

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Portée vers le pylône 8.

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P8.

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Portée vers le pylône 9.

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P9.

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P10.

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P11, assurant le virage à gauche.

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Le haut du pylône 11 et le dispositif de galets à l’horizontale qui permet de dévier le câble vers la gauche.

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La fin du virage.

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Vue arrière du pylône 12.

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P13.

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Portée vers le pylône 14.

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P14.

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Portée vers le pylône 15.

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P15.

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Portée vers le pylône 16.

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P16.

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Portée vers le pylône 17.

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P17.

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P18.



Le brin descendant

Le brin descendant du télésiège des Gentianes était plus court que le sens montant car il tirait en ligne droite entre la gare amont et la gare aval. A la sortie de la gare amont, les pylônes 20 et 21 permettaient aux sièges d’entamer la première longue portée de la descente, en survolant le début de la piste noire de Corbalanche. Puis, le pylône 23 imprimait la forte descente le long des falaises de la combe de l’Airon et arrivé à l’ouvrage n°24, la pente s’affaiblissait.
L’ensemble des pylônes 25 et 26 imprimaient la deuxième forte descente, le long du mur de la piste noire de Corbalanche, qui était survolée par le télésiège entre le pylône 26 et la moitié de la portée vers le pylône 28. La pente forcissait encore à partir du pylône 27 puis le câble était remis à plat par le pylône 1 pour l’entrée en gare aval.

Montaz-Mautino avait équipé le brin descendant de 10 pylônes, dont 1 bi voie et 9 monovoie :

  • P20 : -/8S
  • P21 : -/6S
  • P22 : -/8S
  • P23 : -/2C+2S+2C
  • P24 : -/8S
  • P25 : -/6S
  • P26 : -/4S
  • P27 : -/6S
  • P28 : -/4S
  • P1 : -/8C

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P20.

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P21.

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P22.

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Le haut du brin descendant, jusqu’au pylône 22.

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La portée après le pylône 22 et le pylône 23.

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Les pylônes 24 et 25.

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Les pylônes 24 à 26.

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Le brin descendant entre les pylônes 24 à 27.

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P27.

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Zoom sur le pylône 28.

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Retour sur la fin du brin descendant depuis le sens montant de l’appareil.



La gare amont

La gare amont était située à 2077 mètres d'altitude, à quelques dizaines de mètres de l’arrivée du télésiège de Corbalanche venant de la combe de Vernant.
Cette station jouait le rôle de retour fixe du câble et intégrait deux galets supports en entrée et sortie de gare afin d’aligner le câble dans la poulie retour.

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Gare amont depuis la ligne. On remarque juste derrière l’arrivée du télésiège de Corbalanche.

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Vue arrière.

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Vue de plus loin.

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Vue en contre-plongée sur la gare amont depuis le début de la piste noire de Corbalanche.



Véhicules et pinces

Le télésiège des Gentianes était équipé de 183 sièges Arceaux 2 places de Montaz-Mautino. Ils étaient reliés au câble par des pinces fixes AR 2,3.

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Un siège Arceau sur le brin descendant.

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Vue avant d’un siège.

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Un siège passant le pylône virage du brin montant.

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Zoom sur une pince.



Au cœur du télésiège des Gentianes

La tension du câble

Le télésiège des Gentianes était équipé d'une gare ? : la tension se faisait par un unique vérin hydraulique disposé à l'arrière de la structure motrice, et la déplaçait, ce qui avait pour effet de déplacer vers l'avant ou vers l'arrière la poulie motrice, et donc de plus ou moins tendre le câble.
Ce vérin était contrôlé par une centrale hydraulique.

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Le vérin et sa centrale hydraulique à droite de l’image.



La mise en mouvement du câble

La mise en mouvement du câble était effectuée en station aval, grâce à un moteur électrique relié à un réducteur par un arbre rapide. Le réducteur assurait l'augmentation du couple, la réduction de la vitesse donnée par le moteur ainsi que la déviation à 90 degrés vers la poulie motrice.
Un frein de service (dit aussi de parking) agissait sur un volant d'inertie placé sur l'arbre rapide sortant du moteur et permettait d'éviter le dévirage, tandis qu'un frein d'urgence était présent sur la poulie motrice.

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La machinerie vue depuis les pistes.

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L’intérieur de la gare aval.

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Le moteur électrique.

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Le réducteur.

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Les cliquets anti retour de l’arbre du moteur électrique.

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La centrale hydraulique pour le frein d'urgence de la poulie motrice.

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La poulie motrice. On remarque en haut à gauche de l’image le frein d’urgence agissant sur la poulie.


En cas d'avarie sur le treuil principal, un moteur thermique pouvait prendre le relais. Il entraînait un arbre rapide qui rentrait dans le réducteur du côté opposé au moteur principal.

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Le moteur thermique de secours de l’appareil.



Équipements de ligne

Le télésiège des Gentianes était équipé de 28 pylônes, pouvant être compressions ou supports ou les deux à la fois. Les galets supports avaient un diamètre de ? mm tandis que ceux de compression avaient un diamètre de ? mm.
Comme déjà évoqué plus haut, la quasi-totalité des pylônes de cet appareil ne supportaient qu’un seul brin, c’est pourquoi on retrouve un nombre aussi important d’ouvrages pour un appareil de cette longueur.

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Un pylône support vu de profil.

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Un pylône compression vu de profil.

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La tête d’un pylône support-compression.


Le télésiège des Gentianes était équipé d’un virage particulier car la déviation du câble n’était pas assurée par une ou des poulies mais pas un ensemble de trains de galets installés horizontalement, complétés par des galets supports afin d’aligner le câble dans les gorges des galets de déviation. Nous retrouvions 1 galet support pour 4 galets de déviation. Aux extrémités de ce virage, nous retrouvions des balanciers de 2 galets.

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Le pylône virage n°11 vu depuis la piste noire de Corbalanche.

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Le dispositif de galets à l’horizontale vu depuis le sol.

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La première partie du virage.

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La fin du virage.



Autres vues...

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La ligne vue depuis le sommet du télésiège de Corbalanche.

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Les pylônes 18, 20 et 21 vus depuis le début de la piste noire de Corbalanche.

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Le brin montant jusqu’au pylône 17.

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La ligne, entre les pylônes 10 et 14 vue depuis la piste noire de Corbalanche.

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Le brin descendant avant le pylône 22.

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La partie haute du tracé du télésiège des Gentianes.

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Le virage et les pylônes à proximité de celui-ci, vus depuis la piste noire de Corbalanche.

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Vue sur la ligne entre les pylônes 8 et 10.

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Vue sur le brin montant avant le pylône 9.

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Le brin descendant, de la gare amont au pylône 23.

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Les pylônes 3 à 6 vus depuis le mur de la piste noire de Corbalanche.

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Vue opposée avec le brin descendant entre les pylônes 26 et 27.

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Les deux brins de l’appareil se rapprochant avant la gare aval.

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Les pylônes 3 et 4 à gauche et le pylône 27 à droite.

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Vue sur le début du brin montant ainsi que la fin de celui descendant.



Gentianes, un appareil rare

Le télésiège des Gentianes était l’un des appareils phares sur le Grand Massif. En effet, il assurait l’accès à la Tête du Pré des Saix en complément au télésiège de l’Airon situé plus haut dans la combe éponyme à ce dernier. De plus, il était le seul appareil à desservir par rotations la piste noire de Corbalanche, l’une des 3 pistes les plus difficiles du domaine des Carroz d’Arâches.
En plus de ce rôle très important, Gentianes était un appareil très particulier puisque retrouver un virage sur une ligne de télésiège n’était pas très courant en France ! C’est pourquoi Gentianes était une sorte « d’attraction » qui intéressait autant les connaisseurs que les skieurs lambda.

Mais après 31 années de bons et loyaux services, le télésiège des Gentianes, tout comme son voisin de l'Airon, a été déposé au cours de l’été 2016 pour laisser place au nouveau télésiège débrayable 6 places de la Tête des Saix, prenant un tracé direct entre le départ du télésiège des Molliets et le sommet de la Tête des Saix, au niveau de l’ancienne arrivée des Gentianes. Ce nouvel appareil permet de « nettoyer » la combe de l’Airon d’une partie de ses pylônes, d’augmenter le débit et le confort tout en déchargeant le télésiège des Molliets qui reste un appareil très plébiscité en fin de journée pour le retour des skieurs dans leurs stations respectives.

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Gentianes, un télésiège rare et étonnant remplacé en 2016 par un télésiège débrayable permettant de rendre attractive la liaison Grand Massif depuis les Carroz d’Arâches.



Je tiens à remercier l’alexois, Tony et Sébastien pour leur participation photographique ainsi que Bovinant pour la bannière.

Bannière : Bovinant
Texte et mise en page : Alspace
Photos: l'alexois, Tony et Sébastien (photos techniques)
Date des photos : 14, 21, 22 et 28 mars 2016.



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